Les Falcons ont l'habitude de faire d'excellents premiers drives, puisqu'avec 54 points récoltés lors de ces premiers drives sur la saison régulière, ils mènent le classement de la NFL. Cette fois, ce ne sera que
3 points, grâce à la bonne défense de Richard Sherman qui empêche le touchdown
de justesse.
0 - 3. Puis
deux turnovers successifs (un de chaque côté) vont animer le match. Tout d'abord,
Matt Ryan est intercepté, mais les Seahawks n'en profitent guère, puisque quelques actions plus tard
Marshawn Lynch commet un fumble, rendant ainsi le ballon à Atlanta. Et les Falcons convertissent quant à eux ce turnover en un touchdown, capté par
Tony Gonzalez.
0 - 10.
Au début du second quart-temps, une grosse course de
Jacquizz Rodgers (longue et toute en puissance) permet un gain de
45 yards, et place les Falcons en bonne position pour débuter un drive qui se termine par un nouveau field-goal (
0 - 13). Puis Seattle, qui a enfin bien progressé pour la première fois du match, se trouve bloqué à seulement 11 yards de l'embut (après avoir tenté et manqué une quatrième tentative pour 1 petit yard). Ce qui donne l'occasion à Atlanta d'enfoncer un peu plus le clou grâce à une énorme passe longue (
47 yards) de Matt Ryan pour un touchdown de
Roddy White (
cf. photo ci-dessous).
0 - 20.
Getty Images / Streeter Lecka Les Seahawks ont toutefois l'occasion de ne pas rentrer bredouilles au vestiaire, puisque sur le dernier drive ils se rapprochent encore plus de l'embut des Falcons (à
6 yards seulement, et sur un first down, soit 4 tentatives pour marquer, mais plus que 25 secondes à jouer). Malheureusement,
Russell Wilson est
sacké, et Seattle a
épuisé tous ses temps-morts, ce qui fait qu'ils ne peuvent même pas tenter de field-goal.
(
note : cette assez mauvaise gestion des temps-morts et du chrono va malheureusement s'avérer une faute décisive pour Seattle… ).
Le match semble alors à sens unique, mais
n'est néanmoins pas terminé . C'est en tout cas le message envoyé par Seattle dès le drive d'ouverture du troisième quart-temps, bien mené, et qui se conclut par une passe de Russell Wilson vers
Golden Tate pour un touchdown de 29 yards. Les Seahawks débloquent ainsi leur compteur :
7 - 20.
Mais sur leur (longue) possession suivante, les Falcons reprennent leurs 20 points d'avance, grâce à un nouveau TD à la passe capté par
Jason Snelling (
7 - 27).
Cependant,
Russell Wilson et les Seahawks
ne baissent pas les bras alors que l'on entre dans le dernier quart-temps. Le quaterback rookie réussit
4 passes de suite (dont deux de plus de 20 yards), et termine lui-même par une petite course pour un TD (
14 - 27). Puis
Earl Thomas intercepte Matt Ryan (la deuxième interception du match pour Ryan, 3
ème match de playoff avec au moins deux INTs), et Seattle revient à
seulement 6 points grâce à une passe de touchdown captée par
Zach Miller (
21 - 27).
Il reste alors environ 9 minutes à jouer, et le
suspense est relancé, d'autant que les défenses des deux côtés font que les trois possessions suivantes sont inefficaces, ce qui réduit le chrono à 3 minutes lorsque Seattle a l'occasion d'un dernier drive. Et celui-ci se termine par une course de
Marshawn Lynch pour un touchdown.
Contre toute attente, les Seahawks réalisent donc un
comeback improbable et prennent la tête pour la première fois du match,
28 - 27 à
31 secondes de la fin !
Les Falcons ont cependant encore deux temps-morts, et les utilisent sur deux passes réussies de Matt Ryan, ce qui permet de tenter un field-goal. Et
Matt Bryant réussit ce FG de
49 yards, ce qui clôt ce match à suspense :
28 - 30…
Cette victoire
sur le fil (deux changements de leader en 30 secondes…
) est la
première pour Atlanta en playoff depuis 2004 (ils restaient sur 3 défaites depuis l'arrivée du coach
Mike Smith et du quaterback
Matt Ryan en 2008). C'est donc la première victoire en playoff pour Matt Ryan, mais aussi la première pour le tight-end vétéran
Tony Gonzalez (16
ème saison, et qui possède TOUS les records pour un TE).
Les Falcons recevront San Francisco au
Georgia Dome pour la finale de la Conférence Nationale.