C'était le match le plus attendu de ce premier tour (d'ailleurs l'audience TV a été excellente). Probablement à cause du retour de
Michael Vick. L'ancien quaterback vedette d'Atlanta revenait cette saison après 2 saisons d'absence (à cause de problèmes avec la justice…), et a réalisé une excellente saison avec Philadelphie. En face,
Aaron Rodgers, le quaterback de Green Bay ne jouait que son second match de playoff, mais on se
souvient encore du premier (la saison dernière, défaite 45-51 en prolongation contre Arizona, ce fameux match historique), où il n'avait pas démérité face à K. Warner.
L'avantage est pris par Green Bay en début de match, avec un touchdown de Rodgers dans les dernières secondes du premier quart-temps, puis un second (toujours à la passe) au milieu du deuxième. Philadelphie marque un FG en fin de deuxième, et à la mi-temps le score est de
14 - 3, dans un match qui semble déjà
dominé par les défenses. Le troisième quart-temps voit un TD (à la passe) de chaque côté, ce qui laisse le même écart (21 - 10). En début du dernier quart-temps, D. Akers
manque un deuxième field-goal (il en a déjà manqué un sur le premier drive de la partie), ce qui va avoir des conséquences en fin de match (car avec 2 FGs supplémentaires, les Eagles auraient pu gagner).
Getty Images / Al Bello À 4 minutes de la fin, Michael Vick marque lui-même le
touchdown de l'espoir pour les Eagles (une petite course de 1 yard), malheureusement la conversion à 2 points (qui aurait permis à Philadelphie ne n'être plus mené que d'un FG) échoue, malgré deux tentatives (car il y a une pénalité sur la première). Les Eagles restent donc menés de 5 points (
21 - 16), ce qui les oblige à marquer un touchdown sur un dernier drive au sommet du suspense. Après avoir bloqué les Packers (et le chrono, grâce aux temps morts) sur le drive suivant, Vick a l'occasion de réaliser ce drive victorieux avec encore 1'45" à jouer (donc très faisable…
).
Et ça marche plutôt bien puisque Philadelphie se retrouve à 27 yards de l'embut avec 44 secondes restantes. Mais alors qu'il y a
suffisamment de temps pour tenter 2 ou 3 actions (ou bien arrêter le chrono en jetant la balle, ce qui permet de préparer une tactique pour marquer ce touchdown dont ils ont besoin), Michael Vick (ou son coach) choisit de lancer
tout de suite une passe assez improbable, et il est
intercepté dans l'embut.
Un choix
assez bizarre (au minimum) qui clôt du coup le match et les espoirs des Eagles.
À part ce choix discutable en fin de match (sans oublier les 2 FGs manqués, même si le premier était difficile), on a vraiment l'impression que les Packers ont gagné ce match grâce à une
meilleure préparation. Leur
défense "
anti-Vick" était particulièrement au point, sackant le quaterback adverse à 3 reprises (
cf. photo). Au contraire, les Eagles n'ont sans doute pas assez prêté attention au running-back
James Starks (rookie, donc presque inconnu), qui a engrangé 123 yards en 32 courses dans ce match.