Une grande "nouveauté" pour cette saison 2019-2020, c'est que les matchs de San
Francisco (que je regarde plus particulièrement chaque année, voir résumé ci-dessous)
sont ENFIN devenus
intéressants , avec de
vrais enjeux jusqu'au bout de la saison.
Mais la
vraie caractéristique de cette année, c'est la
100ème saison NFL…
100ème saison NFL
La NFL a décidé de fêter les 100 ans lors de cette saison 2019-2020 (
cf. ci-dessous le logo qu'il nous ont pondu). Bon, cela tombe bien, c'est aussi la fin d'une décade, ce qui permet d'avoir en plus des choses historiques (
cf. Joe Montana plus bas) les récapitulatifs de ces dix dernières années.
Et effectivement, la plus ancienne ligue professionnelle a bien été créée en
1920, sous la forme d'une simple association entre quelques équipes du moment. Son nom est devenu
National Football League (NFL) en 1922. De cette période historique ne subsistent que
trois franchises : les Green Bay Packers, les Chicago Bears et les Arizona Cardinals. La ligue s'est ensuite peu à peu développée, les équipes déménageant dans les grandes villes pour obtenir plus de public.
NFL Elle a également subi la
concurrence d'autres ligues de football, d'abord dans les années 40, puis surtout à partir de 1960 où l'
AFL est devenue une rivale sérieuse. Finalement en 1966, lassées par une guerre commerciale de plus en plus forte, les deux ligues ont décidé de s'entendre par intérêt économique (en particulier la gestion des droits télé qui étaient déjà très importants) et ont
fusionné en gardant le nom NFL, plus ancien. Et c'est là qu'à été créé la grande finale annuelle le
SuperBowl (on a joué le 50
ème en 2016).
Le processus de ré-organisation en deux Conférences s'est poursuivi jusqu'en
1970, et c'est pourquoi on a l'habitude de séparer "l'ère moderne" de "l'ère primaire" à cette date de 1970. Les différentes statistiques et records font tous appel à cette date.
San Francisco 49ers : la saison du renouveau
Comme je l'avais anticipé l'année dernière (voir le dernier paragraphe de
saison-régulière 2018-2019), l'équipe avait tout pour remonter la pente après deux saisons de re-construction particulièrement éprouvantes pour les fans. Cependant, si on pouvait raisonnablement se dire en début de saison que l'on pourrait éventuellement se battre cette fois pour les playoffs si on était épargnés par les blessures (chose que l'on disait déjà en début de saison dernière),
personne n'aurait pu imaginer que les 49ers aurait l'occasion de se battre pour la
première place de la Conférence dans un dernier match décisif
!!!
Même pour un fan comme moi, cela a été long pour
seulement croire en cette bonne saison
. Après quelques matchs (et autant de victoires), on se disait juste "
ok, ça va peut-être être jouable pour les playoffs", ou surtout "
mais ce ne sont pas de gros adversaires". Et de fait, il se trouve que San Francisco a bénéficié cette année d'un
début de calendrier
TRÈS favorable, en rencontrant des équipes assez faibles (pour cette saison, car il y avait quand même Pittsburgh en week 3).
Les choses sérieuses ont commencé à la mi-saison avec le premier des deux matchs contre Seattle (à San Francisco). Un match FOU,
particulièrement stressant pour les fans des deux côtés, et qui s'est terminé en
prolongation par la première défaite des 49ers (qui était alors la dernière équipe invaincue de la Ligue…).
Ce caractère "
indécis jusqu'à la dernière action" va rester la marque de fabrique de l'équipe jusqu'à la fin de la saison. Bon pour le suspense, mauvais pour les nerfs…
Et cette fois, ce sont des adversaires conséquents qui se présentent : la seconde moitié du calendrier était en effet parmi les
plus difficiles de la Ligue, avec quasiment TOUTES les équipes adverses qui étaient soit déjà qualifiées pour les Playoffs (et donc en train de jouer le top de leur Conférence), soit en passe de se qualifier.
San Francisco a finalement bien géré ce calendrier infernal : une défaite face à Baltimore (future #1 de la Conférence Américaine, meilleure bilan de la Ligue entière) et une autre à la dernière seconde contre Atlanta.
NOTE : en fait, les
5 derniers matchs de la saison se sont terminés SUR LA TOUTE DERNIÈRE ACTION du match
(pour 3 victoires et 2 défaites).
NFL Network Et on s'est donc retrouvé pour la revanche contre Seattle (à Seattle), dernier match de la saison (dernier match tout court puisqu'il concluait le dimanche soir en prime-time, les autres matchs ayant été joués dans l'après-midi) avec un
enjeu maximal (outre le titre honorifique de vainqueur de la NFC West) : en cas de victoire, San Francisco prenait la place #1 de la Conférence, sinon ils étaient relégués #5; et pour Seattle, une victoire leur donnait #3, la défaite #5.
Rappel : la seed #5 veut dire qu'on se déplace au premier tour (alors que l'on reçoit en tant que #3). Quant à l'
importance d'être #1 ou #2 (qui permet d'être exempté du premier tour ET de recevoir au deuxième), les statistiques parlent d'elles-mêmes
: depuis 2002, soit 17 SBs,
26 des 34 équipes ayant accédé au SuperBowl ont été exemptées du premier tour. C'est même du 100% si on ne compte que les 6 derniers SuperBowls.
Au final, ce dernier match a été un peu moins excitant que celui prévu, principalement à cause d'une première mi-temps terne. Mais comme d'habitude avec San Francisco, le suspense
a grandi en seconde mi-temps jusqu'à son paroxisme en fin de match.
Et c'est ENCORE sur la dernière action, vu et revue à la vidéo plusieurs fois (car c'est une histoire de CENTIMÈTRES
!!), que les 49ers l'ont emporté de justesse. En fait, c'est EXACTEMENT la même fin que lors du match contre Atlanta : ce jour-là les centimètres étaient contre SF, à Seattle les centimètres étaient
du bon côté …
Et voilà comment une équipe avec un bilan de
4-12 la saison dernière finit cette saison à
13-3 et
première de Conférence !!
On va voir maitenant son parcours en playoffs (sachant que s'il y a finale de Conférence, ce sera à Santa Clara). En fait, ces matchs décidés à la dernière seconde FONT PEUR… La force de l'équipe, c'est
la défense (l'une des deux-trois meilleures de la Ligue), donc tant que San Francisco est devant au score (ou très légèrement derrière), on peut être confiant. Mais j'aurais encore du mal à mettre une pièce sur
Jimmy Garoppolo pour
remonter un score en fin de 4
ème quart-temps…