Super Bowl LIII 2018-2019
: New England Patriots - Los Angeles Rams
Présentation
USA Today / Kirby Lee Parmi les fans "ultras" des deux équipes, c'est à dire ceux qui suivent leur équipe d'année en année, parfois sur plusieurs générations, et qui sont donc forcément là ce soir pour la Grande Finale, on peut poser la question "
Have you been here before ?" ("avez-vous déjà été ici, au Super Bowl ?"). Les réponses vont forcément
diverger selon les équipes :
- "
all the time" sera la réponse des fans de
New England . C'est en effet pour eux la
11ème participation (record déjà établi lors de mes résumés antérieurs) de l'équipe, la 9
ème sous l'ère "Belichick-Brady" avec un bilan de
5-3 (note : on a tendance à oublier les deux précédentes défaites avant eux, saison 1985 et 1996).
- en revanche, la plupart des fans des
Rams répondront "
never in my life"
. Après avoir perdu une première fois lors de la
saison 1979 alors qu'ils étaient encore basés à Los Angeles, ils ne sont retournés que
deux fois au Super Bowl en tant qu'équipe de St. Louis : une victoire saison 1999 et une défaite saison 2001, cette dernière étant
précisemment contre New England et représentant la
première de la série pour les Patriots. Dans l'effectif de Los Angeles, seuls
4 joueurs vétérans (provenant d'autres équipes) ont déjà été à un Super Bowl : Aqib Talib, C.J. Anderson, Brandin Cooks et Sam Shields.
Donc
l'expérience est très clairement à l'avantage de New England
, et cela se constate également
en terme d'âge pour le quaterback et le coach. À 41 ans,
Tom Brady est le plus vieux quaterback à débuter un Super Bowl tandis que
Jared Goff est l'un des plus jeunes à 24 ans. Quant à
Bill Belichick, il cherche à devenir le plus vieux coach à gagner un Super Bowl (66 ans), lui qui a déjà les records de
40 matchs de playoffs et
30 victoires. En face,
Sean McVay n'a que la moitié de son âge (33 ans), et se retrouve le plus jeune coach de l'histoire en Super Bowl
.
Mercedes-Benz Stadium / Ryan Fleisher Du côté des
pronostics, les Patriots sont favoris de
2.5 points, et la majorité des paris sont dirigés vers eux. Mais
chose étrange, le principal organisme de côtation a ouvert les paris en donnant les Rams légèrement favoris. Du coup, les parieurs se sont précipités en misant beaucoup sur New England, et cela a duré
environ 15 minutes avant que la côte ne soit
inversée en faveur des Patriots.
On attend également
pas mal de points dans cette rencontre car Los Angeles était classé deuxième en nombre de points pendant la saison régulière (32.9 pts en moyenne) alors que New England était quatrième (27.3 pts). Pendant les playoffs, les Patriots étaient premiers (39.0 pts) et les Rams étaient troisièmes (28.0).
En revanche, on ne prévoit
pas un grand écart entre les deux équipes à cause de leur historique en Super Bowl : les deux derniers SBs disputés par les Rams ont été de courtes victoires ou défaites, et pour ce qui en est des Patriots, leurs 8 SBs de l'ère Brady-Belichick se sont
TOUS décidés par 8 points au plus (en fait leur moyenne de marge sur ces 8 SBs est de 4.3 points, alors que la moyenne de marge sur les 44 autres SBs est de 15.8 !!
).
Enfin, pour terminer cette présentation, rappelons qu'en cas de victoire New England rejoindrait les Pittsburgh Steelers comme équipe
la plus titrée (
6), mais qu'en cas de défaite ils deviendraient seuls la franchise à avoir
perdu le plus de Super Bowls avec 6 également (ils partagent pour l'instant ce record avec les Denver Broncos).
Première mi-temps : Parole aux défenses
Los Angeles gagne le "
toss" et choisit de laisser le ballon (ce qui est toujours le cas…), c'est donc New England qui a la première possession. Après quatre petites courses (pour un gain total de 27 yards et deux first-downs),
Tom Brady lance sa
toute première passe du match… Et il est
INTERCEPTÉ !!
Cela ne lui était
jamais arrivé de se faire intercepter sur sa première passe dans un match de playoffs. Cette
énorme SURPRISE lance donc parfaitement la rencontre pour les Rams, car il faut absolument trouver un moyen de bloquer Brady (et l'empêcher de refaire la performance de l'année dernière, au SB LII, où il avait lancé un record de 505 yards…).
NFL.com Los Angeles ne profite pas de ce "
turnover" précoce (un rapide "
3 & out" pour leur première possession), les Patriots reviennent donc en attaque, et vont cette fois construire un
long drive (11 actions, 5'40" de jeu) pour se retrouver en position de tenter un field-goal de
46 yds. Malheureusement
Stephen Gostkowski le
loupe (de peu, sur la gauche du poteau). Il en est désormais à 2 FGs et 2 transformations manquées sur les 3 derniers SBs. C'est quand même
une surprise, car le
Mercedez-Benz Stadium d'Atlanta où nous nous trouvons est le
seul stade de la NFL où
TOUS les FGs ont été réussis cette saison (31/31).
Les cinq dernières minutes du premier quart-temps se composent d'une possession inactive de chaque côté, et confirment déjà que les
DÉFENSES vont jouer un rôle
prédominant ce soir.
(
0 - 0). Los Angeles n'a obtenu pour l'instant qu'un seul first-down (plus longue action de seulement 10 yds). New England a certes de bien meilleures statistiques offensives (avec en particulier une passe de 25 yds captée par Julian Edelman, et déjà 8 first-downs), mais ils ont bien failli se prendre un deuxième turnover sur un fumble, Brady a été sacké pour la première fois de ces playoffs, et surtout leur grand drive ne leur a rien rapporté.
Cela confirme un
fait ÉTONNANT (déjà signalé sur le résumé du Super Bowl LII) : sur les
8 précédents SBs de New England avec Brady comme QB, les Patriots n'ont
JAMAIS marqué de touchdown en premier quart-temps, en fait juste UN SEUL field-goal (c'était justement l'année dernière). Ils en sont donc maintenant sur un
TOTAL de 3 points marqués en premier quart-temps sur 9 SBs…
NFL.com Au début du deuxième quart-temps,
Julian Edelman capte une
magnifique passe pour un nouveau gain de
25 yards (
cf. photo de droite ci-dessus). C'est clairement le SEUL joueur offensif des DEUX équipes à réussir à se dépêtrer des défenses très serrées ce soir
: il en est déjà à 74 yds, alors que l'ENSEMBLE des Rams n'est qu'à 32 yds
!! Cette action permet à Gostkowski de tenter un nouveau FG (42 yds), et cette fois
ça passe pour l'ouverture du score.
3 - 0.
Le reste de la mi-temps est une série de "
3 & out" (ou presque), puis à environ 1 minute restante les Patriots décident de tenter une "
4ème & 1" alors qu'ils sont à 32 yds de l'embut, DONC en possibilité de tenter un field-goal. Une décision difficile, mais qui
échoue , concrétisant un peu plus le titre de cette rubrique : "
Defense rules…".
Pour Los Angeles, la
SEULE belle action de cette mi-temps est à mettre à l'actif de
Robert Woods qui a capté une passe à la limite du terrain
(
cf. photo de gauche ci-contre) pour un gain de
18 yards (plus long gain des Rams). Mais globalement, les stats sont
désastreuses : leurs
six possessions se sont terminées par un punt, ils n'ont gagné que deux first-downs, et leur total de
57 yards est le
deuxième plus faible d'une équipe lors d'une mi-temps au Super Bowl (le record date du SB XX).
C'est aussi le deuxième
plus faible total combiné en score derrière le SB IX (qui avait fait 2 - 0 à la mi-temps). Enfin, c'est la
première fois depuis que Sean McVay a pris les rênes de l'équipe (35 matchs) qu'il se retrouve "
shut out" (à zéro point) à la mi-temps d'un match.
Halftime
En ce qui concerne le spectacle de la mi-temps, cette édition a été placée sous le signe du
rejet.
L'organisation a en effet essuyé de nombreux
refus cette année,
un fait rare pour un concert de 15 minutes autant regardé sur la planète. Un signe que la
controverse raciale déclenchée en 2016 par
Colin Kaepernick n'est pas retombée (aucune équipe n'a depuis accepté de l'embaucher,
malgré ses qualités sportives évidentes). En fait, la NFL peine à trouver la parade pour sortir du débat.
NFL.com Et depuis que la ligue a choisi comme tête d'affiche du concert "
Maroon 5" (prononcer 'Maroun five'), un groupe de rock californien majoritairement blanc, aux chansons essentiellement apolitiques, les appels au boycott de la finale se sont multipliés. Une pétition a même été lancée.
Deux rappeurs noirs,
Travis Scott et
Big Boi, ont depuis accepté de rejoindre Maroon 5 à l'affiche. La NFL a TOUT FAIT en espérant visiblement qu'ils atténueraient la controverse. D'autant que la finale se joue cette année
à Atlanta, ville à majorité noire. La NFL a ainsi recruté la légende de la soul
Gladys Knight (originaire d'Atlanta) pour chanter l'hymne américain avant le coup d'envoi, espérant contribuer à calmer le jeu. De même, plusieurs clips en hommage à
Martin Luther King ont été diffusés (sur CBS et sur le terrain). En tout cas, les différents artistes présents ont TOUS fait une
donation de 500k à une association de défense des droits civiques.
Le spectacle lui-même était correct, le meilleur moment (dont je n'ai pas de photo) étant une nouvelle fois lié à l'utilisation des fameux
drônes de Microsoft : lors d'une chanson, le public regroupé autour du chanteur tient des
lanternes, et plusieurs lumières s'élèvent dans le stade; on pense d'abord qu'il s'agit de lanternes lâchées en l'air, mais au bout de quelque temps, ces lumières S'ORGANISENT pour former le mot "LOVE"
! C'était donc des drônes !
Notons que le déshabillage du chanteur
Adam Levine, qui a terminé son concert torse nu (
cf. photo), a lancé un début de
polémique : certains se sont plaints que la NFL accepte qu'un homme se dénude alors qu'elle avait fortement réprimé la même chose de la part de Janet Jackson il y a quelques années…
NFL.com Sur les pubs, je trouve que même les marques "connues" n'ont
pas particulièrement brillé cette année. On notera cepandant :
- la fameuse pub Walmart (déjà vue en France) avec toutes les voitures célèbres des films (GhostBusters, Batman, Retour vers le Futur, voire K2000, etc…).
- une publicité "Stella Artois" avec Jeff Bridges et Sarah Michelle Gellar, et une autre marque de bière avec un robot (mon coup de cœur… ).
- la pub Amazon avec Harrison Ford, excellente.
- enfin, une pub de la NFL, plus longue car moins payée, a été diffusée à la mi-temps. Elle présente les grandes stars du passé qui sont réunis dans un dîner, qui se termine par une bataille rangée pour l'obtention d'un ballon en or.
Côté cinéma/tv, alors que d'habitude on a plein de bandes-annonces, on n'a eu droit cette année qu'à des présentations de la chaîne CBS, ainsi qu'un rapide "
trailer" du prochain (et dernier)
Avengers. Et
LA grosse surprise est venue de "
Game of Thrones" : alors que tout le monde s'attendait à une
vraie bande-annonce, on a eu
une PUB !!
En fait,
Budweiser (bière) a acheté les droits de la série HBO pour proposer une sorte de "
cross-over" entre l'univers de leurs pubs et celui de la série.
C'est TRÈS réussi !
Deuxième mi-temps : Vers des records
On attend des
ajustements dans cette seconde mi-temps : pour l'instant, les
schémas défensifs ont eu raison de deux des quatre
meilleures attaques de la saison. Et du coup, bon nombre de parieurs ont déjà
perdu de l'argent (note : même si la deuxième mi-temps est folle, on n'atteindra jamais les 56+ points pronostiqués…
).
Bizarrement, malgré leurs stats affreuses en attaque (et leur zéro point), on peut tout de même penser que ce sont les Rams qui ont le mieux réussi cette première phase défensive : maintenir Tom Brady et son équipe déjà légendaire à 3 points en une mi-temps semble BIEN PLUS DIFFICILE que maintenir la jeune équipe de Los Angeles à 0 point.
Et comme les Rams ont la première possession de cette deuxième mi-temps, ils ont la possibilité de relancer le match. Déjà par une course réussie de
Todd Gurley (
cf. photo de gauche ci-dessous) pour 16 yards (ce qui double son total du match en une seule course…). Car la
SEULE chance de Los Angeles sera de promouvoir leur jeu de course (soit par un Gurley "retrouvé", soit par son remplaçant C.J. Anderson). Rappel : en saison régulière les stats de Todd Gurley avant sa blessure sont de 272 courses pour 1386 yds; sur les deux matchs de playoffs, elles sont de 6 courses pour 17 yds…
NFL.com Malheureusement, cette belle course ne sera qu'un feu de paille… Et non seulement les Rams puntent pour la 7
ème fois consécutive (record égalé en SB), mais en face,
Julian Edelman a beau battre le record de la soirée (des deux équipes combinées) en captant une passe de
27 yards, c'est aussi un punt au final. Notons qu'à ce moment du match, Edelman a déjà 120 yards à son actif alors que l'ENSEMBLE de l'équipe des Rams n'en est qu'à 78 yds !
"
Et ça continue, encore et encore…", les punts s'enchaînent, le match devient "
boring", au point que les commentateurs eux-mêmes en viennent à S'EXTASIER sur le 8
ème punt de Johnny Hekker, qui est un
double record : jamais une équipe n'avait punté
8 fois de suite au SB, et sa longueur de
65 yards bat d'un petit yard le record de longueur (du SB XLIX).
Il est clair qu'on est à
l'exacte inverse de l'année dernière (qui avait vu plein de records offensifs). C'est un Super Bowl défensif, presque plus que ceux des années 70s… En fait, cette seconde mi-temps débute par une série de 4 punts (deux de chaque côté). Finalement, après
8 possessions inactives (avec un maximum de 5 actions seulement), Los Angeles réussit ENFIN à construire quelque chose, gagnant 3 first-downs sur un seul drive (soit autant que les huit premiers…
), et cela leur permet d'ouvrir leur marque par un field-goal égalisateur. Un FG difficile de
53 yds : ce n'est que la 5
ème fois qu'un FG de +50yds est réussi en SB (le premier depuis 15 ans). En fait, c'est le
deuxième plus long de l'histoire en SB.
3 - 3.
Le troisième quart-temps se termine par un
nouveau record : JAMAIS un Super Bowl n'était entré en 4
ème quart-temps SANS touchdown marqué. L'ironie étant que cela est fait par deux équipes qui ont une moyenne combinée de plus de 60 points par match
!
NFL.com Même si le dernier quart-temps commence encore par un punt de chaque côté, on voit bien que les escouades défensives, qui ont été FORTEMENT utilisées dans ce match, commencent à être FATIGUÉES (des deux côtés). Ainsi, les deux derniers drives des Rams ont duré 10 et 9 actions (le premier étant celui du FG). Et du côté des Patriots, forcément, il est difficile d'arrêter le meilleur quaterback de l'histoire sur tout un match…
Profitant d'une bonne position de départ (31 yds), Tom Brady complète
4 passes DE SUITE : 18 yds vers Gronkowski, 13 yds vers Edelman, 7 yds vers Burkhead, et surtout 29 yards (plus longue action du match) vers
Rob Gronkowski (!!), qui est captée à seulement 2 yards de l'embut, d'une manière spectaculaire entre deux défenseurs… (
cf. photo ci-contre) C'est
L'ACTION DU MATCH !! (note: et le genre de drive INCISIF que l'on attendait des deux équipes tout le long du match…). C'est aussi la première fois du match qu'une équipe se retrouve dans la "
red zone" (c'est à dire à moins de 20 yds de l'embut adverse).
Sony Michel n'a plus qu'à plonger pour le touchdown (son 6
ème personnel dans ces playoffs, ce qui est un record pour un rookie), et le match bascule du côté New England.
10 - 3.
Bon, il reste 7 minutes (presque la moitié du quart-temps) et tout reste possible avec des défenses fatiguées. Et de fait, Los Angeles progresse bien sur le drive suivant. Ils se retrouvent à 27 yds de l'embut (donc en position de FG éventuel). Et là, coup sur coup,
Jared Goff lance deux passes
vers l'embut, un peu comme si c'était déjà la dernière chance… Bon, la première est légitime, mais échoue. La seconde est juste idiote
!!
C'est une interception FACILE pour Stephon Gilmore, et cela plombe la fin de match. New England n'a plus qu'à manger un maximum de temps sur leur possession suivante, ce qu'ils font très bien grâce en particulier à deux longues courses de 26 yds, de la part de Sony Michel et Rex Burkhead. Le kicker
Stephen Gostkowski conclut ce drive par un field-goal de 41 yards, son 7
ème en carrière dans un Super Bowl.
13 - 3.
Score Final |
| |
New England Patriots | Los Angeles Rams |
13 | 3 |
Conclusion
Bon, il ne faut pas se le cacher, ce Super Bowl a été particulièrement
ennuyeux, probablement l'un des pires de l'histoire…
Il faut quand même réaliser qu'il y a eu dans ce match presque autant de
punts (14) que de
points (16)
! Les commentateurs américains ont résumé cela par une boutade, faisant référence à l'excellente pub pour la NFL vue à la mi-temps : "
l'action la plus excitante de ce SB LIII a eu lieu pendant la mi-temps lorsque Joe Montana a lancé une passe vers Jerry Rice qui a été interceptée par Deion Sanders…"
NFL.com Ceci dit, quelque soit la manière, seuls les titres comptent, et en l'occurence cette nouvelle victoire est la
6ème pour le duo
Tom Brady -
Bill Belichick. Pour Brady, c'est le record tous joueurs confondus (et deux de plus que n'importe quel autre quaterback). Pour Belichick (
cf. à droite photo ci-contre, félicité par Sean McVay à gauche), il
égale le record de titres NFL avec les coachs
George Halas and
Curly Lambeau, mais la différence avec ces coachs du passé, c'est que pour lui il s'agit uniquement de Super Bowls.
Les deux hommes sont également les
plus vieux à leur position à remporter un Super Bowl (41 ans 1/2 et presque 67 ans).
En ce qui concerne le trophée du
MVP de la partie, c'est
Julian Edelman (
cf. photo de droite ci-dessous) qui a été élu, avec 10 réceptions pour 141 yards. C'est la 7
ème fois qu'un
receveur reçoit ce prix de prestige (la première depuis Santonio Holmes au
Super Bowl XLIII), et seulement la quatrième fois qu'un joueur offensif le reçoit SANS avoir marqué de touchdown.
Son total est désormais de
115 réceptions en playoffs, soit le
deuxième plus gros total derrière l'indétrônable Jerry Rice avec 151. Son total de yards (1412) est également le deuxième de l'histoire.
NFL.com Malgré que l'on ait eu un Super Bowl plutôt avare en actions offensives,
plusieurs records (surtout défensifs) ont été établis dans ce match :
- Plus faible nombre de points marqués par une équipe : 3 (à égalité avec le SB VI).
- Plus faible nombre de points marqués en combiné : 16 (l'ancient record était de 21, au SB VII).
- Plus faible nombre de points marqués par un vainqueur de Super Bowl : 13. Bizarrement, on peut aussi remarquer que la marge de 10 points par rapport à leur adversaire est aussi la plus grande pour une victoire dans l'ère Brady/Belichick.
- Les Patriots ont désormais seuls le record de victoires en playoffs avec 37 (Steelers 36). Leurs six titres ont été gagnés en 18 saisons, alors que les six des Steelers ont été établis sur une longueur de 35 saisons…
- Double record concernant les actions en "zone rouge" : une seule pour New England (record pour un vainqueur), AUCUNE pour Los Angeles (troisième fois). Notons que cette seule action dans les vingt yards adverses n'a eu lieu qu'à la moitié du dernier quart-temps…
- En plus de son record de titres, Tom Brady a évidemment augmenté tous ses autres records en Super Bowl : plus de passes tentées (392), plus de passes captées (256) et nombre total de yards (2838). D'autre part, il s'agissait de sa 30ème victoire en playoffs : seules 4 ÉQUIPES (hormis New England) ont un total au moins aussi élevé (Steelers, Cowboys, Packers et 49ers).
Rendez-vous la saison prochaine, le
02 février 2020 au "
Hard Rock Stadium" à
Miami, Floride, où aura lieu le
Super Bowl LIV.
Bye-bye !!