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First round

Tableau des équipes qualifiées Bilan de la saison régulière 2012-2013

Comme parfois au premier tour, certaines séries semblent relativement déséquilibrées sur le papier (mais on peut toujours avoir des surprises) alors que d'autres semblent plus ouvertes.
Ainsi, dans la Conférence Est on s'intéressera plus particulièrement à l'affrontement Brooklin - Chicago, alors que dans l'ouest c'est Los Angeles - Memphis qui retiendra l'attention.
Équipes qualifiées : saison 2012-2013
RangConférence Est (East)Bilan
1
Miami Heat
66 - 16
2
New York Knicks
54 - 28
3
Indiana Pacers
49 - 32
4
Brooklin Nets
49 - 33
5
Chicago Bulls
45 - 37
6
Atlanta Hawks
44 - 38
7
Boston Celtics
41 - 40
8
Milwaukee Bucks
38 - 44
RangConférence Ouest (West)Bilan
1
Oklahoma City Thunder
60 - 22
2
San Antonio Spurs
58 - 24
3
Denver Nuggets
57 - 25
4
Los Angeles Clippers
56 - 26
5
Memphis Grizzlies
56 - 26
6
Golden State Warriors
47 - 35
7
Los Angeles Lakers
45 - 37
8
Houston Rockets
45 - 37
Conférence EstConférence Ouest
(1) Miami Heat
4Game 1 : Mil 87, Mia 110
Game 2 : Mil 86, Mia 98
Game 3 : Mia 104, Mil 91
Game 4 : Mia 88, Mil 77



Fiche…
(8) Milwaukee Bucks
0
(1) Oklahoma City Thunder
4Game 1 : Hou 91, Okc 120
Game 2 : Hou 102, Okc 105
Game 3 : Okc 104, Hou 101
Game 4 : Okc 103, Hou 105
Game 5 : Hou 107, Okc 100
Game 6 : Okc 103, Hou 94

Fiche…
(8) Houston Rockets
2
(4) Brooklin Nets
3Game 1 : Chi 89, Bkn 106
Game 2 : Chi 90, Bkn 82
Game 3 : Bkn 76, Chi 79
Game 4 : Bkn 134, Chi 142
Game 5 : Chi 91, Bkn 110
Game 6 : Bkn 95, Chi 92
Game 7 : Chi 99, Bkn 93
Fiche…
(5) Chicago Bulls
4
(4) Los Angeles Clippers
2Game 1 : Mem 91, Lac 112
Game 2 : Mem 91, Lac 93
Game 3 : Lac 82, Mem 94
Game 4 : Lac 83, Mem 104
Game 5 : Mem 103, Lac 93
Game 6 : Lac 105, Mem 118

Fiche…
(5) Memphis Grizzlies
4
(3) Indiana Pacers
4Game 1 : Atl 90, Ind 107
Game 2 : Atl 98, Ind 113
Game 3 : Ind 69, Atl 90
Game 4 : Ind 91, Atl 102
Game 5 : Atl 83, Ind 106
Game 6 : Ind 81, Atl 73

Fiche…
(6) Atlanta Hawks
2
(3) Denver Nuggets
2Game 1 : Gsw 95, Den 97
Game 2 : Gsw 131, Den 117
Game 3 : Den 108, Gsw 110
Game 4 : Den 101, Gsw 115
Game 5 : Gsw 100, Den 107
Game 6 : Den 88, Gsw 92

Fiche…
(6) Golden State Warriors
4
(2) New York Knicks
4Game 1 : Bos 78, Nyk 85
Game 2 : Bos 71, Nyk 87
Game 3 : Nyk 90, Bos 76
Game 4 : Nyk 90, Bos 97
Game 5 : Bos 92, Nyk 86
Game 6 : Nyk 88, Bos 80

Fiche…
(7) Boston Celtics
2
(2) San Antonio Spurs
4Game 1 : Lal 79, Sas 91
Game 2 : Lal 91, Sas 102
Game 3 : Sas 120, Lal 89
Game 4 : Sas 103, Lal 82



Fiche…
(7) Los Angeles Lakers
0

Conf. Semifinals

Le premier tour a accouché d'une grosse surprise ainsi que d'une demi-surprise, et a globalement été un peu plus serré que prévu puisqu'à part 2 "sweep" (qualification 4-0), un à l'est l'autre à l'ouest, les autres séries sont allées au moins jusqu'à un 6ème match (et une au 7ème).

À l'ouest, San Antonio à été la première équipe qualifiée pour le second tour en disposant facilement des Lakers, fortement diminués par les blessures (non seulement Kobe Bryant mais également Steve Nash à partir du Game 3). Les Grizzlies ont créé une demi-surprise en battant les Clippers, l'autre équipe de Los Angeles, mais ce sont surtout les Golden State Warriors qui ont fait sensation en éliminant Denver, pourtant donné favori par TOUS les analystes.
À l'est, le Heat de Miami, tenant du titre, n'a eu aucun mal à se qualifier, alors qu'à l'opposé les Chicago Bulls ont bataillé ferme jusqu'au 7ème match pour se défaire des Nets. Privés de leur meilleur joueur (Derrick Rose, en convalescence), c'est sur les épaules du français Joakim Noah que repose désormais Chicago, et c'est pleinement grâce à lui, absolument impérial lors du match décisif joué pourtant à l'extérieur (meilleur match de sa carrière en playoffs), que les Bulls se retrouvent en demi-finales de conférence.

Pour ce second tour, la série la plus ouverte semble être New York - Indiana. À noter que malgré le fait que Memphis soit moins bien classé que Oklahoma (et n'a donc pas l'avantage du terrain), ils sont néanmoins donnés comme favoris de leur série, d'une part grâce à leur bonne prestation au premier tour, mais surtout à cause de l'absence du meilleur joueur du Thunder, Russell Westbrook (décidément, les blessures des grands joueurs jouent un rôle important dans ces playoffs… wink2).
Conférence EstConférence Ouest
(1) Miami Heat
4Game 1 : Chi 93, Mia 86
Game 2 : Chi 78, Mia 115
Game 3 : Mia 104, Chi 94
Game 4 : Mia 88, Chi 65
Game 5 : Chi 91, Mia 94


Fiche…
(5) Chicago Bulls
1
(1) Oklahoma City Thunder
1Game 1 : Mem 91, Okc 93
Game 2 : Mem 99, Okc 93
Game 3 : Okc 81, Mem 87
Game 4 : Okc 97, Mem 103
Game 5 : Mem 88, Okc 84


Fiche…
(5) Memphis Grizzlies
4
(2) New York Knicks
2Game 1 : Ind 102, Nyk 95
Game 2 : Ind 79, Nyk 105
Game 3 : Nyk 71, Ind 82
Game 4 : Nyk 82, Ind 93
Game 5 : Ind 75, Nyk 85
Game 6 : Nyk 99, Ind 106

Fiche…
(3) Indiana Pacers
4
(2) San Antonio Spurs
4Game 1 : Gsw 127, Sas 129
Game 2 : Gsw 100, Sas 91
Game 3 : Sas 102, Gsw 92
Game 4 : Sas 87, Gsw 97
Game 5 : Gsw 91, Sas 109
Game 6 : Sas 94, Gsw 82

RésuméFiche…
(6) Golden State Warriors
2
  • => San Antonio Spurs - Golden State Warriors

    Game 1 : une fin de match FANTASTIQUE !! fier
    Manu Ginobili Winning FG
    AP Photo / Darren Abate
    Les Spurs étaient menés de 18 points à domicile en fin de troisième quart-temps dans ce premier match. Et l'écart est resté de 14 à 16 points pendant les deux tiers du quatrième. À 4'30" de la fin du match, Golden State a encore 16 points d'avance et on ne donne pas cher des Spurs. San Antonio entame alors une remontée incroyable (en fait, record NBA en playoffs…), marquant 18 points alors que les Warriors n'en marquent que 2, et le match part en prolongation (106-106), ce qui est rare.
    Cette prolongation (5 minutes supplémentaires) est assez équilibrée, défensive, les deux équipes prennent alternativement la tête (notons que pour San Antonio, c'est la première fois qu'ils mènent au score, même provisoirement, depuis le début du match…). San Antonio a la dernière possession et l'occasion de tuer le match, mais Manu Ginobili loupe complètement son tir et envoie les deux équipes en seconde prolongation (ce qui est encore plus rare, surtout en playoffs… wink2). Cette seconde prolongation est plus animée, et San Antonio prend une avance de 5 points qui semble décisive à 1 minute de la fin. Mais les Warriors enchaînent 6 points consécutifs et mènent désormais 127-126 avec 3"9 restantes. 4 secondes, c'est beaucoup en NBA… (grâce aux temps-morts à répétition).
    Finalement, c'est sur une petite erreur défensive que va se jouer le match. Sur une remise en jeu, Manu Ginobili est laissé incroyablement seul à l'autre bout du terrain, une longue passe lui donne le ballon, et alors qu'il a loupé ses 7 derniers shoots, il met celui-ci (cf. photo de droite), un 3-points qui termine les débats (en fait, il reste 1"2 mais la dernière possession de Golden State ne donne rien).

    Game 2 : le scénario est assez identique que dans le premier match, puisque les Warriors vont encore mener de 20 points sur le parquet de San Antonio (ce qui est assez inquiétant pour les Spurs…). San Antonio revient en fin de match comme dans le Game 1, revenant à seulement 8 points, mais cette fois le miracle n'a pas lieu et ils s'inclinent logiquement. Golden State met ainsi fin à une incroyable série de 30 défaites consécutives sur le parquet de San Antonio (y compris celle du Game 1). Leur dernière victoire à San Antonio remontait à 1997blink
    Les Warriors reprennent donc l'avantage du terrain, et c'est le cas dans TOUTES les séries de ce second tour, puisque toutes sont à 1-1 après 2 matchs. L'avantage du terrain a donc été inversé partout

    Game 3 : les Spurs reprennent l'avantage du terrain avec cette victoire à Golden State (en fait à Auckland, dans la baie de San Francisco). Et ceci grâce en particulier à la performance de Tony Parker, qui score 25 points dans la première mi-temps (il termine à 32 points, 5 assists, 5 rebounds).

    Tim Ducan
    Getty Images / Andrew D. Bernstein
    Game 4 : égalisation de Golden State, dans un match qui se termine encore en prolongation… Une fin de match complètement à l'avantage des Warriors puisqu'ils dominent San Antonio 25-7 sur cette fin (depuis le milieu du quatrième quart-temps) : d'abord en 4ème quart-temps pour arracher la prolongation, puis dans cette dernière, où les Spurs n'ont carrément pas vu le jour

    Game 5 : retour du meilleur pour Tony Parker, avec 25 points et 10 assists (c'est son sixième match de playoffs à de tels niveaux ; depuis 2002, seuls 3 joueurs ont fait mieux… hmm). Seuls 3 joueurs ont également un total supérieur d'assists dans leur carrière (parmi les joueurs encore actifs) : si les deux premiers de ce classement sont inatteignables avant plusieurs saisons, la troisième place pourrait être atteinte dès cette année si San Antonio poursuit son parcours en Playoffs (et que Tony reste à ce niveau).

    Game 6 : un match EXTRÊMEMENT défensif, comme le montre le score final. Un match également assez atytique pour les Spurs, car sur le "trio magique" (Duncan / Parker / Ginobili), seul Tim Duncan (cf. photo de gauche) a été à la hauteur (19 points, 6 rebounds).
    Tony Parker a été TRÈS MAUVAIS (seulement 3 sur 16 en FG !! yikes). En fait, pendant les 4/5èmes du match, il a manqué TOUT ce qu'il tentait… Mais deux de ses 3 shoots réussis sont en fin de 4ème quart-temps, et à 3 points (alors qu'il n'est pourtant pas spécialiste de la chose). Même si on ne peut pas dire que cela a été décisif, cela a néanmoins aidé les Spurs à l'emporter.
    Pendant un quart-temps et demi, le match était TRÉS serré (égalité ou juste 2 points d'avance). En fin de second quart-temps, San Antonio a fait un petit trou de 7 points, et ils ne perdront plus cette avance. L'écart maximal est passé à 12 ou 13 points dans le troisième, mais Golden State est revenu dans le quatrième, jusqu'à 2 points d'écart à environ 4' de la fin. C'est là que Parker a marqué ce premier 3-points, et on a fini le match sans craindre pour les Spurs.

    San Antonio accède donc pour la seconde saison consécutive en Finale de Conférence. À noter que le premier match est programmé dès dimanche (en aprés-midi), et qu'il pourrait donc se dérouler AVANT la fin du second tour à l'Est s'il y a un 7ème match entre New York et Indiana.

Conf. Finals

Le second tour aura finalement été conforme aux pronostics : Miami et Memphis se sont assez facilement qualifiés, et la série New York - Indiana a été serrée (et les Pacers ont gagné, alors que New York était légèrement favori, grâce en particulier à l'avantage du terrain : si il y avait eu un 7ème match, c'était à NY, mais Indiana a gagné en 6).
La "petite" surprise aura été la résistance de Golden State, qui a RÉELLEMENT inquiété les Spurs… Mais San Antonio sera finalement bien au rendez-vous, dans un matchup assez inédit (d'après ma mémoire des dernières années…).

En conférence Est, difficile de ne pas mettre Miami Heat favori : les tenants du titre sont mêmes favoris pour un doublé, quelque soit le vainqueur à l'Ouest.
En conférence Ouest, la série San Antonio - Memphis sera sans nul doute l'attraction de ces finales de Conférence wink. Les Spurs sont probablement meilleurs sur le papier, mais ont montré leurs limites contre Golden State. À l'opposé, les Grizzlies sont moins habitués à ce stade de la compétition, mais ont réalisé cette année un excellent parcours en playoffs…
Conférence EstConférence Ouest
(1) Miami Heat
4Game 1 : Ind 102, Mia 103
Game 2 : Ind 97, Mia 93
Game 3 : Mia 114, Ind 96
Game 4 : Mia 92, Ind 99
Game 5 : Ind 79, Mia 90
Game 6 : Mia 77, Ind 91
Game 7 : Ind 76, Mia 99
RésuméFiche…
(3) Indiana Pacers
3
(2) San Antonio Spurs
4Game 1 : Mem 83, Sa 105
Game 2 : Mem 89, Sa 93
Game 3 : Sa 104, Mem 93
Game 4 : Sa 93, Mem 86



RésuméFiche…
(5) Memphis Grizzlies
0
  • => Miami Heat - Indiana Pacers

    Paul George Shoot
    NBAE Getty Images / Issac Baldizon
    Game 1 : une fin de match haletante tongue !! Après un match très serré depuis le début (au total, 18 égalités et 17 changements de leader), les Indiana Pacers sont menés de deux points à 17.7 secondes de la fin. Ils sont alors obligés de faire faute sur Allen, et on se dit que le match est plié pour le Miami Heat. En effet, Ray Allen est l'un des meilleurs sur la ligne des lancers francs. Mais contre toute attente, il en loupe un sur deux et le match se retrouve à une possession d'écart (3 points en faveur de Miami). Les chances d'Indiana restent cependant faibles, ils doivent s'y reprendre à plusieurs fois, prendre des temps morts et les dernières secondes s'égrennent.
    Et c'est alors le miracle… À la dernière seconde, Paul George est TRÈS LOIN derrière la ligne des 3-points (à 32 feet du panier, cf. photo ci-contre, soit près de 10 mètres !) mais il tente un shoot désespéré et celui-ci rentre à 0.7 secondes de la fin blink !! Après ce shoot incroyable qui leur a permis d'arracher la prolongation, les Pacers restent sur cette bonne lancée et ont environ 3 points d'avance pendant la prolongation, mais se font à nouveau égaliser à environ 50 secondes de la fin à cause d'une faute qu'ils auraient pu éviter. Miami reprend l'avantage à 11 secondes, mais commet également une faute qui coûte 3 points, ce qui permet à Paul George de mettre son équipe en tête d'un petit point à 2.2 secondes de la fin.
    Il reste donc une action, et Indiana n'a qu'à bien défendre. Mais pourtant ils laissent le ballon à Lebron James qui s'infiltre dans la raquette sans opposition et qui dépose le ballon dans le panier dans le même dizième que celui-ci s'allume pour signifier la fin du match (après plusieurs ralentis, c'était un peu plus large, un ou deux dizièmes de seconde, car ce qui compte c'est lorsque la balle quitte la main). Lebron James termine à 30 points, 10 rebounds, 10 assists, et ce "triple-double" est le 9ème de sa carrière en playoffs. Il est désormais cinquième ex-eaquo dans ce classement, à deux triple-double de la deuxième place (11). La première place de Magic Johnson (30 wink2 !) semble inatteignable…

    Game 2 : encore un match serré, mais cette fois avec de temps en temps une avance plus conséquente pour Indiana (10 points en fin de premier quart-temps, 13 points vers la fin du deuxième), aussitôt compensée par une bonne série de Miami. En fait, les Pacers ont pratiquement toujours mené, mais le Heat égalisait (ou presque) peu de temps après, ce qui fait que le dernier quart-temps commence à 76 - 74. Au milieu de cette dernière période, Miami semble avoir trouvé la solution avec une avance de 4 points (la plus grande du match pour eux), mais c'est au tour d'Indiana de revenir et le match se retrouve une nouvelle fois à égalité à moins de 3 minutes de la fin.
    À 47 secondes de la fin, le score de 95 - 93 pour Indiana, balle à Miami, et la probabilité d'une nouvelle prolongation est assez forte. Mais David West intercepte une passe de Lebron James (de manière assez chanceuse, et sans profiter ensuite de ce turnover). Et à 17 secondes de la fin (toujours 2 points d'écart), Lebron James perd la balle une seconde fois en trente secondes ! C'est presque un cadeau pour Indiana, qui méritait néanmoins d'emporter ce second match.

    Lebron James
    Getty Images / Streeter Lecka
    Game 3 : le Heat de Miami a décidé de faire quelques ajustements après la défaite à domicile du Game 2. En particulier en donnant un rôle plus "post" (pas de bonne traduction sous la main… wink) à leur vedette Lebron James. Et cela a parfaitement marché, puisqu'après avoir mené de 4 points en fin de premier quart-temps, l'écart est passé à 14 points à la mi-temps (James marquant 12 points dans ce second quart-temps). Les 70 points marqués en première mi-temps constituent un record pour Miami en playoffs (et la dernière fois qu'une équipe l'a fait, c'était en 2007). Les Pacers sont revenus à 7 points dans le troisième, mais ce rebond n'a pas duré, puisque Miami était à 21 points d'avance dans les premières minutes du quatrième… La fin du match a été sans suspense, laissant Indiana sur une cuisante défaite à domicile (de 18 points…) et permettant à Miami de reprendre l'avantage du terrain.

    Game 4 : match très semblable au Game 2 dans son déroulement, avec Indiana prenant une certaine avance aussitôt comblée par Miami. Mais globalement, les trois stars du Heat (James / Bosh / Wade) ont été mauvais au shooting toute la soirée, terminant sur un score à eux trois de seulement 14 sur 39. Et après que Miami ait fait une remontée entre la fin du troisième quart-temps et le début du quatrième, leur permettant de prendre brièvement la tête de 3 points, ils ont été ensuite très mauvais sur le reste de cette dernière période, les Pacers terminant le match sur un break de 16-6. Quand à Lebron James lui-même, il a du finir le match (la dernière minute) sur le banc, éliminé par 6 fautes (dont 4 dans le dernier quart-temps). À noter, qu'il en était à seulement 5 fautes AU TOTAL pendant les 5 premiers matchs à l'extérieur de tous ces playoffs avant ce soir… hmm

    Game 5 : une première mi-temps plutôt controlée par les Pacers (4 points d'avance en fin de chaque quart-temps), mais le match s'est clairement joué sur le troisième : Miami a d'abord commencé avec un 7-2, puis Lebron James a pris le match à son compte… et Indiana ne s'en pas remis. Il faut dire que Lebron James (cf. photo de gauche) a tout simplement été impérial dans ce seul quart-temps : il marque 16 points (sur ses 30 sur le total du match), et en comptant ses assistances, il est responsable, directement ou indirectement, de 25 des 30 points de son équipe blink ! En face, Indiana ne marque que 13 points (soit 3 points de moins que le seul James… siffle), et ce 30-13 au troisième quart-temps suffit à tuer le match (et peut-être la série tout entière, tant la tâche parait désormais difficile pour les Pacers). L'écart a été à un moment de 20 points dans le quatrième, et le match se termine sur une nette victoire 79 - 90 pour Miami.

    Game 6 : une copie presque parfaite du match précédent, mais dans l'autre sens. En effet, il n'y avait qu'un seul point d'écart à la mi-temps, mais Indiana a dominé le troisième 15 - 29, soit 14 points d'écart dans ce seul quart-temps, exactement comme Miami l'avait fait de 17 points lors du Game 5. Et cet écart a été décisif, puisque le match se termine 77 - 91, soit justement ces 14 points d'écart.

    Game 7 : cette fois, c'est au second quart-temps que c'est décidé le match, puisqu'il a été remporté 16 - 33 par Miami. Dès lors, il n'y avait plus guère de suspense, et l' écart a même encore augmenté en fin de rencontre (76 - 99 à la fin). Miami accède ainsi à sa 3ème finale NBA consécutive (la quatrième de leur histoire).
  • => San Antonio Spurs - Memphis Grizzlies

    Game 1 : un match sans suspense, dominé de bout en bout par San Antonio. Emmenés par un bon Tony Parker (qui devait se racheter après son dernier match médiocre), les Spurs ont commencé par une avance de 17 points dès le premier quart-temps, 14 points à la mi-temps. Et si Memphis a réussi à revenir jusqu'à un déficit de seulement 6 points vers la fin du troisième, l'espoir n'a pas duré longtemps, et toute la fin du match a été jouée "en roue libre" par les remplaçants des deux côtés.
    À noter la performance de San Antonio à 3-points (14 réussis au total, record de la franchise en playoffs).

    Game 2 : bien plus intéressant oui !! En effet, si le scénario semblait le même à la mi-temps (15 points d'avance pour San Antonio, grâce à un 13-0 dans les dernières minutes du second quart-temps), la suite a été différente. Pourtant les Spurs augmentent encore leur avance en début de troisième quart-temps (jusqu'à 18 points), grâce à un incroyable Tony Parker qui fait la passe décisive ("assist") sur les 7 premiers paniers de la seconde mi-temps (il terminera le match avec 18 assists, record personnel en playoffs battu de 4… blink), et qui marque lui-même les deux suivants.
    Tony Parker
    AP Photo / Danny Johnston
    Mais après avoir totalement contrôlé le match pendant 2 quarts-temps et demi, il faut que Parker se repose. Et pendant qu'il est sur le banc, les Grizzlies marquent un 16-6 et reviennent à 8 points. L'écart remonte à 13 avec le retour de Parker sur le parquet, mais il semble alors perdre son adresse, ratant 5 shoots consécutivement. Cela va permettre à Memphis de faire un incroyable comeback dans les 8 dernières minutes (15-2), et d'arracher finalement la prolongation (85 - 85).
    Une prolongation marquée en particulier par deux bons paniers de Tim Duncan, revenu en jeu après avoir du rester sur le banc une bonne partie de la seconde mi-temps à cause d'un problème de fautes. Et San Antonio s'impose finalement 89 - 93, menant la série 2-0.

    Game 3 : on attendait une réaction des Grizzlies pour ce premier match à Memphis, et on l'a eu, en particulier avec une entame de match de folie. En face, les Spurs semblaient un peu endormis, concédant 8 pertes de balles dans le premier quart-temps (dont 4 par le seul Tony Parker…), et ne shootant qu'à un misérable 21%. Résultat : 16 points d'avance pour Memphis à la fin de ce quart-temps (écart maximal de 18 points). Le second quart-temps est l'occasion d'une lente remontée des Spurs (-4 à la mi-temps), tandis qu'il restent à distance pendant tout le troisième (-1). Sur la toute première action du quatrième (un enchaînement de passes visiblement préparé pendant le changement de côté et bien réalisé pour un 3-points), San Antonio prend enfin la tête pour la première fois du match, et va même compter jusqu'à 6 points d'avance. Mais globalement, ce dernier quart-temps est très équilibré (aucune avance de plus de 2 points dans les huit dernières minutes), et c'est presque sans surprise que l'on accède à la prolongation (la seconde consécutive dans cette série, et la 5ème pour San Antonio dans ces playoffs). 86 - 86.
    Et comme lors de la prolongation du game 2, c'est Tim Duncan (décidément au meilleur de sa forme à plus de 37 ans… roll) qui prend le contrôle en marquant les 5 premiers points de cette prolongation. Les Memphis Grizzlies ne reviendront plus. Les Spurs scorent 8 de leurs 10 shoots (Duncan 7 points, Parker 5 et Splitter 6), et terminent le match avec une avance de 11 points (104 - 93), ce qui est un écart plutôt rare pour une prolongation de 5 minutes… San Antonio semble désormais bien parti pour revenir en Finales NBA : en effet, sur les 107 séries de l'histoire avec un score de 3-0, aucune n'a vu un comeback de l'équipe menée… siffle

    Game 4 : c'est cette fois San Antonio qui a réalisé le meilleur début de match, menant de 10 points à la fin du premier quart-temps. Puis Memphis est un peu revenu, et l'écart s'est stabilisé vers 6 points (c'est d'ailleurs l'écart à la mi-temps) tout le long du match. Il y a bien eu un sursaut des Grizzlies en fin de match (jusqu'à seulement 3 points de déficit à une minute de la fin), laissant espérer un peu les spectateurs, mais honnêtement on n'a jamais crû les Spurs vraiment en danger.
    La faute à une performance exceptionnelle d'un joueur non moins exceptionnel : Tony Parkerfier
    Le français (cf. photo plus haut), véritablement inarrêtable ce soir, a commencé par rentrer 14 de ses 18 premiers shoots, et termine avec 15/21 (plus 1/1 à 3-points, et 6/6 aux lancers francs). Au total, 37 points roll, meilleure performance de sa carrière en playoffs (et également record pour lui sur l'ensemble de la saison). San Antonio évite donc la désillusion de l'année dernière (voir NBA Playoffs 2011-2012) où ils menaient 2-0 contre Oklahoma City à ce même stade de la compétition avant de perdre 4 matchs consécutifs et d'être finalement éliminés. Ils atteignent pour la 5ème fois la Finale NBA, la première depuis la saison 2006-2007 (ils ont remporté le titre les quatre autres fois). Et ce sera également la quatrième finale ensembles pour le trio Duncan / Parker / Ginnobili.
    Pour Memphis, c'est la meilleure saison de leur histoire (première fois en finale de Conférence) qui se termine sur ce "sweep" (notons qu'ils avaient aussi été sweepés par les mêmes Spurs lors de leurs premiers playoffs en 2004). C'est également le premier sweep en finale de Conférence depuis 2003 (et depuis 2001 à l'ouest). Du coup, les Spurs vont pouvoir se reposer pendant une semaine entière (début des Finales le 6 juin).

Finals

Encore un "sweep" pour les San Antonio Spurs, le second en trois tours dans ces playoffs, alors que l'on pensait plutôt que Memphis allait pouvoir leur causer quelques problèmes. Mais Tony Parker et Tim Duncan étaient tous les deux au plus haut sommet de leur art.
Les Spurs accèdent donc à leur 5ème Finale NBA, sachant qu'ils ont gagné les quatre autres (1999, 2003, 2005, 2007) auxquelles ils ont participé.

Lors de leur dernier titre, pour la saison 2006-2007, ils ont battu en finale Cleveland, dans laquelle se trouvait un certain Lebron James… Et ce sera encore lui l'adversaire numéro 1 des Spurs lors de ces finales 2012-2013, cette fois avec sa nouvelle équipe de Miami.
Le Miami Heat, qui a eu quelques difficultés à se débarrasser d'Indiana en finale de conférence Est (7 matchs), sera sans aucun doute l'équipe la plus difficile que San Antonio ait rencontré en finale NBA (même s'il n'est jamais facile de remporter un titre, et encore moins quatre…), d'autant que c'est Miami qui aura l'avantage du terrain.

Miami, tenant du titre, accède à sa 3ème finale CONSÉCUTIVE (perdue en 2011, gagnée l'année dernière, et quatrième au total pour la franchise), et sera logiquement favori. Il faudra que l'ensemble des Spurs (mais surtout Parker et Duncan) jouent à leur meilleur niveau pour empêcher le doublé, car on ne doit pas espérer une contre-performance de James.
NBA Finals 2012-2013
Miami Heat
66 - 164
Top performers Game 7
Tim Duncan : 24 Points, 12 Reb
2 Ast, 4 Stl, 1 Blk
LeBron James : 37 Points, 12 Reb
4 Ast, 2 Stl, 0 Blk
Game 1 : Sa 92, Mia 88
Game 2 : Sa 84, Mia 103
Game 3 : Mia 77, Sa 113
Game 4 : Mia 109, Sa 93
Game 5 : Mia 104, Sa 114
Game 6 : Sa 100, Mia 103
Game 7 : Sa 88, Mia 95
RésuméFiche…
San Antonio Spurs
58 - 243

Conclusion


Lebron James MVP
AP Photo / Lynne Sladky
Le Miami Heat conserve donc son titre, le troisième pour la franchise après ceux de 2006 et 2012. Ils deviennent également la quatrième équipe seulement à revenir d'un 2-3 pour remporter une Finale (depuis 1985, date de l'instauration du "format 2-3-2" en Finale).
C'est le premier "repeat" (deux titres consécutifs) depuis les Lakers saisons 2008 et 2009, et la première défaite des Spurs en Finale NBA (sur 5 disputées).

Sans surprise, Lebron James est élu MVP des Finales pour la deuxième année consécutive (cf. photo : le trophée NBA déjà dans les bras, il se voit remettre le "Bill Russell Trophy" de MVP, par Bill Russell himself wink2). Une récompense largement méritée car après avoir été peu inspiré pendant les trois premiers matchs de la série, il a dominé de sa classe les quatre derniers. D'ailleurs, ses 37 points marqués dans le Game 7 égalisent le record NBA des points marqués en Game 7 de Finales (qui datait de 1957…). Rappelons également que James avait déjà été élu MVP de la saison 2012-2013 le mois dernier. Il rejoint ainsi un clan très fermé de 3 joueurs seulement ayant été "double-MVP" (saison et Finales) plusieurs fois : lui (saisons 2011 et 2012 donc), Larry Bird (saisons 1983 et 1985) et Michael Jordan (saisons 1990, 1991, 1995 et 1997).
(Note : le trophée "MVP des Finales" n'existe que depuis la saison 1968-1969).

Pour les San Antonio Spurs, leur belle saison s'achève sur un goût amer, surtout après avoir été si proches du titre lors du Game 6 (voir Résumé). Il leur a fallu 6 ans pour revenir en Finale, et on peut se demander s'ils auront une autre occasion dans les années prochaines, en particulier si c'est la fin du trio magique "Duncan/Parker/Ginobili". Manu Ginobili, 36 ans, est en fin de contrat et il n'est pas sûr que San Antonio veuille le prolonger (ni que lui-même ait envie de continuer). Quant à Tim Duncan, il a certes une année supplémentaire de contrat prévue, mais il aura 38 ans la saison prochaine, et il serait sans doute temps que l'équipe se rebâtisse sur des joueurs plus jeunes. En revanche, Tony Parker a encore quelques années devant lui et restera le patron. Mais pour lui aussi, la saison se termine mal. Après avoir réalisé probablement sa meilleure saison en NBA sur un plan personnel, il finit par une piètre statistique de 3 sur 12 au shoot (Game 7), suivant un Game 6 à seulement 6 sur 23. Bien sûr, on peut toujours dire qu'il était légèrement blessé (élongation à la cuisse), mais son degré de fatigue lors de ces deux derniers matchs montrent bien qu'il ne pourra pas garder un tel rythme de jeu bien longtemps…
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