NBA Finals 2007-2008
: Boston Celtics - Los Angeles Lakers
Game 2 (à Boston) :
Un premier quart-temps équilibré, puis une petite avance d'une dizaine de points pour les Celtics au deuxième (prise en quelques minutes).
Avantage maintenu lors du 3
ème, puis un nouveau moment de folie porte cette avance à 20 points.
Au milieu du quatrième quart-temps, le match semble plié pour Boston, la salle commence même à célébrer ses héros,
Paul Pierce en tête (annoncé un temps incertain à cause d'une blessure au premier match, mais bien présent et décisif pour son équipe).
Mais il ne faut jamais croire avoir gagné trop tôt contre les Lakers… San Antonio l'a appris à ses dépends lors du tour précédent.
Et comme lors du match 1 contre les Spurs, Los Angeles se met à bien défendre, à rentrer tous les paniers, et sur une succession d'un tir à 3 points et de deux interceptions, ils sont incroyablement revenus !!
L'écart qui était de 21 points a fondu à
2 petits points à quelques secondes de la fin, et les Lakers ont même l'occasion d'égaliser et de forcer la prolongation.
Malheureusement leur retour désespéré aura débuté un poil trop tard et ils se retrouvent désormais menés 2 - 0 dans cette série.
Mais rien n'est fait, puisque les 3 prochains matchs auront lieu à Los Angeles (rappel format finales : 2-3-2).
On quitte donc cette salle mythique de Boston, théâtre de tant d'exploit dans les années 70 que les propriétaires, voulant retrouver les victoires d'antan, ont décider de refaire le
parquet de la salle en imitant le style d'alors (c'est à dire avec les lamelles de bois visibles, même s'il s'agit évidemment d'une imitation).
Game 3 (à Los Angeles) :
Les Lakers sont sous pression pour ce premier match à domicile : une éventuelle 3
ème défaite consécutive les verrait quasiment condamnés.
Le premier quart-temps est équilibré (20-20) et les Lakers commence à creuser un peu le trou en deuxième (37-43).
Mais les Celtics reviennent bien au troisième, malgré un
Paul Pierce légèrement moins en forme que dans les deux premiers matchs, et Boston prend même l'avantage en fin de quart-temps (62-60).
Le suspense est donc là pour le dernier quart-temps, mais la maitrîse de Los Angeles leur permet tout de même de remporter leur premier match, relançant logiquement la finale.
Game 4 (à Los Angeles) :
Un match
exceptionnel, le match des records !!
Jamais en finale NBA une équipe n'avait été menée de
21 points (14-35) à l'issue du SEUL PREMIER quart-temps (record 1).
Les Celtics ont en effet fait un début de match
catastrophique, à moins de 30% au shoot.
Dès la fin du premier quart-temps, le match est normalement plié, puisque jamais une équipe accusant un retard de plus de 15 points après un quart-temps n'a réussi à revenir (record 2).
Ceux qui ont été se coucher le regretteront…
Au milieu du deuxième quart-temps, l'écart monte à
24 points (record 3, pour une remontée), mais heureusement Boston réussit à le réduire à 18 à la mi-temps (40-58).
La troisième période ne change pas vraiment les choses, à 6 minutes de la fin les Lakers ont encore 20 points d'avance. Mais c'est alors que les Celtics réussissent une improbable série (21-3) et parviennent à relancer miraculeusement le match en terminant le troisième quart-temps à seulement 2 points de Los Angeles (71-73)…
Du coup le quatrième quart-temps est tendu, et à 4 minutes de la fin, l'incroyable finit par se produire, au grand dam du public atterré : les Celtics
prennent la tête !!
Malgré l'acharnement de Kobe Bryant, ils ne la lâcheront plus et remportent le match
contre toute attente, marquant ainsi un peu plus l'histoire en établissant 3 nouveaux records.
C'est la première défaite de Los Angeles à domicile dans ces play-offs.
Boston mène désormais 3-1 et semble bien parti pour obtenir un 17
ème titre. Chaque match sera donc décisif à partir de maintenant, le prochain encore à Los Angeles et les deux suivants (éventuels) à Boston.
Pour les Lakers, c'est quasi mission impossible : ils doivent en effet gagner 3 matchs dont 2 à l'extérieur, alors que les Celtics n'ont besoin que d'une victoire supplémentaire.
Game 5 : (à Los Angeles)
Un match déjà couperet pour les Lakers, qui font comme au Match 4 en prenant un large avantage à la fin du premier quart-temps (22-39).
Mais les Celtics reviennent complètement au second puisqu'ils ne sont plus qu'à 3 points à la pause (52-55). Comme souvent dans cette série, un avantage confortable est pris au 3
ème, par les Lakers (70-79).
Et la quatrième ne change rien : les Lakers s'imposent (98-103) et peuvent reprendre espoir avant de retourner à Boston.
Game 6 : (à Boston)
De retour dans leur salle du Garden, les Celtics étaient favoris pour mettre un terme à la série, mais on attendait une bonne opposition des Lakers pour obliger un 7
ème match décisif.
Mais le scénario fût différent et le match a finalement
tourné court.
Après un premier quart-temps équilibré (20-24), les Celtics ont TRES LARGEMENT pris les devants dans le deuxième, menant de 23 points à la pause (35-58).
On pouvait alors espérer une remontée aussi héroïque que celle du match 4 (mais pour l'autre équipe cette fois), mais cela n'a pas eu lieu, l'écart augmentant même un peu à la fin du troisième quart-temps (60-89).
Du coup, le quatrième quart-temps fût
particulièrement inintéressant (comme finalement l'ensemble du match, puisque jamais on a pu croire que Los Angeles pouvait vraiment revenir), flirtant même vers un record pour l'écart entre les deux équipes.
Les 5 ou 6 dernières minutes du match ont été jouées par les remplaçants, avec une défense quasi-inexistante (et donc beaucoup de points marqués), le match étant scellé depuis longtemps. Le score final est sans appel : 92-131 (
!)
Score Final |
| |
Boston Celtics | Los Angeles Lakers |
4 | 2 |
Conclusion
En remportant leur
17ème titre NBA, les
Boston Celtics renouent avec leur gloire passée (dernier titre en 1986).
Le pari est donc gagné par les dirigeants : alors que l'équipe était la deuxième PLUS MAUVAISE équipe de la Ligue l'année dernière (seulement 24 victoires en 82 matchs), ils ont décidé d'embaucher un trio de stars (le fameux "
Big Three",
Garnett / Pierce / Allen) et se sont retrouvés en tête de la Ligue dès la saison suivante, et en plus ils gagnent le titre !!
Sans surprise, c'est
Paul Pierce qui a été élu MVP des Finales.