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First round

Tableau des équipes qualifiées Bilan de la saison régulière 2013-2014

On retrouve cette année des équipes qui n'ont pas participé aux playoffs depuis quelques années :
  • les Charlotte Bobcats étaient absents depuis la saison 2009-2010.
  • les Washington Wizards étaient absents depuis encore plus longtemps, saison 2007-2008.
Résumé de ce premier tour :

Bien sûr, l'évènement qui a perturbé la compétition pendant plusieurs jours a été la révélation des déclarations racistes mad du propriétaire des Clippers. Heureusement, la NBA a frappé vite et fort, afin de mettre un terme à ce scandale qui a secoué l'amérique toute entière. Le problème n'est pas totalement réglé avec le bannissement à vie, mais le commissioneur de la NBA a été aussi loin qu'il le pouvait, et la vente future (et éventuelle ?) de la franchise prendra plusieurs mois. Au moins, on se remet désormais à parler de sportsmile

Et justement, il se trouve que ce premier tour est l'un des plus captivants depuis de longues années !! fier

Plusieurs records historiques ont été battus :
  • le nombre de victoires en prolongation : contrairement à ce qui se passe en NHL (voir NHL Playoffs 2013-2014) où les prolongations sont fréquentes, c'est beaucoup plus rare en basket. Or 8 matchs sont allés en prolongation, record absolu sur un seul tour (Rappel : le record du total de prolongations en playoffs, sur L'ENSEMBLE des playoffs, c'est à dire les quatres tours, est de 10 ; autant dire que ce record sera certainement battu lui aussi…). Ce sont les séries HOU-POR (3 prolongations en 6 matchs) et OKC-MEM (4 sur 7) qui ont été les plus serrées. Rappel : les prolongations ne sont pas affichées dans le tableau ci-dessous, il faut cliquer sur la fiche des séries pour les voir.
  • le nombre de victoires à l'extérieur : dès le premier jour, 3 des quatres matchs ont été gagnés à l'extérieur - inversant donc l'avantage du terrain. Et cette tendance s'est poursuivie puisqu'on a fini à 24 (record largement battu) sur 50 matchs disputés. On aurait pu passer les 50% avant les "matchs 7", mais ceux-ci ont respecté la tendance historique : 80% de victoires à domicile (et 4 sur 5 cette année).
  • le nombre de "matchs 7" : nouveau record avec 5 matchs décisifs, et pour la toute première fois de l'histoire, on a eu trois "matchs 7" la même journée ! oui
  • le nombre de "winning FG au buzzer" : ce sont ces paniers incroyables qui rentrent à la dernière seconde d'un match pour donner la victoire. Et même si on revoit souvent ces actions d'éclat, elles sont finalement plus rares qu'il n'y paraît : sur les dix dernières saisons, seul Lebron James avait réussi à marquer ainsi en 2009. Or dans ce seul premier tour, on a eu le droit à 2 actions de ce genre !! tongue Tout d'abord Vince Carter (Dallas) pour remporter le match 3 avec 1.7 seconde à jouer. Et ensuite ce qui restera incontestablement comme la plus belle action de ce premier tour : un panier à trois points longue distance réussi par Damian Lilliard à la fin du septième match entre Houston et Portland (0.9 seconde à jouer). On ne peut pas être plus décisif ! wink2 Ce panier extraordinaire permet à Portland de remporter sur le fil sa première série en playoffs depuis 14 ans.
Enfin, nouvelle preuve que ce premier tour était vraiment excitant et serré, 15 matchs (sur 50) se sont terminés sur un écart de 3 points au maximum
Équipes qualifiées : saison 2013-2014
RangConférence Est (East)Bilan
1
Indiana Pacers
56 - 26
2
Miami Heat
54 - 28
3
Toronto Raptors
48 - 34
4
Chicago Bulls
48 - 34
5
Washington Wizards
44 - 38
6
Brooklin Nets
44 - 38
7
Charlotte Hornets
43 - 39
8
Atlanta Hawks
38 - 44
RangConférence Ouest (West)Bilan
1
San Antonio Spurs
62 - 20
2
Oklahoma City Thunder
59 - 23
3
Los Angeles Clippers
57 - 25
4
Houston Rockets
54 - 28
5
Portland Trail Blazers
54 - 28
6
Golden State Warriors
51 - 31
7
Memphis Grizzlies
50 - 32
8
Dallas Mavericks
49 - 33
Conférence EstConférence Ouest
(1) Indiana Pacers
4Game 1 : Atl 101, Ind 93
Game 2 : Atl 85, Ind 101
Game 3 : Ind 85, Atl 98
Game 4 : Ind 91, Atl 88
Game 5 : Atl 107, Ind 97
Game 6 : Ind 95, Atl 88
Game 7 : Atl 80, Ind 92
Fiche…
(8) Atlanta Hawks
3
(1) San Antonio Spurs
4Game 1 : Dal 85, Sa 90
Game 2 : Dal 113, Sa 92
Game 3 : Sa 108, Dal 109
Game 4 : Sa 93, Dal 89
Game 5 : Dal 103, Sa 109
Game 6 : Sa 111, Dal 113
Game 7 : Dal 96, Sa 119
Fiche…
(8) Dallas Mavericks
3
(4) Chicago Bulls
1Game 1 : Wsh 102, Chi 93
Game 2 : Wsh 101, Chi 99
Game 3 : Chi 100, Wsh 97
Game 4 : Chi 89, Wsh 98
Game 5 : Wsh 75, Chi 69


Fiche…
(5) Washington Wizards
4
(4) Houston Rockets
2Game 1 : Por 122, Hou 120
Game 2 : Por 112, Hou 105
Game 3 : Hou 121, Por 116
Game 4 : Hou 120, Por 123
Game 5 : Por 98, Hou 108
Game 6 : Hou 98, Por 99

Fiche…
(5) Portland Trail Blazers
4
(3) Toronto Raptors
3Game 1 : Bkn 94, Tor 87
Game 2 : Bkn 95, Tor 100
Game 3 : Tor 98, Bkn 102
Game 4 : Tor 87, Bkn 79
Game 5 : Bkn 113, Tor 115
Game 6 : Tor 83, Bkn 97
Game 7 : Bkn 104, Tor 103
Fiche…
(6) Brooklin Nets
4
(3) Los Angeles Clippers
4Game 1 : Gs 109, Lac 105
Game 2 : Gs 98, Lac 138
Game 3 : Lac 98, Gs 96
Game 4 : Lac 97, Gs 118
Game 5 : Gs 103, Lac 113
Game 6 : Lac 99, Gs 100
Game 7 : Gs 121, Lac 126
Fiche…
(6) Golden State Warriors
3
(2) Miami Heat
4Game 1 : Cha 88, Mia 99
Game 2 : Cha 97, Mia 101
Game 3 : Mia 98, Cha 85
Game 4 : Mia 109, Cha 98



Fiche…
(7) Charlotte Hornets
0
(2) Oklahoma City Thunder
4Game 1 : Mem 86, Okc 100
Game 2 : Mem 111, Okc 105
Game 3 : Okc 95, Mem 98
Game 4 : Okc 92, Mem 89
Game 5 : Mem 100, Okc 99
Game 6 : Okc 104, Mem 84
Game 7 : Mem 109, Okc 120
Fiche…
(7) Memphis Grizzlies
3

Conf. Semifinals

Il y a un certain renouvellement dans les équipes présentes au second tour cette année, avec les Clippers, et surtout les Wizards et les Trail Blazers, absents à ce niveau de la compétition depuis de très nombreuses années.
On retrouve tout de même 4 équipes qui étaient déjà là la saison dernière.

Si les doubles tenants du titre (Miami) devraient pouvoir se débarasser de Brooklin, et que San Antonio sera également favori face à Portland, les deux autres séries pourraient être plus indécises, en particulier le très attendu OKC-LAC…

Résumé de ce second tour :

Difficile de faire aussi bien que le premier tour en terme de suspense et de séries serrées, même si l'enjeu est cette fois une place en finale de Conférence, et on a pu constater effectivement que les matchs étaient au début bien moins disputés que lors du tour précédent. Après 11 matchs disputés, on avait ainsi un seul match avec un écart de 6 points et un autre avec un écart de 4 points, tous les autres étant décidés avec plus de 10 points d'écart.
Heureusement, cela a changé sur les dernières rencontres : le match 3 de OKC-LAC s'est joué à 6 points d'écart, et surtout les matchs 4 de IND-WAS et de cette même série OKC-LAC ont été jusqu'au bout du suspense (respectivement 3 et 2 points d'écart), avec à chaque fois une remontée extraordinaire unsure au 4ème quart-temps de l'équipe largement menée (d'une quinzaine de points) qui s'est finalement imposée.
Cela s'est poursuivi sur OKC-LAC, les deux derniers matchs étant gagnés d'un point et de 6 points. Même la série MIA-BKN, pourtant dominée par Miami, a vu ces deux derniers matchs être serrés jusqu'au bout (6 et 2 points).

Quant à la série SAS-POR, la plus déséquilibrée de toutes, la domination des Spurs fut totale, grâce en particulier à un Tony Parker en grande réussite (environ 30 points sur les 3 premiers matchs), que les Blazers n'ont jamais parvenu à stopper. San Antonio a marqué au moins 60 points dans la seule première mi-temps de ces trois premiers matchs, avec une avance d'une vingtaine de points sur leur adversaire. Autant dire qu'il n'y a eu aucun suspense !! fier
Une statistique incroyable vient démontrer cette domination : sur ces trois premiers matchs, soit un total de 144 minutes de jeu, San Antonio a mené le match pendant un peu plus de 137 minutes, les deux équipes ont été à égalité pendant un peu plus de 6 minutes, et Portland a mené… … pendant un total de 33 secondes !!! blink (16 secondes sur les deux premiers, 17 secondes sur le 3ème match).
À défaut de suspense, on s'est contenté de voir pendant cette série un évènement rare : à certains moments, il y avait 3 français en même temps sur le parquet (parmi les 10 joueurs qui s'affrontent). Tony Parker et Boris Diaw côté San Antonio, et Nicolas Batum côté Portland.

À part cela, la NBA a rattrapé la NHL. Pourtant débutée 5-6 jours après (environ 2 matchs de retard sur chaque série), et malgré un premier tour anormalement long (5 matchs 7…), les finales de Conférences débuteront pratiquement en même temps dans chaque sport (à un jour d'intervalle).
Conférence EstConférence Ouest
(1) Indiana Pacers
4Game 1 : Wsh 102, Ind 96
Game 2 : Wsh 82, Ind 86
Game 3 : Ind 85, Wsh 63
Game 4 : Ind 95, Wsh 92
Game 5 : Wsh 102, Ind 79
Game 6 : Ind 93, Wsh 80

Fiche…
(5) Washington Wizards
2
(1) San Antonio Spurs
4Game 1 : Por 92, Sa 116
Game 2 : Por 97, Sa 114
Game 3 : Sa 118, Por 103
Game 4 : Sa 92, Por 103
Game 5 : Por 82, Sa 104


Fiche…
(5) Portland Trail Blazers
1
(2) Miami Heat
4Game 1 : Bkn 86, Mia 107
Game 2 : Bkn 82, Mia 94
Game 3 : Mia 90, Bkn 104
Game 4 : Mia 102, Bkn 96
Game 5 : Bkn 94, Mia 96


Fiche…
(6) Brooklin Nets
1
(2) Oklahoma City Thunder
4Game 1 : Lac 122, Okc 105
Game 2 : Lac 101, Okc 112
Game 3 : Okc 118, Lac 112
Game 4 : Okc 99, Lac 101
Game 5 : Lac 104, Okc 105
Game 6 : Okc 104, Lac 98

Fiche…
(3) Los Angeles Clippers
2

Conf. Finals

Finalement, la logique est respectée puisque les deux meilleures équipes de chaque conférence lors de la saison régulière se rencontreront pour une place en finale.

À l'Est, ce sera la revanche de la saison dernière, où le Heat avait été poussé jusqu'à un 7ème match pour l'emporter finalement, en route pour leur second titre consécutif (cf. NBA Playoffs 2012-2013). Sauf que cette année, c'est Indiana qui a l'avantage du terrain, donc si match 7 il y a, ce sera à Indianapolis. C'est la 4ème année consécutive que Miami atteint ce stade de la compétition.
Notons en outre que ce n'est que la troisième fois en 20 ans que la même finale de Conférence (à l'est ou à l'ouest) se dispute deux années consécutives, et les deux fois précédentes le "rematch" a été remporté par l'autre équipe (le dernier doublé en deux ans face au même adversaire date de la saison 1989-1990).

À l'Ouest, Oklahoma City sera sans doute un adversaire bien plus coriace que les précédents pour l'équipe de San Antonio, qui devra absolument pouvoir compter sur un Tony Parker remis de sa blessure de la fin du second tour. D'ailleurs, le Thunder a remporté les 4 rencontres de la saison régulière face aux Spurs… blink

Résumé du troisième tour :

Même si l'enjeu augmente de tour en tour, il faut admettre que l'intensité des matchs diminue, et ces finales de Conférence n'ont pas été passionnantes (à part le match 6 à l'Ouest). En fait, nous n'avons eu que 3 matchs serrés (deux à l'Est et un à l'Ouest), le reste n'étant que des "blowout" sans réel intérêt (surtout à l'Ouest).
  • À l'Est, dès la victoire du Miami Heat à l'extérieur lors du match 2, la série semblait promise à ces derniers. Et de fait, tous les autres matchs ont été logiquement gagnés à domicile et Miami n'a pas vraiment eu à forcer pour s'offrir sa quatrième finale consécutive, en route pour un "3-peat".
  • À l'Ouest, cela a été très chiant, sans suspense à chaque fois, SAUF lors du match 6 qui a été en prolongation. Et les San Antonio Spurs auront donc l'occasion de se venger de la finale perdue l'année dernière contre Miami.
Conférence EstConférence Ouest
(1) Indiana Pacers
2Game 1 : Mia 96, Ind 107
Game 2 : Mia 87, Ind 83
Game 3 : Ind 87, Mia 99
Game 4 : Ind 90, Mia 102
Game 5 : Mia 90, Ind 93
Game 6 : Ind 92, Mia 117

RésuméFiche…
(2) Miami Heat
4
(1) San Antonio Spurs
4Game 1 : Okc 105, Sa 122
Game 2 : Okc 77, Sa 112
Game 3 : Sa 97, Okc 106
Game 4 : Sa 92, Okc 105
Game 5 : Okc 89, Sa 117
Game 6 : Sa 112, Okc 107

RésuméFiche…
(2) Oklahoma City Thunder
2
  • => Indiana Pacers - Miami Heat

    Game 1 : Indiana a parfaitement su profiter de l'avantage du terrain (qu'ils ont cette année au contraire de la saison dernière) pour remporter (assez facilement) le premier match.

    Game 2 : premier match serré de ces finales de Conférence (que ce soit en NBA ou en NHL). Mais le 4ème quart-temps a été globalement dominé par Miami, dont la victoire est logique (mais il n'y avait cependant que 4 points d'écart avec 8 secondes à jouer, et balle à Indiana… unsure). Le Heat prend donc l'avantage du terrain. C'est la 14ème série consécutive en playoffs (soit depuis 2010) que Miami n'est PAS mené 2-0 (et pourtant, ils sont plutôt habitués à perdre le match 1…). Le record est à 19 et date des années 1950's (San Antonio à fait 18 entre 2002 et 2008, les Lakers ont fait 16 dans les années 80's).

    Game 3 : les Pacers ont certes bien débuté chacun des deux premiers quart-temps (jusqu'à 15 points d'avance !), mais le Heat est revenu à chaque fois en fin de période. Et Miami a fini par prendre l'avantage au milieu du troisième, dominant le quatrième.

    Game 4 : avec cette nouvelle victoire probante du Miami Heat, la tâche semble désormais insurmontable pour les Indiana Pacers… En effet, seules 8 équipes (sur plus de 200 cas) ont déjà réussi dans l'histoire à revenir en étant menés 3 manches à une. Il faudra gagner les trois derniers matchs, dont heureusement deux seront à Indianapolis (s'ils ne sont pas éliminés avant).

    Game 5 : LE match serré par excellence !! big_smile Un match un peu atypique car LeBron James a été très vite pénalisé par des fautes : déjà 3 à 6 minutes restantes dans le second quart-temps, puis deux autres en troisième. Du coup, il a passé le plus clair de son temps hors du terrain pour éviter la 6ème faute qui l'aurait définitivement sorti, et a fini le match avec ses plus mauvaises statistiques en playoffs de toute sa carrière. Et pourtant, malgré la quasi-absence de leur meilleur atout, Miami menait de 9 points à la mi-temps et le match a été serré jusqu'au bout puisqu'il y avait encore égalité à quelques secondes de la fin. Le Heat aurait donc très bien pu terminer cette série, mais les Pacers évitent finalement de justesse l'élimination. Il faudra maintenant aller gagner à Miami, ce qui semble difficile puisque Miami est toujours invaincu à domicile sur l'ensemble de ces playoffs.

    Game 6 : sans surprise, pas de miracle pour Indiana, largement dominé par le Miami Heat, qui accède donc aux finales NBA pour la 4ème saison consécutive (et ils ont gagné les deux dernières). La dernière fois qu'il y a eu une série de 4 en NBA, c'était les Lakers entre 1983 et 1987. Voici les séries de 4 finales successives (au moins) dans tous les sports :
    • MLB : New York 6 fois (dont 2 séries de 5).
    • NHL : Montreal 3 fois (dont une série de 5, et une de 10 blink !!, toute la décennie 1950's), New York 1 fois (série de 5).
    • NFL : Cleveland (série de 6), Chicago, Buffalo (on se souvient de ces Superbowls perdus au début des années 90's).
    • NBA : Boston 2 fois (dont une série de 10 blink !!, années 50-60's), Los Angeles (1983-1987).
  • => San Antonio Spurs - Oklahoma City Thunder

    Game 1 : aucun problème pour San Antonio pour ouvrir la finale de la Conférence Ouest. Les Spurs se sont fait un peu peur au milieu du 3ème quart-temps, étant menés de quelques points pour la première fois du match, mais cela n'a duré que quelques minutes, reprenant une avance de 7 points au début du dernier quart. Et cet écart n'a alors cesser d'augmenter. Tony Parker n'a pas marqué beaucoup, mais a néanmoins fait quelques actions spectaculaires en première mi-temps, il n'a en tout cas pas semblé gêné par sa blessure. wink2 C'est le 9ème "match 1" consécutif remporté par San Antonio (sur ces 3 dernières saisons), le record est à 11 (et ne pourra donc être atteint ou battu que s'ils vont en playoffs l'année prochaine)…

    Game 2 : véritable humiliation pour Oklahoma City, qui subissent leur plus grosse défaite en playoffs de toute l'histoire de la franchise (112-77). Et pourtant San Antonio a joué tout le dernier quart-temps avec uniquement leurs remplaçants. Attention cependant : il y a deux ans, dans cette même finale de Conférence Ouest, SAS menait aussi 2 matchs à zéro et c'est finalement OKC qui l'avait emporté 4-2.

    Game 3 : premier match à Indianapolis, et premier match pour Serge Ibaka (Ind), absent lors des deux précédentes rencontres sur blessure. Et cela s'est vu dès le début du match, le Thunder semblant beaucoup plus présent, que ce soit en attaque ou en défense. Les tirs à trois points (en particulier ceux de Ginobili) ont permis aux Spurs de surnager jusqu'à la mi-temps, mais cela ne pouvait pas durer tout le match, d'autant que Tony Parker n'était pas dans un grand soir (et bien mieux défendu que précédemment).

    Game 4 : match étrange à Oklahoma City, en particulier à partir du troisième quart-temps. San Antonio jouait pourtant plutôt mieux que dans le match 3 (y compris Tony Parker), mais le Thunder à augmenté son avance progressivement, volant des balles, bloquant des shoots, et comptait à un moment 27 points d'avancetongue On n'était pourtant qu'au milieu du troisième quart-temps, il restait donc beaucoup de temps, mais le coach Gregg Popovich a alors décidé de faire sortir TOUTE son équipe type, et de faire entrer une équipe composée entièrement de remplaçants (et c'était même plutôt une "équipe C" qu'une "équipe B" car même la doublure habituelle de Tony Parker n'était pas sur le terrain, seul le français Boris Diaw faisait vraiment partie de l'équipe B habituelle). Et on n'a plus revu les Parker, Duncan, Ginobili, Leonard et consorts de tout le match (près du tiers donc…). D'autant que ces remplaçants (dont certains complètement inconnus) ont parfaitement profité du temps de jeu qui leur était exceptionnellement donné puisqu'ils réduisent l'écart à environ 16 points, et même 12 en fin de match. C'est la 9ème défaite consécutive de San Antonio sur le parquet du Thunder (saison régulière et playoffs).

    Game 5 : encore un "blowout" (large avance de l'une des équipes) dans cette série. Il y avait égalité à la fin du premier quart-temps, mais les Spurs ont pris 10 points d'avance dans le second. Et 10 de plus au troisième, et 8 au quatrième (soit une avance finale de 28 points). Cette fois, ce sont les deux équipes qui ont fait jouer leurs remplaçants sur toute la fin du match. Pour l'instant, tous les matchs ont été largement gagnés à domicile (la moyenne des écarts sur ces matchs est de 20.4 points), et cela ne m'étonnerait pas que cela se prolonge jusqu'au match 7. Et pour être honnête, cette finale de Conférence Ouest est pour l'instant assez chiante à regarder… neutral

    Game 6 : Aaaahhh… ENFIN un match intéressant dans cette série fier !! Il a fallu que je traite cette finale de "chiante" dans le paragraphe ci-dessus pour que l'on ait enfin droit à un match serré et passionnant. En fait, il y avait eu 23 changements de leader (ou égalité) EN TOUT sur les 5 premiers matchs, et 31 sur ce seul match 6 tongue… Pourtant cela a commencé 'comme attendu' : petite avance de l'équipe à domicile au premier quart-temps, et 7 points d'avance pour OKC à la mi-temps. Sachant que Tony Parker a alors déclaré forfait pour toute la seconde mi-temps à cause d'une blessure à la cheville, on ne donnait pas cher de San Antonio. Mais les Spurs se sont appuyés sur leur principale force : le banc des remplaçants. Et en particulier l'autre français, Boris Diaw, qui comme lors du match 4 a réalisé une performance d'exception. Il termine à 26 points, soit la deuxième meilleure performance de l'histoire pour un membre du banc dans un match décisif. Du coup, les Spurs ont dominé le troisième quart-temps de 17 points (!), prenant donc 10 points d'avance à l'amorce du dernier. Et l'écart est même monté jusqu'à 12 dans ce quatrième. On était cependant loin des +20 points des précédents matchs, et le Thunder est progressivement revenu, jusqu'à une égalité à quelques secondes de la fin. San Antonio a eu la dernière possession et l'occasion de clore le match, mais Ginobili a échoué : prolongation (la 9ème de ces playoffs, après les 8 du premier tour). Cette prolongation (qui ne dure que 5 minutes en NBA) a été dominée par les San Antonio Spurs, lesquels s'offrent donc le fameaux "rematch" de la finale perdue l'année dernière… À noter que c'était du coup probablement le dernier match du légendaire Derek Fischer (39 ans).

Finals

Nous aurons donc bien la revanche des NBA Finals 2012-2013, entre les San Antonio Spurs et les double-tenants du titre, le Miami Heat.
C'est la 12ème fois que l'on a un "rematch" deux saisons consécutives en Finales, mais la première fois depuis 1998.

Et cette année encore, on espère de beaux matchs et une série aussi serrée que la saison dernière (on se souvient encore de cette fin incroyable du match 1, mais surtout du match 6 où San Antonio avait 5 points d'avance à quelques secondes de la fin, et le titre presque en poche, avant de finalement s'incliner en prolongation).

Si on retrouve pratiquement les mêmes joueurs dans les deux équipes, il y aura deux grandes différences par rapport à la saison dernière :
  • C'est San Antonio qui a l'avantage du terrain cette fois-ci.
  • Et surtout, pour la première fois depuis plus de trente ans, les Finales se dérouleront selon le format classique 2-2-1-1-1 (comme lors des précédents tours), et non selon le format particulier 2-3-2 (c'est à dire que l'équipe qui n'avait PAS l'avantage du terrain avait 3 matchs consécutifs à domicile). Je ne sais pas si cela va changer quelque chose, mais cela me semble en tout cas plus logique de conserver le même format sur l'ensemble des playoffs.
NBA Finals 2013-2014
San Antonio Spurs
62 - 204
Top performers Game 5
LeBron James : 31 Points, 10 Reb
5 Ast, 0 Stl, 2 Blk
Kawhi Leonard : 22 Points, 10 Reb
2 Ast, 1 Stl, 1 Blk
Game 1 : Mia 95, Sa 110
Game 2 : Mia 98, Sa 96
Game 3 : Sa 111, Mia 92
Game 4 : Sa 107, Mia 86
Game 5 : Mia 87, Sa 104


RésuméFiche…
Miami Heat
54 - 281

Conclusion


Kawhi Leonard MVP
Getty Images / Andrew D. Bernstein
C'est le 5ème titre NBA pour les San Antonio Spurs (99, 03, 05, 07, 14), le dernier remontant à 7 ans. Tous avec Gregg Popovich aux commandes et Tim Duncan, 4ème pour Manu Ginobili et Tony Parker (qui devient ainsi l'européen le plus titré), le premier pour Boris Diaw.

Cette victoire concrétise une nouvelle fois le "système Popovich" ou "système San Antonio" : des stars sous-payées (relativement à ce qu'ils pourraient gagner dans d'autres équipes) qui se mettent au service d'un collectif, et permettent ainsi d'avoir un "banc" (les remplaçants) très efficace (d'autant que Popovich n'hésite pas à beaucoup faire tourner son équipe).
Et cela n'est pas que subjectif, cela se voit également dans les chiffres bruts :
  • Miami a dans ses rangs le meilleur joueur actuel, Lebron James. Celui-ci a marqué, dans ces 5 matchs de finales : 25, 35, 22, 28 et 31 points. C'est impressionnant… blink Il est de loin le meilleur joueur de ces finales, mais il a été peu secondé par ses coéquipiers (y compris les autres stars du "Big Three", Chris Bosh et Dwayne Wade), et a tenu l'équipe à lui seul.
  • À l'inverse, le banc de San Antonio (à commencer par Ginobili et Diaw) a PLEINEMENT contribué au succès des Spurs. Un chiffre clé parle de lui-même. Sur l'ensemble des playoffs (les 4 tours), le meilleur marqueur de San Antonio est Tony Parker, avec une FAIBLE moyenne de 17.4 points. C'est évidemment bien inférieur à celle de James, et cela constitue même un record NBA : la plus faible moyenne d'un leader d'une équipe victorieuse.
=> Résultat sans appel : le banc de San Antonio est à +91, celui de Miami à -81… roll

San Antonio 2013-2014
Getty Images / Andrew D. Bernstein
Sans surprise, le titre de MVP de ces Finales revient à Kawhi Leonard (cf. photo de droite ci-dessus), qui non seulement a été le meilleur marqueur des Spurs sur les trois derniers matchs (29, 20 et 22 points), mais a également été un facteur décisif en terme de défense avec ses "steals" et ses "blocks" (dans le match 4, il est en tête des stats de San Antonio dans 4 des 5 catégories tongue ! Voir les statistiques en cliquant sur le lien en haut de page).
En 1999, c'est son coéquipier Tim Duncan qui recevait ce trophée, lui aussi dans sa seconde saison NBA, il y a 15 ans. À noter que cet écart de 15 ans entre deux titres NBA est le deuxième plus grand de l'histoire (Kareem Abdul-Jabbar = 17 ans).

Comme chaque année, on va maintenant se poser la question de la retraite pour Duncan, Ginobili, voire même de coach Popovich. Je pense que ce dernier va encore rester deux ou trois ans, jusqu'à la retraite de Parker (qui a déjà annoncé sa retraite de l'équipe de France après l'Euro 2016).
Pour Duncan et Ginobili, l'année prochaine pourrait être l'ultime baroud (pour défendre le titre)…

Quelques autres statistiques et infos :
  • 52.8% de réussite au shoot sur l'ensemble de ces finales. C'est le nouveau record NBA (deux équipes avaient fait 52.7%). Et avant le dernier match, les Spurs étaient à 54.2%.
  • 117 victoires en playoffs du trio "Duncan/Parker/Ginobili", record absolu battu cette année (passant devant les 110 du trio magique des Lakers dans les années 80s, avec notamment Kareem Abdul-Jabbar et Magic Johnson).
  • Quelle belle saison pour Tony Parker : après avoir remporté le championnat d'Europe avec l'Équipe de France, il devient papa pour la première fois en début de ces playoffs 2013-2014, puis remporte son 4ème titre NBA. Que demander de plus ! tongue
  • Gregg Popovich est le 5ème coach à obtenir au moins 5 titres. Il partage désormais la troisième place du classement avec Pat Riley et John Kundla, derrière Red Auerbach (9 titres) et Phil Jackson (11 titres).
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