Stanley Cup 2015-2016
: Pittsburgh Penguins - San Jose Sharks
Game 1 : les Penguins n'ont pas vraiment tremblé dans ce match… Certes, menant 0-2 à la fin de la première période, ils se sont fait rejoindre 2-2 à la fin de la seconde. Mais
Nick Bonino a trouvé l'ouverture pour éviter la prolongation.
Game 2 : cette fois, on va
en prolongation , à l'issue d'un
match insipide (seulement 1 but de chaque côté, en 2
ème puis en 3
ème période, et finalement
très peu de tirs). La décision est faite par
Conor Sheary au bout de moins de 3 minutes (note : c'est l'inconvénient de ces prolongations en "mort subite", on attend près de 20 minutes comme entre chaque période, car il faut re-surfacer la glace, et ensuite ça peut durer quelques secondes…
).
Game 3 : victoire obligatoire pour les Sharks… Et ce fut
difficile (en prolongation seulement
)…
Joonas Donskoi, auteur du but décisif, devient le héros de San Jose, alors qu'il n'est qu'un rookie (c.a.d première année).
Game 4 : victoire
convaincante de Pittsburgh à l'extérieur… et qui met (presque) un terme à cette série. En effet, le dernier "
comeback from 3-1" (en fait, le seul) remonte à 1942…
Et franchement, les Penguins semblent
nettement supérieurs aux Sharks dans cette finale, en tout cas pour l'instant.
Game 5 : un début de match
complètement fou, du
jamais vu !! Déjà, il y avait une certaine tension avant le coup d'envoi, puisque les Penguins avaient l'occasion de remporter la
Stanley Cup sur ce match, pour la première fois à Pittsburgh (donc devant leur public) : leurs 3 victoires précédentes ont toutes été sur terrain adverse (1991, 1992, 2009)… Du coup, la salle était archi-comble, avec certains billets à près de $1000.
Mais après seulement
1 minute de jeu, San Jose marque et calme les fans d'un coup. Puis un second but deux minutes plus tard ! On n'a joué que
2'53", il y a déjà 2-0, et cette fois le public est sous le choc… Heureusement pour le suspense, Pittsburgh se reprend par un but à 4'44" (en
power play), mais
surtout par un deuxième
seulement 22 secondes plus tard ! Et ce match est déjà
historique : ces 4 buts en un peu plus de 5 minutes sont les
plus rapides de l'histoire des finales NHL. Les Sharks reprennent l'avantage en fin de première période, et celle-ci se conclut donc sur le score de 3-2, ce qui représente déjà le nombre maximal de buts cumulés dans chacun des autres matchs de cette finale.
Les deux autres périodes vont être moins prolifiques en buts, mais
tout autant en tirs (de Pittsburgh), tous arrêtés par le gardien de San Jose,
Martin Jones, qui fait le match de sa vie : 15 arrêts en 1
ère, 17 en 2
ème, 12 en 3
ème, soit un total de
44 arrêts sur le match
!! Finalement, San Jose enfonce le clou (4-2) en toute fin de match, mais celui-ci "ne compte pas vraiment" puisqu'il n'y avait plus de gardien chez les Penguins ("
empty net"). Les Sharks reviennent donc à 3-2 dans la série, et avec le prochain match chez eux, peuvent espérer revenir à Pittsburgh pour un match 7 décisif.
Game 6 : de retour en Californie, les Sharks veulent croire à une remontée historique, mais c'est encore Pittsburgh qui ouvre le score en milieu de première période (en fait, à part dans ce fameux "
Game 5" ci-dessus, les Penguins ont
toujours mené les premiers dans cette Finale), grâce à Brian Dumoulin en "
Power Play".
Logan Couture (incontestablement le meilleur joueur des Sharks dans ces playoffs, sans compter évidemment leur gardien Jones) égalise pour San Jose en seconde période, mais Pittsburgh reprend l'avantage par
Kris Letang moins d'une minute 30" plus tard. Rien ne sera marqué en troisième période, si l'on excepte le but marqué en "
empty net" à une minute de la fin.
Et c'est donc encore une fois à l'extérieur que les
Pittsburgh Penguins s'alignent pour la traditionnelle poignée de main entre tous les joueurs de cette Finale de Stanley Cup 2015-2016…
Score Final |
| |
Pittsburgh Penguins | San Jose Sharks |
4 | 2 |
Conclusion
Ce
4ème titre pour les
Pittsburgh Penguins s'est fait attendre… En effet, lors de leur précédente victoire en 2009 beaucoup prévoyaient une certaine domination dans les années futures tellement l'équipe semblait riche de jeunes joueurs prometteurs. Mais certaines blessures de joueurs clefs, et autres défaites rapides en playoffs ces dernières années ont contrarié ce plan.
USA TODAY / Gary A. Vasquez Même cette saison 2015-2016 n'a pas été de tout repos pour Pittsburgh : en décembre, l'équipe évoluait
au fond du classement de leur Conférence, et
le coach a été viré !!
Depuis, les Penguins ont fait une remontée jusqu'à la seconde place, et un parcours convaincant sur l'ensemble des playoffs (battant les Capitals, puis remontant un déficit de 3-2 contre Tampa Bay).
En Finale, on les a toujours trouvé "en contrôle" (sauf dans le match 5), même si la victoire au match 2 a du attendre la prolongation. Notons à ce sujet qu'il y a eu
2 prolongations, ainsi que 3 victoires à l'extérieur (les trois derniers match).
Et bizarrement, le
meilleur match de cette finale a été ce fameux
match 5 (
voir résumé ci-dessus), où San Jose a créé l'exploit (avec un gardien exceptionnel). Une équipe de
San Jose qui n'a d'ailleurs pas à rougir de sa prestation pour sa toute première participation au stade ultime de la compétition.
Sydney Crosby (qui était déjà là lors du précédent titre de 2009) a été élu MVP des Finales, et comme il est le capitaine de l'équipe, c'est
également lui qui a eu l'honneur de soulever le premier (
cf. photo) l'impressionnant
trophée de la Stanley Cup (où TOUS les noms des joueurs de l'équipe victorieuse sont gravés, ce qui explique qu'il devient plus gros d'année en année…
).