Super Bowl XLV 2010-2011
: Pittsburgh Steelers - Green Bay Packers
Présentation
NFL.com C'est le match des "grandes équipes" :
neuf titres au Super Bowl sont en effet réunis sur le terrain (6 pour Pittsburgh, 3 pour Green Bay).
Ce Super Bowl se déroule au Texas, qui est vraiment l'État du football américain : là-bas, même les matchs de collège peuvent réunir 45 000 spectateurs ! On s'attend donc à une excellente ambiance dans le stade.
Parlons-en, justement, de ce stade, le "
Cowboys Stadium" à Arlington, dans la banlieue de Dallas.
Inauguré le 27 mai 2009 (premier match officiel des Dallas Cowboys le 21 août de la même année), et ayant coûté (selon la rumeur) plus
d'un milliard de dollars, c'est le
stade ultime et de toutes les démesures. Ultra-moderne, c'est une véritable
œuvre d'art.
Non seulement c'est l'un des plus grands dômes jamais construits (
cf. photo de droite), mais il comporte en son sein (en plein milieu) un écran géant qui est actuellement
le plus grand écran HDTV jamais installé au Monde : d'une longueur de près de
50 mètres sur une hauteur de plus de
20 mètres, c'est carrément le
double d'un court de tennis !!
(
autres chiffres : 10 millions de leds, poids de 600 tonnes, coût de $40 millions…).
L'image de gauche ci-dessous en donne un aperçu : NON, ce
n'est pas un photo-montage
, l'écran couvre RÉELEMENT l'espace depuis les 20 yards jusqu'aux 20 yards adverses, c'est hallucinant…
NFL.com Le stade peut contenir jusqu'à 95 000 spectateurs (à peu près), mais environ 105 000 sont attendus ce dimanche à Dallas (les 10 000 autres étant conviés à regarder le match à l'extérieur sur un écran géant, en payant tout de même $200 la place…).
(
Note : à l'intérieur, il faut débourser au moins $1500).
Ce qui a fait dire à certains qu'il y aura
plus de monde au stade qu'à Green Bay ! En effet, Green Bay est la franchise de la NFL dont la ville est la moins peuplée : il n'y a que 101 000 habitants à Green Bay.
(
Note : c'est également la seule franchise, par dérogation spéciale, à n'être pas la propriété d'un milliardaire ; elle est en "propriété collective", comme le Real Madrid en Europe).
Côté sportif, les Steelers ont remporté 7 des 9 dernières rencontres contre les Packers, mais depuis 2001, les deux équipes ne se sont rencontrées
que 2 fois (2004 et 2009, 2 victoires pour Pittsburgh), et le dernier match fut
épique (37-36 pour Pittsburgh, les deux quaterbacks
Aaron Rodgers et
Ben Roethlisberger combinant à eux deux pour 886 yards à la passe).
La totalité des experts, même s'ils sont partagés sur le vainqueur final, s'attendent à
un match serré.
L'expérience est évidemment du côté de Pittsburgh, mais le "
momentum" est du côté de Green Bay (qui ont gagné tous leurs matchs à l'extérieur dans ces playoffs 2011). Reste à savoir comment la jeune équipe des Packers pourra gérer
la pression de cette période (la presse, les évènements organisés autour, etc), qui pourrait se transformer en une excitation excessive, voire une distraction.
En tout cas, les Green Bay Packers sont donnés
favoris de 2 ou 3 points.
Getty Images / Rob Carr Notes diverses :
- Pour la première fois de l'histoire, il n'y a pas de "cheerleaders" au Super Bowl. En effet, les deux équipes font partie de celles qui n'en ont pas. Dommage… (cela fait partie du folklore).
- L'arbitre du match est Walt Anderson, 15 saisons, 13 matchs de playoffs.
- Dernière minute : en voulant absolument battre le record de spectateurs, l'organisation a été dépassée par les évènements et n'a pas pu finir à temps la mise en place de sièges supplémentaires ; résultat il manque environ 1250 sièges. La NFL a réussi à "replacer" 850 fans, mais 400 d'entre eux, après avoir fait 1h30 de queue, ont eu la surprise de se voir dire que leur ticket à $800 ne pouvait être honoré !!
La NFL leur a proposé un remboursement à trois fois le prix (soit $2400), plus un ticket gratuit pour l'année prochaine, mais ils doivent regarder le match sur des écrans…
Pour info, résumé complet des playoffs de cette année :
NFL Playoffs 2010-2011.
Premier quart-temps : mauvais départ pour Pittsburgh
AP Photo / Lynne Sladky Après trois drives infructueux (2 pour Pittsburgh, 1 pour Green Bay), le second drive des Packers est enfin couronné de succès puisqu'après avoir parcouru près de
80 yards (en 9 actions successives), ils ouvrent le score grâce à une passe quasi-parfaite de Aaron Rodgers pour
Jordy Nelson (29 yards), avec une jolie réception par-dessus l'épaule (
cf. photo de droite ci-dessus).
0 - 7 Green Bay.
Sur
l'action suivante, les Steelers récupèrent le ballon près de leur ligne d'embut à cause d'une pénalité contre eux. C'est l'occasion d'une grosse pression pour la défense des Packers. Et Ben Roethlisberger voit justement son bras
bloqué par un défenseur de Green Bay au moment de lancer une passe profonde. Du coup, cette passe (bien trop courte) est
interceptée par
Nick Collins, qui retourne pour 37 yards et un touchdown (
cf. photo de gauche). En
24 secondes de temps de jeu, les Steelers se retrouvent donc menés de
deux touchdowns…
0 - 14 Green Bay.
Heureusement pour le spectacle (et le suspense), sur le drive suivant, à cheval sur la fin du premier et le début du deuxième quart-temps, les Steelers vont enfin construire une
possession offensive digne de ce nom…
Deuxième quart-temps : encore une erreur
Getty Images / Mike Ehrmann Ce long premier drive du second quart-temps va durer plus de 7 minutes (dont 3 à la fin du premier quart-temps) et comporter 13 actions. Malheureusement, les Steelers se voient bloqués à seulement 15 yards de l'embut et doivent se contenter d'un
field-goal de 33 yards. Mais au moins, l'attaque de Pittsburgh se réveille…
3 - 14 Green Bay.
La défense des Steelers permet de récupérer très vite la possession, et de nouveau l'attaque de Pittsburgh progresse. Mais Roethlisberger tente une passe vers Mike Wallace et se fait
intercepter une seconde fois, par le safety
Jarrett Bush, qui a parfaitement lu l'action, et plonge pour couper la course du ballon de justesse (
cf. photo de droite). Ce
nouveau turnover contre Pittsburgh permet à Aaron Rodgers, quatre actions plus tard, de trouver
Greg Jennings pour un second touchdown à la passe (21 yards), plaçant Green Bay sur une confortable avance de
18 points.
3 - 21 Green Bay.
Getty Images / Doug Pensinger Il reste 2'24" à jouer, et ce dernier drive de la première mi-temps est pour Pittsburgh. Les Packers viennent de perdre
deux de leurs trois meilleurs défenseurs sur blessure (les blessures ont été nombreuses pour eux tout au long de la saison), et les Steelers
en profitent immédiatement, changeant leur alignement, et conduisant un drive de
77 yards (en 7 actions) qui se termine par un touchdown de 8 yards à la passe vers le vétéran (36 ans)
Hines Ward (
cf. photo de gauche). Cela ramène l'écart à la mi-temps à 11 points, ce qui laisse le match plus ouvert.
10 - 21 Green Bay.
Globalement, à part peut-être sur le dernier drive, la défense des Green Bay Packers
a été excellente dans cette première mi-temps, provoquant déjà
deux turnovers qui ont coûté 14 points aux Steelers, et qui font la différence. Sans ces deux interceptions, le match serait serré, voire légèrement à l'avantage de Pittsburgh (d'ailleurs,
ils sont devant dans les statistiques, 204 yards gagnés contre 174 pour Green Bay, 19 minutes de possession contre 11)…
Mi-temps
AP Photo / Charlie Krupa Virage à 180° pour le "
halftime show" par rapport à l'année dernière (et plus généralement, les années précédentes). Alors que l'on avait des "papys du rock" l'année dernière, c'est une
bande de jeunes qui assurent le spectacle cette année : les
Black Eyed Peas, accompagnés de deux invités de leur génération (
Slash et
Usher).
Un spectacle (de 12 minutes) bien conçu et organisé (comme toujours), avec près d'un millier de danseurs tout autour de la scène (changeant de configuration selon les morceaux), habillés de
combinaisons lumineuses ("
à la Tron") du
plus bel effet, et livrant une
chorégraphie digne des cérémonies d'ouverture des JO…
NFL.com / Gary A. Vasquez Les apparitions de Slash et Usher (et du groupe au début) profitent pleinement des aptitudes du stadium, de même que le spectacle dans son ensemble (l'écran géant étant mis à contribution plusieurs fois pour renforcer tel ou tel effet visuel).
Au final, un show
très agréable visuellement, mais qui
s'éloigne beaucoup des standards "musicaux" auxquels nous avait habitué le Super Bowl. On est
TRÈS LOIN des performances
d'artistes reconnus comme Prince, Phil Collins, Paul McCartney ou U2…
Sur ce Super Bowl 2011, le
seul musicien à "se produire" est le guitariste
Slash (des Guns 'N Roses), et lui, assure (
cf. photo de gauche). Contrairement aux autres (seul le chant est en direct, et malheureusement ça s'entend…
).
Bref, un joli spectacle de danse, mais un
piètre spectacle musical…
Espérons que la NFL ne continue pas à l'avenir à privilégier l'aspect visuel au détriment de l'aspect musical…
Troisième quart-temps : le début de la remontée
On espère tous
un retour des Pittsburgh Steelers, ne serait-ce que pour le suspense. Les statistiques historiques ne sont néanmoins pas en leur faveur, puisque le
déficit maximum à la mi-temps d'un Super Bowl remonté en seconde période est de
10 points (par les Redskins en 1988, et les Saints l'année dernière). Mais le bon drive de la fin du second quart-temps semble prometteur.
Getty Images / Jamie Squire De fait, après un blocage des Packers, les Steelers réussissent un bon premier drive dans cette mi-temps qui se conclue par un touchdown à la course de
Rashard Mendenhall (
cf. photo de droite).
Les Pittsburgh Steelers n'ont eu besoin que de 5 actions pour commencer un
tout autre match (rappelons que certains défenseurs des Packers sont "
out" sur blessure), l'avance de Green Bay ayant rapidement fondu à
4 points.
17 - 21 Green Bay.
Et le "
momentum" est clairement en faveur de Pittsburgh, puisque leur défense réussit à limiter l'attaque des Packers à
un seul first-down sur tout ce troisième quart-temps. Et cela, malgré le fait que leur défenseur vedette,
Troy Polamalu, fait
globalement un mauvais match (il sera impliqué, en mal, sur tous les touchdowns adverses du match).
(
Note : dans les dernières secondes de ce troisième quart-temps, Green Bay "
challenge" (demande la révision vidéo) une action qui aurait pu tuer le match ; mais la passe de Rodgers demeure incomplète après révision des arbitres).
Quatrième quart-temps : un retour miraculeux ?
US Presswire / Mattew Emmons Malheureusement, ce "
good feeling" pour Pittsburgh est annihilé sur la
toute première action du quatrième quart-temps. Le running-back
Rashard Mendenhall, auteur du touchdown de l'espoir quelques minutes plus tôt, et pourtant réputé très sûr (2 fumbles seulement en 347 courses cette saison), est pris en sandwich entre Ryan Pickett et Clay Matthews et commet un
fumble (
cf. photo de gauche), ce qui constitue le
3ème turnover du match contre Pittsburgh…
Et les Packers vont de nouveau convertir ce turnover en 7 points supplémentaires.
Aaron Rodgers réussit d'abord une longue passe vers Jordy Nelson (38 yards), puis se connecte avec
Greg Jennings pour un touchdown de 8 yards (le
deuxième de la soirée pour Jennings, le
troisième pour Rodgers).
17 - 28 Green Bay.
Les Steelers ne semblent pas trop affectés par cette nouvelle perte de balle, et sans paniquer, se remettent au travail. Sept actions plus tard, et après avoir remonté une bonne partie du terrain, Ben Roethlisberger lance une superbe et longue passe sur la gauche, et trouve
Mike Wallace dans l'embut pour un touchdown de 25 yards (
cf. photo de droite ci-dessous).
Getty Images / Jonathan Daniel Le score est donc désormais
23 - 28 et Pittsburgh décide alors très logiquement de tenter une
transformation à deux points : dans ce contexte de fin de match, être mené de 4 ou 5 points revient au même, et il vaut mieux essayer de revenir à un field-goal d'écart. Ce choix
s'avère payant grâce à une excellente feinte de Roethlisberger (qui trompe tout le monde, même le réalisateur) avant de donner à Antwaan Randle El pour une petite course sur la gauche.
Du coup, nous sommes à la moitié du quatrième quart-temps et les Steelers ne sont plus qu'à un field-goal des Packers, soit
le plus petit écart depuis le début du match.
25 - 28 Green Bay.
Il faut maintenant que la défense de Pittsburgh réussisse à
bloquer Green Bay sur le drive suivant afin d'avoir une chance d'effectuer
un dernier drive pour arracher la victoire. C'est partiellement fait, car malgré que
Aaron Rodgers soit excellent sur ce dernier drive des Packers, réussissant 5 passes sur 6 tentées, dont une de 31 yards sur une troisième tentative, Green Bay doit se contenter d'un
field-goal, reprenant 6 points d'avance, mais laissant la possibilité à Pittsburgh de gagner le match à la dernière seconde.
25 - 31 Green Bay.
Getty Images / Mike Ehrmann Les Packers ont consommé près de 5 minutes et demi de temps, mais il reste
2'07" et
Ben Roethlisberger se retrouve avec
un touchdown à marquer (et pratiquement tout le terrain à remonter) pour remporter sa troisième bague de champion.
C'est à dire EXACTEMENT la même situation que
2 ans plus tôt contre les Arizona Cardinals (voir
Super Bowl XLIII 2008-2009). À Tampa il y a deux ans, cela avait donné un drive mémorable de 78 yards, pour une victoire des Steelers dans les dernières secondes grâce à Santonio Holmes.
Nul doute que Roethlisberger est capable de réaliser une nouvelle fois cet exploit (il a déjà un grand nombre de ces "
winning-drives" au dernier quart-temps), et d'ailleurs, sans revenir aussi loin que le Super Bowl 2009, il a déjà mené un tel drive il y a
seulement deux heures contre cette même équipe de Green Bay dans les deux dernières minutes de la première mi-temps (77 yards gagnés pour un TD, en 1'45").
Mais le miracle
n'a pas lieu cette fois : les deux premières passes permettent de progresser (en consommant déjà beaucoup de temps), mais les trois tentatives suivantes sont
incomplètes, la dernière vers Mike Wallace étant presque interceptée par
Tramon Williams (
cf. photo de gauche), et les Green Bay Packers n'ont plus qu'à mettre un genou à terre pour laisser s'écouler les dernières secondes…
Score Final |
| |
Pittsburgh Steelers | Green Bay Packers |
25 | 31 |
Conclusion
US Presswire / Mark J. Rebilas L'équipe la plus expérimentée (Pittsburgh) a finalement scellé son propre destin en commettant
3 turnovers qui ont été tous trois
convertis en touchdowns par l'adversaire, soit
21 points encaissés à cause de ces erreurs. Les pénalités contre eux ont également souvent annulé des actions importantes. Au contraire, la jeune équipe de Green Bay a parfaitement su gérer l'avance obtenue tôt dans le match, et n'a pas concédé de turnover.
Du côté des quaterbacks,
Ben Roethlisberger a une nouvelle fois fait un match
assez mauvais en Super Bowl, et heureusement qu'il s'est néanmoins bien resaisi en seconde mi-temps. En première mi-temps, il avait une évaluation catastrophique de
31.9 !!
Son évaluation de 118.0 en seconde période lui permet d'obtenir une moyenne de 77.4 sur le match, mauvaise, mais moins humiliante. Il termine avec 25 passes complétées sur 40, 263 yards, 2 TDs, mais surtout
2 interceptions coûteuses pour les Steelers (et il en est à 5 interceptions en 3 Super Bowls).
Son homologue,
Aaron Rodgers n'a pas été parfait mais n'a pas commis d'erreur, malgré le fait que Green Bay utilise ultra-majoritairement la passe (seulement 13 courses sur le match). Ses statistiques : 24 passes complétées sur 39, 304 yards et 3 TDs (évaluation de 111.5). Il est logiquement
élu MVP du match (
cf. photo de gauche).
À noter également pour Green Bay l'excellente performance en attaque de
Jordy Nelson : 9 réceptions pour 140 yards et un touchdown, meilleur joueur offensif des Packers. C'était déjà la révélation des matchs de playoffs (en 3 matchs, il a capté et gagné pratiquement la moitié de tout ce qu'il avait fait sur les 16 matchs de saison régulière !).
Les
Green Bay Packers, coachés par
Mike McCarthy (
cf. photo de droite ci-dessous) remportent leur 4
ème Super Bowl (en 5 participations), leur 13
ème titre en tout (9 avant l'ère Super Bowl). Ce n'est que la deuxième fois qu'une équipe classée n°6 dans sa Conférence remporte le Super Bowl (Pittsburgh en 2005).
Getty Images / Al Bello Globalement, ce Super Bowl était
intéressant à regarder, surtout la fin du deuxième quart-temps et tout le quatrième, avec un certain suspense sur la fin. Mais par rapport aux années précédentes (dont le niveau était certes particulièrement élevé), force est de reconnaître qu'il
n'a pas été vraiment spectaculaire… En fait, il manquait surtout d'une ou deux
actions d'éclat : la plus longue action du match n'est
que de 38 yards. L'action la plus probante fut sans doute le retour d'interception de Nick Collins en fin de premier quart-temps (ainsi que la transformation à deux points qui nous donnait une fin de match serrée).
Notons enfin que plusieurs
problèmes extra-sportifs sont venus
gâcher un peu la fête à Dallas :
- les organisateurs ont eu beaucoup de mal à gérer les mauvaises conditions climatiques dans la semaine (tempête de neige assez exceptionnelle sur Dallas). En particulier, des morceaux de glace se détachant de l'énorme toit du stade sont tombés sur des passants et des travailleurs, faisant 6 blessés dont un grave, quelques jours avant le Super Bowl.
- les problèmes de sièges non installés dans le stade (voir plus haut, la fin du paragraphe "Présentation") ont obligé 400 fans à s'entasser dans des petites salles pour finalement regarder le match à la télévision. La NFL tente bien d'offrir des compensations, mais cela ne calmera certainement pas la colère des spectateurs floués.
- beaucoup critiquent fortement les dépenses pharaoniques engagées (dont une partie est payée par les contribuables, comme le passage au-dessus du stade de quatre F-18 de la Navy qui a coûté $450 000 pour 2 secondes, et en plus le toit du stade était fermé… ). D'une manière générale, l'inflation des prix a déplu, et pas seulement pour les places dans le stade : certaines places de parking étaient à $900 (!), tous les produits proposés dans le stade étaient très chers, etc…
Beaucoup commencent donc à demander à ce que le football américain reste un sport populaire, alors que la tendance actuelle des propriétaires de chaque équipe est plutôt de construire chacun ce genre de stade démesuré et très cher…
Rendez-vous la saison prochaine (à condition qu'un accord soit trouvé entre les propriétaires et les joueurs), le
5 février 2012 au
Lucas Oil Stadium de
Indianapolis, Indiana où aura lieu le
Super Bowl XLVI.
Bye-bye !!