Game 1 : aucun problème pour
San Antonio pour ouvrir la finale de la Conférence Ouest. Les Spurs se sont fait un peu peur au milieu du 3
ème quart-temps, étant menés de quelques points pour la première fois du match, mais cela n'a duré que quelques minutes, reprenant une avance de 7 points au début du dernier quart. Et cet écart n'a alors cesser d'augmenter. Tony Parker n'a pas marqué beaucoup, mais a néanmoins fait
quelques actions spectaculaires en première mi-temps, il n'a en tout cas pas semblé gêné par sa blessure.
C'est le 9
ème "match 1" consécutif remporté par San Antonio (sur ces 3 dernières saisons), le record est à 11 (et ne pourra donc être atteint ou battu que s'ils vont en playoffs l'année prochaine)…
Game 2 : véritable
humiliation pour Oklahoma City, qui subissent leur plus grosse défaite en playoffs de toute l'histoire de la franchise (112-77). Et pourtant
San Antonio a joué tout le dernier quart-temps avec uniquement leurs remplaçants. Attention cependant : il y a deux ans, dans cette même finale de Conférence Ouest, SAS menait aussi 2 matchs à zéro et c'est finalement OKC qui l'avait emporté 4-2.
Game 3 : premier match à Indianapolis, et premier match pour
Serge Ibaka (Ind), absent lors des deux précédentes rencontres sur blessure. Et cela s'est vu dès le début du match, le
Thunder semblant beaucoup plus présent, que ce soit en attaque ou en défense. Les tirs à trois points (en particulier ceux de Ginobili) ont permis aux Spurs de surnager jusqu'à la mi-temps, mais cela ne pouvait pas durer tout le match, d'autant que Tony Parker n'était pas dans un grand soir (et bien mieux défendu que précédemment).
Game 4 :
match étrange à
Oklahoma City, en particulier à partir du troisième quart-temps. San Antonio jouait pourtant plutôt mieux que dans le match 3 (y compris Tony Parker), mais le Thunder à augmenté son avance progressivement, volant des balles, bloquant des shoots, et comptait à un moment
27 points d'avance…
On n'était pourtant qu'au milieu du troisième quart-temps, il restait donc beaucoup de temps, mais le coach Gregg Popovich a alors décidé de
faire sortir TOUTE son équipe type, et de faire entrer une équipe composée entièrement de remplaçants (et c'était même plutôt une "équipe C" qu'une "équipe B" car même la doublure habituelle de Tony Parker n'était pas sur le terrain, seul le français Boris Diaw faisait vraiment partie de l'équipe B habituelle). Et on n'a plus revu les Parker, Duncan, Ginobili, Leonard et consorts de tout le match (près du tiers donc…). D'autant que ces remplaçants (dont certains complètement inconnus) ont parfaitement profité du temps de jeu qui leur était exceptionnellement donné puisqu'ils réduisent l'écart à environ 16 points, et même 12 en fin de match. C'est la 9
ème défaite consécutive de San Antonio sur le parquet du Thunder (saison régulière et playoffs).
Game 5 : encore un "
blowout" (large avance de l'une des équipes) dans cette série. Il y avait égalité à la fin du premier quart-temps, mais les
Spurs ont pris 10 points d'avance dans le second. Et 10 de plus au troisième, et 8 au quatrième (soit une avance finale de 28 points). Cette fois, ce sont les deux équipes qui ont fait jouer leurs remplaçants sur toute la fin du match. Pour l'instant,
tous les matchs ont été largement gagnés à domicile (la moyenne des écarts sur ces matchs est de 20.4 points), et cela ne m'étonnerait pas que cela se prolonge jusqu'au match 7. Et pour être honnête, cette finale de Conférence Ouest est pour l'instant assez chiante à regarder…
Game 6 : Aaaahhh…
ENFIN un match intéressant dans cette série
!! Il a fallu que je traite cette finale de "chiante" dans le paragraphe ci-dessus pour que l'on ait enfin droit à un match serré et passionnant. En fait, il y avait eu 23 changements de leader (ou égalité) EN TOUT sur les 5 premiers matchs, et
31 sur ce seul match 6
… Pourtant cela a commencé 'comme attendu' : petite avance de l'équipe à domicile au premier quart-temps, et 7 points d'avance pour OKC à la mi-temps. Sachant que Tony Parker a alors
déclaré forfait pour toute la seconde mi-temps à cause d'une blessure à la cheville, on ne donnait pas cher de San Antonio. Mais les Spurs se sont appuyés sur leur principale force : le banc des remplaçants. Et en particulier l'autre français,
Boris Diaw, qui comme lors du match 4 a réalisé une performance d'exception. Il termine à
26 points, soit la deuxième meilleure performance de l'histoire pour un membre du banc dans un match décisif. Du coup, les Spurs ont dominé le troisième quart-temps de 17 points (!), prenant donc 10 points d'avance à l'amorce du dernier. Et l'écart est même monté jusqu'à 12 dans ce quatrième. On était cependant loin des +20 points des précédents matchs, et le Thunder est progressivement revenu, jusqu'à une
égalité à quelques secondes de la fin. San Antonio a eu la dernière possession et l'occasion de clore le match, mais Ginobili a échoué :
prolongation (la 9
ème de ces playoffs, après les 8 du premier tour). Cette prolongation (qui ne dure que 5 minutes en NBA) a été dominée par les
San Antonio Spurs, lesquels s'offrent donc le fameaux "
rematch" de la finale perdue l'année dernière… À noter que c'était du coup probablement le dernier match du légendaire
Derek Fischer (39 ans).