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LVCIN
SFGB
LARTB
CINTEN
BUFKC
San FranciscoLos Angeles
CincinnatiKansas City
Los Angeles Rams (12 - 5)Sun. 13/02 6:30pm ETCincinnati Bengals (10 - 7)
Philadelphia Eagles (7)
15
Tampa Bay Buccaneers (2)
31
Sun. 16/01
1:00pm ET
Pass: T. Brady (TB) - 29-37, 271 yds, 2 TD
Rush: K. Vaughn (TB) - 17 car, 53 yds, 1 TD
Rec: M. Evans (TB) - 9 rec, 117 yds, 1 TD

Fiche du match…
San Francisco 49ers (6)
23
Dallas Cowboys (3)
17
Sun. 16/01
4:30pm ET
Pass: D. Prescott (DAL) - 23-43, 254 yds, 1 TD, 1 INT
Rush: E. Mitchell (SF) - 27 car, 96 yds, 1 TD
Rec: D. Schultz (DAL) - 7 rec, 89 yds
Fiche du match…
Arizona Cardinals (5)
11
Los Angeles Rams (4)
34
Mon. 17/01
8:00pm ET
Pass: M. Stafford (LAR) - 13-17, 202 yds, 2 TD
Rush: S. Michel (LAR) - 13 car, 58 yds
Rec: C. Kupp (LAR) - 5 rec, 61 yds, 1 TD

Fiche du match…
Pittsburgh Steelers (7)
21
Kansas City Chiefs (2)
42
Sun. 16/01
8:00pm ET
Pass: P. Mahomes (KC) - 30-39, 404 yds, 5 TD, 1 INT
Rush: J. McKinnon (KC) - 12 car, 61 yds
Rec: T. Kelce (KC) - 5 rec, 108 yds, 1 TD
Fiche du match…
New England Patriots (6)
17
Buffalo Bills (3)
47
Sat. 15/01
8:00pm ET
Pass: J. Allen (BUF) - 21-25, 308 yds, 5 TD
Rush: D. Singletary (BUF) - 16 car, 81 yds, 2 TD
Rec: D. Knox (BUF) - 5 rec, 89 yds, 2 TD
Fiche du match…
Las Vegas Raiders (5)
19
Cincinnati Bengals (4)
26
Sat. 15/01
4:30pm ET
Pass: J. Burrow (CIN) - 24-34, 244 yds, 2 TD
Rush: J. Jacobs (LV) - 13 car, 83 yds
Rec: J. Chase (CIN) - 9 rec, 116 yds

Fiche du match…
San Francisco 49ers (6)
13
Green Bay Packers (1)
10
Sat. 22/01
8:00pm ET
Pass: A. Rodgers (GB) - 20-29, 225 yds
Rush: E. Mitchell (SF) - 17 car, 53 yds
Rec: A. Jones (GB) - 9 rec, 129 yds

Fiche du match…
Los Angeles Rams (4)
30
Tampa Bay Buccaneers (2)
27
Sun. 23/01
3:00pm ET
Pass: M. Stafford (LAR) - 28-38, 366 yds, 2 TD
Rush: L. Fournette (TB) - 13 car, 51 yds, 2 TD
Rec: C. Kupp (LAR) - 9 rec, 183 yds, 1 TD

Fiche du match…
Cincinnati Bengals (4)
19
Tennessee Titans (1)
16
Sat. 22/01
4:30pm ET
Pass: R. Tannehill (TEN) - 15-24, 220 yds, 1 TD, 3 INT
Rush: J. Mixon (CIN) - 14 car, 54 yds, 1 TD
Rec: A.J. Brown (TEN) - 5 rec, 142 yds, 1 TD
Fiche du match…
Buffalo Bills (3)
36
Kansas City Chiefs (2)
42
Sun. 23/01
6:30pm ET
Pass: J. Allen (BUF) - 27-37, 329 yds, 4 TD
Rush: P. Mahomes (KC) - 7 car, 69 yds, 1 TD
Rec: G. Davis (BUF) - 8 rec, 201 yds, 4 TD

Fiche du match…
San Francisco 49ers (6)
17
Los Angeles Rams (4)
20
Sun. 30/01
6:30pm ET
Pass: M. Stafford (LAR) - 31-45, 337 yds, 2 TD, 1 INT
Rush: C. Akers (LAR) - 13 car, 48 yds
Rec: C. Kupp (LAR) - 11 rec, 142 yds, 2 TD
Fiche du match…
Cincinnati Bengals (4)
27
Kansas City Chiefs (2)
24
Sun. 30/01
3:00pm ET
Pass: P. Mahomes (KC) - 26-39, 275 yds, 3 TD, 2 INT
Rush: J. Mixon (CIN) - 21 car, 88 yds
Rec: T. Kelce (KC) - 10 rec, 95 yds, 1 TD
Fiche du match…
Los Angeles Rams
23
Cincinnati Bengals
20
Sun. 13/02
6:30pm ET
Pass: M. Stafford (LAR) - 26-40, 283 yds, 3 TD, 2 int
Rush: J. Mixon (CIN) - 15 car, 72 yds
Rec: T. Higgins (CIN) - 4 rec, 100 yds, 2 TD
Fiche du match…

Wildcard

Tableau des équipes qualifiées Bilan de la saison régulière 2021-2022

C'est la deuxième fois que l'on qualifie 7 équipes par conférence, et on peut voir sur le tableau des équipes qualifiées qu'il fallait cette saison au moins 9 victoires pour être en playoffs. Notons qu'il y a désormais 17 matchs dans la saison régulière (au lieu de 16 avant), et qu'il ne peut plus y avoir de bilan "égal" à 8-8, on est maintenant soit positif soit négatif (on peut aussi avoir un 8-8-1 en cas de match nul pendant la saison… siffle).
Mais il ne suffit pas d'être positif pour se qualifier, car les choses sont vraiment serrées : ainsi en AFC, 3 équipes ont obtenu 9 victoires et sont pourtant éliminées (Los Angeles, Indianapolis et Miami), en NFC c'est le cas pour New Orleans. Rappel : l'année dernière, la conférence Américaine était encore plus compétitive puisque Miami avait été éliminé avec 10 victoires (sur 16 matchs à l'époque)… blink

En ce qui concerne le renouvellement, il y a 7 nouvelles équipes (3 en AFC, 4 en NFC), soit un taux de 50%. Mais on notera surtout que si en AFC les trois renouvellements sont assez logiquement les derniers qualifiés de l'année dernière, en NFC trois des quatre vainqueurs de division en 2020 sont carrément ABSENTS des playoffs en 2021 !! unsure La conférence Nationale a donc été profondément remaniée (seul Green Bay a conservé son statut dans la NFC North, avec toujours autant d'avance dans cette division faible).

Le format du premier tour des playoffs change un peu cette année. La NFL (et les chaînes TV) a(ont) voulu un "prime-time" de plus (meilleure audience = plus de gains publicitaires), donc au lieu du 3+3 sur deux jours on aura deux matchs le samedi, trois le dimanche et un le lundi soir.
Ordre des matchs (et par conséquent des commentaires wink2) :
  • Samedi     : LV_CIN / NE_BUF
  • Dimanche : PHI_TB / SF_DAL / PIT_KC
  • Lundi         : ARI_LAR
  • Le match le plus intéressant : New England - Buffalo (samedi en soirée). Ce sera aussi le match le plus froid (on pourrait battre des records de températures, même si les deux équipes sont habituées à jouer dans de telles conditions).
  • Le match le plus serré/indécis : Arizona - Los Angeles (lundi en soirée, dernier match du week-end). Les deux équipes sont dans la même division (NFC West, celle de SF) et ont partagé les victoires lors de leur double duel en saison régulière.
  • Le match le plus déséquilibré : Philadelphie - Tampa Bay (dimanche début d'après-midi). C'est un petit miracle que la qualification des Eagles (beaucoup de Covid…), alors que même si globalement les Buccaneers ne sont pas aussi forts que la saison dernière, Tom Brady a réalisé l'une de ces meilleures saisons (à 44 ans… roll).
Équipes qualifiées : saison 2021-2022
RangConférence Américaine (AFC)Bilan
1
Tennessee Titans
12 - 5
2
Kansas City Chiefs
12 - 5
3
Buffalo Bills
11 - 6
4
Cincinnati Bengals
10 - 7
5
Las Vegas Raiders
10 - 7
6
New England Patriots
10 - 7
7
Pittsburgh Steelers
9 - 7 - 1
RangConférence Nationale (NFC)Bilan
1
Green Bay Packers
13 - 4
2
Tampa Bay Buccaneers
13 - 4
3
Dallas Cowboys
12 - 5
4
Los Angeles Rams
12 - 5
5
Arizona Cardinals
11 - 6
6
San Francisco 49ers
10 - 7
7
Philadelphia Eagles
9 - 8
  • Les Tampa Bay Buccaneers ont gagné les trois précédentes rencontres de saison régulière entre ces deux équipes, et elles ne se sont plus affrontées en playoffs depuis la finale de Conférence NFC saison 2002 (Tampa Bay avait aussi gagné ce match, en route vers leur premier Superbowl). C'est la première fois depuis 1979 ( tongue !) que cet affrontement en playoff a lieu à Tampa Bay et pas à Philadelphie…
    Les Bucs arrivent en playoffs avec une attaque décimée (49% des joueurs réguliers sont "out") : leurs deux meilleurs coureurs (Fournette et Jones) sont blessés, ainsi que leur meilleur receveur (Godwin). La question est donc de savoir si Tom Brady (qui dispute aujourd'hui son 46ème lol !! match de playoff) va pouvoir faire aussi bien avec une "attaque B" (note: son QB homologue chez les Eagles, Jalen Hurts, dispute quant à lui son premier match de playoff, il avait 3 ans lorsque Brady a joué son premier en 2001… siffle).
    Il faut tout de même rappeler qu'à 44 ans Tom Brady a réalisé sa meilleure saison en carrière (!) : il est leader NFL en passes tentées (719), en passes complétées (485) et en yards (5316). Et il est deuxième en TDs (43). De son côté, Jalen Hurts a (parmi les QBs) le plus grand nombre de yards à la course (784) et le plus grand nombre de TDs à la course (10). À voir sur cette courte vidéo l'évolution de Brady au fil des années…

    Le premier drive de Tampa Bay, un peu laborieux, se termine par un touchdown à la course de Giovani Bernard. Puis un TD capté par Ke'Shawn Vaughn vient confirmer les pronostics (77.4% pour TB, les plus élevés des six matchs du week-end) : les tenants du titre semblent largement supérieurs aux Philadelphia Eaglesneutral L'opportunité pour les Eagles de revenir un peu dans les dernières secondes de la mi-temps se traduit par une interception, et le score est de 0 - 17 à la mi-temps. Les statistiques reflètent le problème de Philadelphie : avec seulement 35 yards à la course (dont 32 de leur QB), qui est pourtant leur force principale, ils ne peuvent guère espérer se mesurer aux passes de Brady, qui n'est certes pas exceptionnel, mais précis
    Le touchdown de Rob Gronkowski (partenaire historique de Brady : ils en sont à 15 TDs en playoffs, alors que le duo légendaire Joe Montana & Jerry Rice a fini à 12… tongue) au milieu du troisième QT (et suite à un turnover de l'équipe spéciale de Philadelphie) ne laisse aucun espoir aux Eagles, et le reste du match n'a plus qu'un objectif pour Philadelphie : éviter le "0"… Ce qui sera fait avec le TD à la course de Boston Scott au début du dernier quart-temps.
  • Ce matchup est un "grand classique" dans la NFL oui : les deux équipes se sont affronté 37 fois, avec un léger avantage pour Dallas, qui mène la série 19-17-1. Mais c'est surtout en playoffs que c'est construit la légende (et la rivalité, l'une des plus grandes en NFL entre des équipes de division différente) : en effet, il y a eu 3 Finales de Conférence CONSÉCUTIVES (1992, 1993, 1994) entre les deux équipes. Le vainqueur de ces matchs a non seulement été au Superbowl mais l'a remporté (Dallas les deux premiers, San Francisco le troisième). Et depuis, les deux équipes ont eu des hauts et des bas, mais jamais en même temps, ce qui fait qu'elles ne se sont pas rencontré en playoffs depuis 1994. C'est au total le 8ème affrontement en playoffs (deuxième de l'histoire derrière les 9 entre Dallas et Los Angeles), et Dallas mène aussi dans ce bilan, 5-2.

    Le premier drive des San Francisco 49ers est convainquant : varié (courses, passes, différents receveurs) et efficace puisqu'il amène un touchdown à la course de Elijah Mitchell. Un peu plus tard, Robbie Gould réussit un field-goal de 53 yards (le plus loin pour lui depuis 2018 !), puis un autre de 40 yds, et les Niners ménent 13 - 0. Un superbe touchdown capté par Amari Cooper permet aux Cowboys de revenir dans le match. Et Robbie Gould est toujours aussi efficace avec un autre FG, de 52 yards cette fois. 16 - 7 à la mi-temps.
    Au milieu du troisième quart-temps, Dak Prescott est intercepté, et la bonne position récupérée par les Niners est immédiatement convertie par un touchdown de Deebo Samuel (visiblement non prévu : il a juste vu les trous devant lui et a improviséwink). Avec désormais 16 points d'avance, on peut commencer à y croire dans le camp de San Francisco (le seul comeback en playoff de +10 points des Cowboys date de 2014), mais il reste tout le quatrième quart-temps à jouer…
    La défense des Niners ne permet qu'un FG pour réduire l'écart à 13. Mais à 9'37" de la fin Jimmy Garoppolo se fait intercepter yikes ! Une passe vraiment improbable et probablement évitable. Cela amène un TD pour Dallas, que Dak Prescott se charge de marquer lui-même à la course. Dominés depuis le début, les Cowboys reprennent espoir, et pas seulement grâce au score (désormais un TD d'écart), mais aussi parce que le "momentum" semble tourner en leur faveur. Tout cela à cause de cette passe de Garoppolo… hmm
    S'ensuit une série de pénalités, et de passes presque complétées mais non, qui ne font que ménager le suspense. À 2'51" San Francisco ne tente pas une "4ème & 1" et préfère rendre le ballon. Dallas a donc l'occasion d'un dernier drive et peut finalement remporter le match par un TD. Mais ils ne progressent que jusqu'à mi-terrain et San Francisco n'a plus qu'à gérer les 1'42" restantes. En fait, cette fin de partie va s'étaler sur 20 minutes : temps morts, révisions arbitrales, pénalités diverses, etc… rien ne nous sera épargné pour conserver le suspense jusqu'à la dernière seconde tongue ! Et le match se termine sur une action confuse, sans remettre en jeu le résultat.
  • Ces équipes étant dans la même division (qui est aussi celle de San Francisco), elles se sont rencontrées deux fois pendant la saison régulière : elles ont partagé les victoires, chaque équipe gagnant à l'extérieur. Ce match est le plus indécis du week-end d'après les pronostics (avec un très léger avantage pour Los Angeles).
    Il faut attendre presque la fin du premier quart-temps pour voir l'une des équipes ouvrir le compteur, en l'occurence les Los Angeles Rams, par un touchdown capté par Odell Beckham Jr. (un vétéran, voire un revenant… wink2). Puis leur quaterback Matthew Stafford marque lui-même un TD à la course ("quaterback sneak") au début du deuxième (0 - 14). Pour ce qui est des Arizona Cardinals, leur mi-temps ressemble à celle de Pittsburgh la veille : déjà 4 punts en autant de possessions et un gain total carrément NÉGATIF (-9 yds). Et les choses ne vont pas s'arranger… hmm Alors qu'ils débutent ce 5ème drive loin dans leur propre terrain, Kyler Murray lance une passe qui semble être la plus longue action réussie du match. Après quelques hésitations entre les arbitres, ceux-ci valident la réception, mais le coach des Rams "challenge" l'action et a raison puisque l'action est finalement annulée après révision vidéo. Du coup, les Cardinals se retrouvent à nouveau sous pression, et Murray, pour éviter un "safety" dans son embut lance une passe désespérée, qui est interceptée ET retournée blink pour un touchdown de la défense (ce qu'on appelle un "pick 6"). Et ça fait désormais 0 - 21, mi-temps.

    Comme pour les Steelers la veille, ce très mauvais début de match des Cardinals leur sera fatal… neutral Malgré une seconde mi-temps équilibrée en score (11-13), le mal était fait. Pour Matthew Stafford, qui a joué pour plusieurs équipes, cette victoire est une délivrance : il détient en effet le record du plus grand nombre de passes de TD SANS victoire en playoff, avec 323, loin devant le deuxième avec 255. C'est aussi le record du nombre de matchs joués avant cette première victoire en playoffs : 186 (le deuxième est à 174). Quant aux Cardinals, il faudra encore attendre avant d'espérer un titre : leur dernier remonte à 1947 (c'était bien avant l'existence de la NFL actuelle, et l'équipe était alors à Chicago)… Soit 74 ans, la plus longue attente de tous les sports US (pour la petite histoire, c'est 1948 en MLB, 1951 en NBA et 1967 en NHL).
  • Ces deux équipes se sont rencontrées il y a trois semaines : les Kansas City Chiefs l'ont emporté 10-36 dans un match où rien ne s'est bien passé pour Pittsburgh (il y a eu 5 fumbles… hmm).
    Ben Roethlisberger
    NFL / Todd Rosenberg

    Les Pittsburgh Steelers sont sur une série de 3 défaites consécutives en playoffs (en encaissant une moyenne de 43 points dans ces défaites). Notons que ce devrait (en cas de défaite) être le dernier match du légendaire Ben Roethlisberger, qui a déjà fait ses adieux à son public lors de la victoire en semaine 17 (voir ici la vidéo de 5 minutes).

    Les deux attaques ont beaucoup de difficultés en début de partie : 3 possessions infructueuses de chaque côté, puis Patrick Mahomes est intercepté, mais comme lors de leurs drives précédents les Steelers sont rapidement arrêtés et ne peuvent profiter de ce turnover. En fin de premier quart-temps, ils n'ont engrangé qu'un total de 12 petits yards… sad (c'est un peu mieux pour les Chiefs, mais bien loin de leurs standards en attaque). Pittsburgh en est déjà à 5 punts, mais c'est leur défense qui va finalement débloquer la situation : Kansas City commet un fumble, et le défenseur vedette T.J. Watt récupère le ballon et file dans l'embut pour un touchdown. 7 - 0.

    C'est alors que l'attaque de Kansas City se met à fonctionner : les passes de Mahomes trouvent un destinataire, lui-même y va de sa course, et dès le drive suivant les Chiefs égalisent (Jerick McKinnon), puis marquent un deuxième TD par Byron Pringle, et finalement un troisième par Travis Kelce juste avant la mi-temps. 7 - 21.
    Les statistiques de cette mi-temps sont désastreuses pour l'attaque de Pittsburgh blink : seulement 45 yards (contre 300 yds pour les Chiefs, qui se sont bien repris quant à eux après un début tout aussi difficile), et 7 punts (c'est à dire 7 drives inactifs, record pour une mi-temps en playoffs depuis 2010). La seconde mi-temps reprend comme c'était finie la première pour KC (TD, par un joueur de la ligne offensive), et les choses vont toujours aussi mal pour les Steelers, qui commettent un fumble, ce qui amène un nouveau TD de Kansas City, portant le score à 7 - 35. Et dès le milieu du troisième, il n'y a plus rien à espérer de ce match… neutral Les Pittsburgh Steelers réussiront enfin à convertir des drives (deux passes de TD lancées par Roethlisberger), mais sans rien changer à l'issue finale.
  • On attendait un record de froid pour ce match disputé à Orchard Park, NY (Highmark Stadium), mais il ne sera pas battu (même si la température peut encore baisser pendant le match) : il fait environ -14°C au coup d'envoi (ressentie -20°C avec le vent). Les deux équipes ont l'habitude de ces conditions de jeu en janvier, et leurs records sont impressionnants : pour les Patriots, c'est -15.6° (ressentie -23°C) en 2004, et pour les Bills, c'est -17.8°C en 1994 (ressentie -35°C avec un fort vent… blink). Mais les records historiques en NFL sont encore plus bas… wink
    Les New England Patriots étaient absents des playoffs la saison dernière, et ils font leur retour au premier tour à l'extérieur pour la première fois depuis la saison 1998. En effet, les quatre autres fois où ils ont été au "wild-card round" sous l'ère Belichick c'était en tant que vainqueurs de division, et donc à domicile (rappel: les Patriots ont joué 48 matchs de playoffs depuis 1994, record NFL, devant Green Bay et leurs 36 matchs).

    Le drive d'ouverture des Buffalo Bills amène un superbe touchdown capté par Dawson Knox. Les Patriots sont sur le point de marquer à leur tour, mais le rookie Mac Jones est intercepté dans l'embut par Michael High (la passe était bonne pour un TD, c'est juste une action brillante du défenseur). Et Knox capte son deuxième touchdown personnel pour finir le premier quart-temps sur le score de 0 - 14.
    La domination de Buffalo en attaque se concrétise par deux autres TDs, marqués cette fois à la course, tous les deux par Devin Singletary. Les quatres drives des Bills dans cette première mi-temps ont donc amené des touchdowns, ce qui n'arrive pas si souvent en playoffs (la dernière fois en 2018, par New England…). Si les Patriots parviennent enfin à ouvrir leur score par un FG à la dernière seconde du quart-temps, on les voit mal revenir dans cette partie (3 - 27, plus large déficit à la mi-temps de la franchise en playoff…).
    Le troisième quart-temps est équilibré (TDs Emmanuel Sanders pour Buffalo, Kendrick Bourne pour New England), mais le TD de Gabriel Davis au début du quatrième permet à Buffalo d'établir un record NFL en playoffs : 6 touchdowns sur leurs 6 premiers drives roll ! Puis 7 avec celui de Tommy Doyle, un joueur de la ligne fier !! Les cinq passes de TD de Josh Allen sont un record pour Buffalo en playoffs. Autre record, négatif celui-là, c'est la plus large défaite en playoffs (30 points) pour New England depuis que Bill Belichick en est le coach (2000). Mais il est vrai que jusque là, c'est Tom Brady qui menait son attaque… rigole
  • Les Las Vegas Raiders sont de retour en playoffs pour la première fois depuis 2016, et sont à la recherche de leur première victoire à ce niveau depuis qu'ils ont gagné le titre de la Conférence AFC en 2002 (soit 19 ans d'attente). Pour les Cincinnati Bengals, leur dernière victoire remonte encore plus loin puisque c'était lors du premier tour des playoffs 1990 (soit 31 ans tongue !!). C'est en fait le record actuel, un an devant les Detroit Lions. Notons que les Bengals ont pourtant eu de multiples occasions ces dernières années de casser cette dynamique, mais ils en sont à 8 défaites d'affilée en playoffs… blink
    C'est la première fois dans l'histoire de la NFL qu'un match de playoff oppose deux équipes avec plus de 18 ans depuis leur dernière victoire.

    Le premier drive de Las Vegas leur donne un field-goal, alors que les Bengals répliquent par un touchdown. Puis la défense de Cincinnati arrache le ballon au quaterback des Raiders (Derek Carr), et ce premier turnover du match permet un field-goal pour augmenter l'avance au score (3 - 10). Après un nouveau field-goal de chaque côté, les Bengals convertissent une 4ème tentative et Joe Burrow lance un touchdown un peu miraculeux, à la limite du terrain (et qui est entaché d'une erreur d'arbitrage… siffle). Heureusement Las Vegas parvient aussi à marquer un TD sur le dernier drive de la mi-temps, qui se siffle donc sur le score de 13 - 20.
    La seconde mi-temps voit cet écart se maintenir après un couple d'échanges de field-goals, et Las Vegas a la possibilité d'égaliser lors du dernier drive de la partie, débuté au "2 minutes warning". Les Raiders progressent bien jusqu'aux 9 yards adverses (à 30 secs de la fin), mais trois tentatives ne suffiront pas à marquer le touchdown de l'espoir. Cincinnati efface donc enfin 3 décennies de frustration… fier (ce triste record était non seulement pour la NFL, mais pour l'ensemble des sports US).

Divisional

Analyse du premier tour :
  • Les pronostics donnaient l'avantage à domicile sur les six matchs et ne se sont trompés qu'une fois (SF - DAL, seule victoire à l'extérieur). En revanche, ils avaient plutôt tord en ce qui concerne les écarts : seuls deux matchs serrés (une possession), les quatre autres victoires ont été très larges (les deux derniers matchs étaient décidés dès la mi-temps… hmm). Et en ce qui concerne l'intérêt supposé, on s'est bien trompé : les duels attendus (NE - BUF et ARI - LAR) ont donné des matchs à sens unique, alors que le premier match LV - CIN, pas très convoité a priori, a été un vrai match intéressant.
  • Notons qu'il y a une vraie controverse concernant l'erreur des arbitres sur le touchdown de Tyler Boyd (CIN) en fin de première mi-temps : considérant (à tord) que le quaterback avait lancé la passe en-dehors du terrain, un arbitre a sifflé la fin de l'action, mais tellement tard (bon, ça se joue quand même en dixièmes de seconde… wink2) que le TD a été capté (et validé). Alors, sur la vidéo c'est limite, MAIS la passe était bien valide, donc le TD aussi. CEPENDANT, certains (dont les analystes de la télé en direct) disent que les règles sont claires : le coup de sifflet interrompt l'action, peu importe si le ballon est en l'air (et MÊME SI ce coup de sifflet était en fait incorrect…). Du coup, si on respecte les règles à la lettre ce TD n'aurait pas dû être validé… Et cela a de l'importance puisque Cincinnati a gagné de 7 points. Pour ma part, je considère ce touchdown comme valide, et que les règles devraient être revues, car on a maintenant une vérification vidéo obligatoire de chaque TD : si la vidéo montre que c'est valide alors c'est valide, peu importe le sifflet d'un arbitre… siffle
  • La performance d'équipe du week-end est à mettre au crédit des Buffalo Bills, qui ont réalisé le match parfait : 7 TDs sur 7 possessions (record historique en playoffs). Et c'est leur quaterback Josh Allen qui remporte la palme de la performance individuelle : 21/25 (seulement 4 passes manquées… cool), 308 yds, 5 TD, et 65 yds à la course.
Présentation du deuxième tour :
  • Le renouvellement est faible cette année à ce niveau : 3/8 (donc cinq équipes étaient déjà là la saison dernière). On a les 4 premières seeds en AFC, et sauf San Francisco (#6) au-delà en NFC.
  • Trois des quatre rencontres seront des "rematches" de la saison régulière (SF - GB, BUF - KC et LAR - TB). Les matchs les plus serrés (a priori) seront le premier et le dernier. Quant à l'intérêt supposé, il faudra surtout se positionner sur les deux matchs de dimanche.
  • La rencontre la plus attendue est Buffalo - Kansas City oui (dernier match du week-end, dimanche en soirée). Ce sera un "rematch" de la Finale de Conférence AFC de la saison dernière, que les Chiefs avaient remporté 24-38, ce qui leur avait donné leur billet pour le Super Bowl LV. Pour leur part, les Bills ont remporté leur dernier affrontement en octobre, 20-38.
    À noter que même si les parieurs sont légèrement sur Kansas City, ce match est le seul dont le "FPI prediction" (pronostic automatique basé sur les statistiques) est en faveur de l'équipe à l'extérieur (52.1% pour Buffalo). Dans les deux cas, c'est aussi le match le plus indécisunsure
  • Après le "classique" contre Dallas la semaine dernière, c'en est un autre ce soir pour les San Francisco 49ers avec l'opposition contre les Green Bay Packers : c'est en effet la 9ème fois cool que les deux équipes se rencontrent en playoffs (record égalé avec le duel DAL - LAR). Le bilan est parfaitement partagé (4-4), mais les trois derniers (depuis 2012) ont été gagnés par les 49ers. On se souvient en particulier de la victoire de San Francisco en Finale de Conférence NFC lors de la saison 2019, qui leur a permis un retour au Super Bowl. En saison régulière, les Packers ont battu les 49ers 30-28 lors de la semaine 3 (un match dans lequel San Francisco a remonté un déficit de 17 points avant de finalement céder sur un field-goal de 51 yds à la dernière seconde…). À noter que Green Bay n'a perdu que 2 matchs sur leur terrain depuis la saison 2019 (contre 22 victoires), et aucun cette saison (8-0, seule équipe invaincue à domicile cette année).

    A.J. Dillon TD
    NFL / Ryan Kang
    Du côté individuel, Aaron Rodgers a perdu ses 3 rencontres de playoff contre cette équipe, mais reste sur deux victoires en saison régulière. Il a aussi l'avantage concernant l'expérience du froid (car il fait -10.6°C, ressentie -16.7°C, au départ de ce match) : 32 matchs en carrière avec des températures négatives (bilan 24-8), contre 0 pour son homologue chez les Niners, Jimmy Garoppolo.

    Dès la première possession, les Packers progressent bien et vont jusqu'au touchdown (A.J. Dillon à la course, cf. photo de droite). Sur leur deuxième drive, ils commettent un fumble sur une réception, mais les 49ers ne convertissent pas ce turnover en points. Il faut dire que l'attaque de San Francisco est pour l'instant complètement bloquée : à la fin du premier quart-temps ils ont des statistiques horribles mad (-7 yds en 9 actions, 0 first down, 2 sacks encaissés). Les Packers, eux, marchent bien (à part le fumble) : 109 yds en 19 actions, 7 first downs, et donc ce TD.
    À 6'36" de la mi-temps, Garoppolo en est toujours à AUCUNE passe complétée (!! sad) sur 5 tentées, et les 49ers n'ont toujours pas obtenu le moindre first down (total -10 yds). Et ENFIN une passe réussie, grâce à une belle réception à une main de George Kittle (15 yds, et donc un first down). D'un coup, l'escouade offensive de San Francisco se met à performer, et en enchaînant les first downs ils parviennent jusqu'aux 4 yards adverses. Mais une pénalité leur coûte déjà 10 yards, et sur l'action suivante Garoppolo force inutilement une passe qui est interceptée.
    Cette erreur cruciale aurait dû coûter trois points à San Francisco juste avant la mi-temps, mais heureusement Jimmy Ward réussit à bloquer le field-goal (action TRÈS rare siffle) !!

    À la reprise, une neige fine s'est mise à tomber et à tourbillonner au-dessus du terrain roll. Grâce à leur bonne défense (troisième de la NFL cette saison), San Francisco peut s'estimer très heureux par le score de 0 - 7. En fait, chacune des équipes n'a réalisé jusqu'à présent qu'un seul vrai bon drive : le premier pour les Packers, le dernier pour les Niners. En bonne position de départ grâce à un excellent retour de kickoff de Deebo Samuel (l'homme à tout faire des 49ers : il est receveur ou coureur, il participe aux blocks, retourne certains coups de pied, on l'a même vu lancer une passe de touchdown lors de la semaine 18 rigole !!), qui va de plus courir plusieurs fois et capter une passe dans ce drive, San Francisco ouvre son compteur par un field-goal. Mais Green Bay reprend son écart d'un TD au début du quatrième quart-temps (3 - 10).

    Talanoa Hufanga TD
    FOX / Mpoknews
    À environ 6 minutes de la fin, ayant atteint les 20 yards adverses, San Francisco se voit obligé de tenter une "4ème & 1" : considérant qu'un FG ne suffira pas à revenir au score, et au vu de leur attaque misérable ce soir, c'est une décision logique. Ils échouent… neutral
    Green Bay récupère donc le ballon, mais loin dans son terrain. La défense des Niners continue de faire son boulot, en particulier en sackant Rodgers pour une perte de terrain et les Packers sont à nouveau obligé de punter, pratiquement sur leur ligne d'embut.
    Et là PETIT MIRACLE : Jordan Willis bloque le punt ! Le ballon est récupéré par Talanoa Hufanga qui a un touchdown facile (cf photo de gauche). Cela fait donc deux fois que l'escouade "spéciale" (celle des coups de pied) réalise une action défensive d'éclat… blink
    Il reste 4'41" et le score est désormais à parité 10 - 10. Le terrain est désormais bien blanc, les plaquages se terminent en glissant sur la neige, mais on voit encore les lignes et les numéros. Nouvelle bonne défense de SF, punt, et les 49ers débutent leur drive à 3'20". Passe vers Kittle, "2 minutes warning", passe vers Samuel qui dépasse la mi-terrain, et avec les 49ers bientôt en position de FG les Packers commencent à utiliser leurs temps-morts pour arrêter l'horloge. Et les Niners se retrouvent avec une "3ème & 7" décisive à 1'03" (et encore à 41 yds de l'embut : d'ici, ça ferait un FG de 56 yds à tenter, certainement trop difficile au vu des conditions climatiques…). Deebo Samuel, encore lui wink2, s'infiltre dans la défense des Packers et réussit le first-down !! Green Bay n'ayant plus de temps-mort, le FG étant désormais largement envisageable, il ne reste plus aux 49ers qu'à laisser tourner le chrono (pour s'assurer au moins la prolongation en cas d'échec du FG), avancer éventuellement un peu, et SURTOUT éviter les pénalités (et bien sûr un turnover… wink). Et c'est exactement ce qu'ils font, pour permettre à la dernière seconde le field-goal de la victoire par Robbie Gould (45 yards sous la neige et le vent… fier).

    Les Packers n'ont pas grand-chose à se reprocher : leur défense a limité l'attaque de SF pendant tout le match (même si San Francisco a mieux progressé en seconde mi-temps), et leur attaque a surtout été bloquée par une excellente défense. Pour les 49ers, leur défense a fait le boulot et leurs équipes spéciales ont fait la vraie différence dans ce match. Pour ce qui est de leur attaque, soyons honnête, elle a été MAUVAISE hmm (sauf sur le premier drive du troisième quart-temps et sur le drive final). C'est un miracle de se retrouver à ce niveau de la compétition avec un quaterback aussi mauvais… neutral
    En parlant de quaterback, on ignore encore si c'était le dernier match de Aaron Rodgers avec les Packers, son avenir avec la franchise de Green Bay étant très incertain.
  • C'est la 3ème fois que ces équipes se rencontrent en playoffs : les Los Angeles Rams (à l'époque basés à St Louis) ont remporté les deux premiers duels, des Finales de Conférence NFC (1979 et 1999), l'une à St Louis l'autre à Tampa Bay, les deux matchs se terminant sur des scores faibles. Les Rams ont également gagné les deux dernières rencontres en saison régulière, à Tampa en 2020 et à Los Angeles cette saison.
    Tom Brady n'a perdu que deux fois à ce stade de la compétition (deuxième tour), en 2010 et en 2005. C'était évidemment avec New England, il est pour l'instant invaincu en playoffs avec les Tampa Bay Buccaneers (5-0) puisqu'ils sont champions en titre avec lui.

    Cooper Kupp TD
    NBC / Mpoknews
    Les deux premiers drives de chaque côté ont des issues différentes : des punts pour les Buccaneers (dont un rapide), un field-goal et un touchdown pour les Rams (ce dernier étant marqué par le TE remplaçant Kendall Blanton). À la fin du premier quart-temps, les Bucs reviennent au score par un FG, mais dès le début du deuxième Matthew Stafford lance une passe ÉNORME, qui est captée (cf. photo de droite) par le receveur vedette Cooper Kupp (qui était totalement démarqué à cause d'une erreur de la défense de Tampa) pour un touchdown de 70 yards (plus longue réception pour un TD des Rams depuis le Super Bowl XXXIV). 17 - 3.
    Puis Tampa Bay rate un FG (48 yds, donc jouable… hmm). Note: pendant ce drive, Tom Brady se prend une pénalité pour avoir contesté l'arbitre. C'est la première fois de sa longue carrière qu'il reçoit une telle pénalité (conduite anti-sportive, la plus coûteuse en yards). On a beau être le plus grand joueur de l'histoire, on ne plaisante pas avec les règles… rigole
    Los Angeles accroit son avance par un nouveau FG, et lorsque leur défense intercepte Brady en bonne position, on pense que cette avance va devenir considérable, mais un fumble à 2 yards du but l'en empêche. 20 - 3 à la mi-temps. Pour Tom Brady, qui dispute ici son 47ème match de playoff (record évident, avec 20 matchs de plus que le deuxième… cool), c'est le plus large déficit en playoff depuis le Super Bowl LI (25 points contre les Falcons).
    Le touchdown que les Rams n'ont pas pu marquer de justesse en fin de mi-temps, ils le marquent au milieu du troisième quart-temps (un quaterback sneak de Matthew Stafford), et on voit mal ce qui pourrait sauver les Buccaneers aujourd'hui neutral (menés de 24 points).
    Néanmoins, un bon drive (et en particulier une superbe réception du partenaire historique de Brady, Rob Gronkowski) leur apporte déjà un field-goal, puis un fumble de Los Angeles, et une "4ème & 9" réussie, permet un touchdown du running back Leonard Fournette (cf. photo de gauche ci-dessous, de retour aujourd'hui après 4 matchs manqués sur blessure). L'espoir renaît pour Tampa Bay : 27 - 13, début du dernier quart-temps.

    Leonard Fournette TD
    NFL / Kevin Sabitus
    Il faudra quand même sûrement un turnover de plus pour que les Bucs reviennent vraiment au score. Et c'est alors que survient une "double-action" cocasse : d'abord, Brady perd le ballon sur un sack (donc turnover contre TB). Les Rams se retrouvent à 30 yards seulement, peut-être sur le point de tuer définitivement le match. Mais la remise en jeu suivante est complètement ratée (Stafford n'était absolument pas prêt à recevoir le snap), et ils perdent à leur tour la balle !! (donc turnover pour TB). Bon, tout ceci est assez marrant mais ça ne change rien au match… wink2
    Au milieu du quatrième, c'est au tour de Los Angeles (voir plus haut le ratage de TB) de rater un FG (47 yds) qui leur aurait donné 3 possessions d'écart. À 4 minutes de la fin, Tampa Bay entame un drive qui, s'ils ne marquent pas un TD, sera le dernier (car ils ont déjà utilisé leurs temps-morts pour stopper l'horloge lors de la possession précédente des Rams).
    Et franchement, on a bien envie de les voir réussir pour pimenter un peu cette fin de match… siffle Et c'est ce qui arrive oui !! Une longue réception de Mike Evans (pour 55 yards) permet le touchdown de l'espoir (27 - 20). Il faut maintenant une bonne défense, car sans temps-mort, le moindre first-down permettra aux Rams de laisser tourner le chrono. Mais les Rams commettent un fumble et les Bucs récupèrent la possession (à seulement un peu plus de 30 yards de l'embut) avec 2'20" restantes blink ! (ce qui signifie qu'ils récupèrent aussi le temps-mort des deux minutes).
    Les Buccaneers progressent petit à petit, et sur une "4ème & 1" où tout le monde attend que Brady fasse un quaterback sneak pour avoir une nouvelle série de 4 tentatives, il donne en fait le ballon à Leonard Fournette et celui-ci marque le TD big_smile. Du coup, 27 - 27 (rappel: on était à 27 - 3 en début de troisième… roll), 42 secondes restantes
    La prolongation vers laquelle on se dirige n'aura cependant pas lieu : deux belles passes de Stafford permettent aux Rams de bien se positionner et le field-goal de la victoire passe (30 yds). Tampa Bay aura bien réagi en seconde mi-temps, mais la victoire de Los Angeles est méritée (et aussi probablement meilleure pour l'intérêt futur de la compétition… wink).
    On attend désormais de savoir si Tom Brady, 44 ans (et qui avait dit vouloir jouer jusqu'à 45 ans), va ou non revenir pour une 23ème saison… unsure
  • Les Tennessee Titans, meilleur bilan en AFC (et donc exempté de premier tour), font leur entrée dans ces playoffs 2021-2022 avec une attaque enfin disponible à 100%, puisque l'un des premiers évènements de ce match est qu'ils récupèrent aujourd'hui leur running back vedette Derrick Henry, absent depuis sa blessure au pied en semaine 8. Mais cette attaque commence mal : sur la toute première action du match, Ryan Tannehill est intercepté, et peu après ce sont les Cincinnati Bengals qui ouvrent le score par un field-goal.

    Joe Mixon TD
    CBS / Mpoknews
    Suivent plusieurs possessions inactives (bonne défense des deux côtés), jusqu'au premier gros gain de la soirée par Ja'Marr Chase (57 yds tongue !), ce qui positionne les Bengals en bonne position, mais qui doivent cependant se contenter à nouveau d'un FG. Quelques temps plus tard, c'est au tour des Titans de réaliser leur premier gros jeu de la partie, une passe de Tannehill captée par A.J. Brown pour un gain de 41 yards. Cela amène une course de Derrick Henry pour le premier touchdown du match. La conversion à 2 points échoue, mais Tennessee revient au score (6 - 6).
    Un autre field-goal est marqué par Cincinnati, qui reprend ainsi légèrement l'avantage avant la mi-temps (et qui possède de meilleures statistiques à ce moment-là), puis leur running back Joe Mixon marque un touchdown à la course (16 yds, cf. photo ci-contre) lors du drive de reprise, ce qui fait un petit trou : 16 - 6.
    Tennessee tente de réagir, et D'Onta Foreman réalise une superbe course de 45 yards pour mettre les Titans en position de marquer, mais Tannehill est intercepté une deuxième fois (Mike Hilton). Heureusement ce turnover ne leur coûte pas de point supplémentaire et ils reviennent à un TD d'écart sur leur drive suivant.
    Puis une décision arbitrale un peu discutable est en leur faveur (une interception de Joe Burrow, qui est pourtant exemplaire dans ce match, et qui n'est d'ailleurs pas responsable de ce coup du sort… neutral) et Ryan Tannehill lance une longue passe qui est captée dans l'embut (réception incroyable… blink) par A.J. Brown pour le touchdown égalisateur. 16 - 16, il reste pile le quatrième quart-temps à jouer…
    Les deux défenses sont toujours aussi efficaces, ce qui fait que rien d'autre n'est marqué avant les dernières secondes, et là, Tannehill est encore intercepté (3ème), cette fois par Logan Wilson, ce qui redonne la balle aux Bengals avec 20 secondes restantes. Et après une belle réception de Ja'Marr Chase, c'est au kicker de Cincinnati, Evan McPherson (qui a déjà passé 3 FGs dans ce match, de 38, 45 et 54 yds), de terminer la rencontre sur un field-goal de 52 yards : qui passe oui !!
    C'est la première victoire à l'extérieur en playoff de toute l'histoire de la franchise des Bengals (après 7 défaites. Et Joe Burrow devient le deuxième quaterback à avoir gagné un match de playoff après avoir été sacké 8 fois ou plus (9 fois ce soir).
  • Dans ce matchup particulièrement indécis (et très attendu), l'avantage du terrain risque d'avoir de l'importance : les Buffalo Bills ont perdu leurs 8 derniers matchs de playoffs à l'extérieur, alors que les Kansas City Chiefs en ont gagné 5 de suite lorsqu'ils étaient à domicile (dont la finale AFC de la saison précédente, justement contre Buffalo). Note : comme dans le match de l'après-midi, l'élimination de la tête de série #1 samedi a doublé l'enjeu. Non seulement le gagnant accèdera à la Finale de Conférence, mais en plus la jouera à domicile. wink

    Byron Pringle TD
    NFL / Kathryn Riley
    Le drive d'ouverture, pour Buffalo, s'étend sur près de la moitié du premier quart-temps (13 actions) et les voit tenter et réussir deux 4èmes tentatives, dont celle qui donne le touchdown à la course de Devin Singletary. La réponse de Kansas City est tout aussi convainquante, en particulier de la part de leur quaterback, Patrick Mahomes : non seulement il participe activement aux gains par une longue course personnelle de 34 yards (!), mais en plus c'est lui qui marque le touchdown en se lançant en extension vers l'embut.
    Après ce début de match très offensif, les défenses se mettent en place, amenant plusieurs punts des deux côtés. Ce sont les Chiefs qui vont retrouver les premiers un beau drive, conclu par un touchdown de Byron Pringle (belle réception smile dans l'embut, cf. photo de gauche) peu après le "2 minutes warning". Les Bills ont donc ces deux minutes pour tenter de revenir au moins par un FG avant la mi-temps. Josh Allen montre qu'il peut lui aussi courir avec le ballon comme Mahomes (les deux quaterbacks ont gagné plus de la moitié des yards à la course engrangés par leur équipe respective… siffle), mais c'est bien sur l'une de ses passes que Gabriel Davis capte le TD égalisateur. 14 - 14, mi-temps.

    Gabriel Davis TD
    CBS / Mpoknews
    Les Bills avaient ouvert la première mi-temps sur un long drive, les Chiefs en font de même pour la seconde (8 mins, 13 actions). Ils doivent cependant se contenter d'un field-goal pour reprendre la tête. Mais contrairement à la première période, l'équipe adverse ne réagit pas immédiatement (rapidement bloquée), et Kansas City en profite pour marquer une deuxième fois consécutivement, un touchdown sur une belle course le long de la ligne de Mecole Hardman, qui se termine par un plongeon dans l'embut. 14 - 23 (conversion manquée), le trou est fait.
    Sur le drive suivant, une passe ÉNORME de Josh Allen (75 yards, plus longue action de l'ensemble des playoffs jusqu'à maintenant tongue !!) atterit dans les bras de Gabriel Davis (cf. photo de droite), qui marque son deuxième TD personnel et permet à Buffalo de refaire une partie de leur déficit (21 - 23). Dans un tel match serré, et alors qu'on est désormais dans le quatrième et dernier quart-temps, on se dit que c'est sur un petit détail que ça va se jouer (note: il n'y a pas encore eu de turnover dans ce match…).
    Les défenses font leur boulot et forcent des punts, mais c'est justement sur un punt que l'équipe spéciale de Kansas City réalise une action d'éclat : Tyreek Hill fait un long "punt return" de 46 yards (cf. photo de gauche ci-dessous), ce qui positionne directement l'attaque des Chiefs sur les 16 yards adverses. Cette belle action amène un peu plus tard un FG qui porte le score à 21 - 26.

    À 3'03" les Bills sont sur une 4ème tentative un peu désespérée, et Josh Allen la convertie lui-même. Et au "2 minutes warning", ils se retrouvent sur une "4ème & 13" à 27 yards de l'embut : un FG ne suffit pas, donc on la tente… cool Allen trouve alors Gabriel Davis TOTALEMENT SEUL dans l'embut unsure !! Les Bills réussissent la conversion à 2 pts, et ça fait 29 - 26. Comme dans les autres matchs de ce week-end, tout risque de se jouer sur le dernier drive…

    Tyreek Hill Run
    NFL / Kathryn Riley
    On peut logiquement compter sur KC et en particulier sur Mahomes pour progresser suffisament afin d'avoir un FG pour la prolongation, mais ils font mieux : Tyreek Hill capte une passe moyenne (à mi-terrain), mais il s'infiltre après entre deux défenseurs, évitant le plaquage de justesse, et va jusqu'au touchdown (c'est un gain total de 64 yards, 29 - 33, on a eu 2 TDs en 52 secondes…) ! Il reste UNE minute aux Bills pour revenir, MAIS un field-goal ne suffira pas (c'est la différence avec le drive précédent : KC n'avait besoin que d'un FG pour égaliser).
    Et Buffalo le faitfier : deux belles réceptions de Davis les font progresser jusqu'au milieu du terrain, et Josh Allen lance vers Gabriel Davis, encore lui, qui marque son 4ème TD personnel dans ce match oui ! (c'est un record NFL en playoffs). Bon, il reste 13 secondes, le match semble plié (36 - 33), mais il suffirait d'une bonne passe de Mahomes pour permettre un FG égalisateur…
    Et en trois actions, c'est ce qui arrive blink : une passe captée par Kelce permet un field-goal de la dernière chance à 3 secondes de la fin. Butker le passe (49 yds), et PROLONGATION (36 - 36)…
    Au total, le leader a changé 3 fois dans ces deux dernières minutes, et il y a eu 25 points de marqués pendant ce laps de temps !!

    Kansas City gagne le toss et reçoit l'engagement : Buffalo n'aura pas l'occasion d'avoir le ballon dans cette prolongation… sad En effet, Mahomes conduit un drive parfait (8 actions, dont 7 passes complétées et une petite course), qui se termine par une passe de touchdown captée par Travis Kelce, qui offre ainsi la victoire aux Chiefs (note: Buffalo aurait pu réagir SEULEMENT si KC avait marqué un FG, ce sont les règles de la prolongation…).
    Au final, Patrick Mahomes et Josh Allen ont chacun réalisé un match excellent : plus de 300 yards, 3 TDs, complétant plus de 70% de leurs passes sans une interception. Et fait ENCORE PLUS RARE (personnellement jamais vu…) : ils mènent les statistiques À LA COURSE de leurs équipes respectives (chose que l'on peut voir sur la fiche du match : les "leading rushing" sont les deux quaterbacks !!).

Conférence

Analyse du deuxième tour :
  • Si le premier tour de ces playoffs 2021-2022 nous avait un peu laissé sur notre faim (peu de grandes actions, beaucoup de victoires assez larges), le deuxième tour a été tout simplement EXCEPTIONNEL cette année fier !! En particulier en terme de suspense : TOUS LES MATCHS se sont décidés À LA DERNIÈRE SECONDE (dont une prolongation).
    On a en fait battu un record historique : jusqu'ici le plus faible écart COMBINÉ (sur les quatres matchs) en "divisional round" était de 18 points. On a fait 15 ce week-end (3+3+3+6).
  • Le fait qu'il y ait eu 3 victoires à l'extérieur est également à souligner. En particulier, c'est la première fois depuis 2010 que les DEUX têtes de série #1 (dans chacune des deux conférences) sont éliminées à ce niveau. Note: ce n'est pas forcément une bonne chose pour la suite, car ça risque de donner des matchs un peu déséquilibrés. En particulier, Green Bay était le grand favori de cette année…
  • le meilleur match du week-end est évidemment le dernier, BUF-KC. Les attentes sur cet affrontement entre les deux meilleures équipes de l'AFC (car la place de #1 de Tennessee était considérée comme "chanceuse"…) ont été pleinement satisfaites : non seulement du suspense jusqu'à la fin (prolongation), mais aussi des actions incroyables, et une fin de match d'anthologie (25 points en 2 minutes, avant la prolongation blink…).
    Note: on a lu ici où là des critiques concernant les règles de la NFL concernant les prolongations, et il est vrai que c'est un peu frustrant de voir ce match serré se terminer ainsi, SANS que Buffalo ait une chance de revenir. Cela reste un débat ouvert (les règles ont changé plusieurs fois ces dernières années, c'est pas facile de trouver le bon compromis)…
  • Pour ce qui est de la meilleure action du week-end, on a le choix… rigole En fait, on pourrait légitimement choisir chacun des field-goals victorieux dans les trois premiers matchs (visuellement, celui de San Francisco sous la neige est le plus beau). Ou chacun des touchdowns de Buffalo ou Kansas City dans les dernières minutes de leur match. Toutes ces actions ont évidemment été décisives. Du coup, on va rester purement mathématique en choisissant la plus longue action : la passe de Josh Allen vers Gabriel Davis, pour un touchdown de 75 yards.
Présentation des Finales de Conférence :
Les victoires à l'extérieur du deuxième tour (et surtout du favori Green Bay) font que forcément le renouvellement est important cette année (75%).
Seul Kansas City se maintient. Ce sera leur 4ème Finale AFC consécutive, et ils établissent un nouveau record NFL en étant la première franchise à RECEVOIR 4 Finales de Conférence consécutivement.
Soulignons que pour chacune des Finales, les deux équipes se sont rencontrées RÉCEMMENT lors de la saison régulière : semaine 17 (victoire de Cincinnati sur Kansas City, de trois points), et bien sûr, cette prolongation de la semaine 18 où San Francisco a acquis de justesse sa participation aux playoffs en battant Los Angeles.
  • Conférence Américaine (AFC)
    • Cincinnati : Ce sera leur 3ème Finale AFC (1981, 1988). Les deux précédentes ont été remportées, mais pour perdre ensuite au Super Bowl (à chaque fois contre San Francisco).
    • Kansas City : Ils vont tenter d'avoir 3 participations consécutives à un Super Bowl, ce qui n'arrive pas souvent : Miami 1971-1973, Buffalo 1990-1993 (soit 4 fois), et New England 2016-2018.
  • Conférence Nationale (NFC)
    • San Francisco : C'est pour eux la 17ème tongue Finale de Conférence, le record depuis que les conférences existent (1970). C'est désormais une de plus que les Pittsburgh Steelers.
    • Los Angeles : Dans ce duel de division (contre SF), les Rams en sont à 6 défaites consécutives ( hmm!) en saison régulière, soit trois saisons complètes…
  • Matchups : dans les deux Finales, l'équipe à domicile sera favorite, légèrement plus en AFC (70% pour KC, de 7 points) qu'en NFC (60% pour LAR, de 3 points).
  • Ce "duel Californien" oppose deux quaterbacks qui n'ont pas été épargnés par les critiques et les déceptions diverses. Pour Matthew Stafford, son début de carrière a été cahotique : choisi en numéro 1 sur la draft 2009, son bilan avec les Detroit Lions est de 74-90-1, dont 0-3 en playoffs. Échangé chez les Rams, il a réalisé cette année une saison de 12-5 (et 2-0 jusque là dans ces playoffs). En face, malgré toutes les critiques envers Jimmy Garoppolo, les statistiques sont là : au départ de ce match, son bilan est de 4-1 en playoffs, et de 6-0 contre les Rams. Et au total, depuis 2017 avec les 49ers, il a 35 victoires pour 15 défaites (alors que sur la même période, les quatre autres quaterbacks qui l'ont remplacé pendant ses nombreuses blessures ont un bilan combiné de 8-28… neutral).

    Cooper Kupp TD
    NFL / Mikey Owens
    Les deux premières possessions (une de chaque côté) sont des rapides "3 & out", et il faut attendre la deuxième possession des Los Angeles Rams pour avoir le premier first-down. Et ce drive progresse bien, en fait jusqu'aux 3 yards adverses, grâce à plusieurs belles passes réussies. Mais c'est justement sur une passe de Matthew Stafford (vers l'embut pour un touchdown) que le ballon est dévié par un défenseur des 49ers et atterit dans les mains de Jimmy Ward pour une interception qu'il retourne au-delà des 20 yards. Comme pour Los Angeles, la deuxième possession des San Francisco 49ers est meilleure que la première, mais se termine quand même par un punt. Et les équipes spéciales de SF, qui s'étaient déjà illustrées la semaine dernière, continuent de bien performer puisque ce punt est "sauvé" juste avant l'embut, et cela donne donc le ballon aux Rams acculés sur leurs propres 3 yards. Los Angeles se sort de cette mauvaise position de départ, passe la mi-terrain, et termine finalement cet excellent drive par une passe de touchdown captée par Cooper Kupp (cf. photo de droite). C'est en fait leur MEILLEUR drive de toute la saison fier : non seulement en longueur (97 yds donc), mais aussi en actions (18) et en temps (9'33"). 0 - 7.

    Il va falloir réagir pour les Niners, ce qui n'est pas évident en ce moment : en fait, cela fait plus de 6 quarts-temps que leur attaque n'a PAS marqué de touchdown blink ! (aucun lors du match précédent, le dernier TD de l'attaque c'était dans le 3ème quart-temps lors du premier tour contre Dallas…). Et pourtant, une belle passe captée par Brandon Aiyuk amène déjà un gain de 31 yards, puis c'est l'inégalable Deebo Samuel qui capte une passe courte (de quelques yards), MAIS qui la transforme en action d'éclat en s'infiltrant entre plusieurs défenseurs, puis en échappant de justesse à trois plaquages successifs, et qui termine en plongeant dans l'embut (cf. photo de gauche ci-dessous) pour un touchdown (qui au final est donc de 45 yards rigole !)…

    Deebo Samuel TD
    FOX / Mpoknews
    D'un coup le match semble s'emballer : des actions plus longues, des drives plus rapides. Les Rams tentent un field-goal de 54 yds qui ne passe pas, tandis que les 49ers en réussissent un de 38 yds (note: Robbie Gould en est à 21/21 FGs en playoffs, ce qui est un record NFL pour le meilleur début d'un kicker dans ces matchs décisifs). 10 - 7, mi-temps.

    La seconde mi-temps reprend sur le même rythme défensif que la première avec des possessions inactives des deux côtés. Puis Garoppolo réussit plusieurs passes vers Aiyuk, une vers Jauan Jennings qui s'arrache pour gagner un first-down, et pour finir, une vers George Kittle pour une réception dans l'embut (17 - 7). Cette fois c'est au tour des Rams de devoir réagir, alors qu'on arrive à la fin du troisième quart-temps. Ce qu'ils font parfaitement par un nouveau TD de la part de Cooper Kupp (cf. photo de droite ci-dessous) au début du quatrième (17 - 14).

    Dans ce match indécis, et alors que le temps restant s'écoule, la tension grimpe d'un cran et chaque petite erreur risque de s'avérer décisive wink2. On notera par exemple la décision bizarre du coach de Los Angeles, Sean McVay, de demander une révision vidéo qui semblait inutile (déjà parce qu'elle avait peu de chance de succès, mais aussi parce que SF avait décidé de punter de toute façon…) : elle échoue et Los Angeles se retrouve SANS TEMPS-MORT (et sans "challenge" car c'est le deuxième raté pour McVay). Du côté de San Francisco, on pourrait regretter l'interception ratée de justesse par Tart, qui relâche la balle alors qu'elle semblait acquise hmm.

    Cooper Kupp TD
    NFL / Alika Jenner
    Les Rams reviennent à égalité à 6'50", par un FG de 40 yards. Puis San Francisco se fait stopper en attaque (un drive carrément négatif… sad). Stafford conduit ensuite son équipe à seulement 13 yards de l'embut au moment du temps-mort automatique des deux minutes.
    Mais le quaterback est alors sacké par la défense de San Francisco pour une perte de terrain, et les Rams doivent se contenter d'un field-goal (30 yds) pour reprendre la tête (17 - 20). Cela pourrait suffire puisqu'il ne reste plus que 1'46" sur l'horloge. En tout cas, comme dans TOUS les matchs de cette année depuis le début du deuxième tour, la rencontre va se jouer sur un dernier drive (sans compter les prolongations) avec peu de temps au compteur… siffle
    Garoppolo s'est déjà retrouvé dans cette situation ici-même il y a 3 semaines : il avait alors conduit les 49ers à une prolongation, gagnée par la suite pour la qualification en playoffs. Mais ce soir, la défense des Rams est vigilante. Sous pression, Garoppolo rate ses passes, et finit par en lancer une un peu désespérée, qui est déviée et qui se termine en interception, ce qui signifie la fin du match puisque San Francisco n'a plus qu'un temps-mort pour arrêter le chrono (et de toute façon les Rams pourraient éventuellement rajouter un FG facile, mais ils n'en ont pas besoin…).

    Il est assez ironique de constater que les 49ers sont arrivés à ce stade de la compétition malgré un quaterback très moyen, alors qu'il se font éliminer lorsque Jimmy Garoppolo réalise son meilleur match depuis plusieurs semaines (car il a été assez bon ce soir) cool ! Quoi qu'il en soit, il est probable que c'était son dernier match sous le maillot de San Francisco.
    Les Rams battent le record du plus grand come-back en 4ème quart-temps lors d'une Finale : 9 points en 2004 entre Seattle et Green Bay, ils étaient menés 17 - 7 ce soir au début du quatrième.
  • Les Cincinnati Bengals sont rapidement bloqués dans leur drive d'ouverture, alors que sur le leur, les Kansas City Chiefs progressent bien (grâce déjà en particulier à une course de leur quaterback Patrick Mahomes), et c'est Tyreek Hill qui capte le premier touchdown de ces Finales (belle réception en extension dans le fond de l'embut). La possession suivante de Cincinnati est meilleure que la première, mais malgré deux tentatives presque captées dans l'embut adverse (le genre de passes "à la limite" qui leur avait permis de gagner en semaine 17 ici-même… siffle), ils ne parviennent pas à marquer le touchdown et prennent finalement un field-goal. 3 - 7, début du deuxième quart-temps.

    Travis Kelce TD
    NFL / Kevin Sabitus
    Mecole Hardman capte ensuite une passe longue (45 yards blink !) qui place directement Kansas City en bonne position, et c'est Travis Kelce (cf. photo de gauche) qui marque le TD (le 12ème de sa carrière en playoff, actuellement troisième ex-aequo au classement historique). Les choses continuent d'aller mal pour Cincinnati : leur défense est incapable de stopper les Chiefs, et leur attaque est inefficace (en fait, ils ne progressent un peu QUE grâce aux courses de Mixon). Troisième drive et troisième TD à la passe pour Mahomes, encore vers Kelce (3 - 21).
    Il faut attendre les deux dernières minutes de la mi-temps pour qu'enfin un drive se déroule convenablement pour les Bengals, et Samaje Perine trouve plusieurs trous entre les défenseurs (cf. photo de droite ci-dessous) pour courir jusqu'au touchdown (action de 41 yds). Il reste alors 1'05" à Kansas City pour re-creuser l'écart, et deux nouvelles réceptions longues de Hill (33 et 14 yds), plus une pénalité, les emmènent tout près de l'embut. Mais cette fois, ils sont "un peu gourmands" wink : ils tentent le TD coûte que coûte (au lieu d'un field-goal facile) et sont bloqués. Le score à la mi-temps est donc de 10 - 21.

    L'espoir est toujours permis pour Cincinnati (il étaient en effet AUSSI menés de 11 pts lors de la semaine 17, avant de finalement revenir pour l'emporter sur le fil), d'autant que sur la première possession à la reprise, leur défense réussit ENFIN à forcer les Chiefs à effectuer leur premier punt du match. Première partie du contrat (bloquer l'attaque de KC) remplie. Reste à performer eux-mêmes en attaque : malheureusement une pénalité idiote ("delay of game") vient ruiner un drive qui avait pourtant bien commencé par une belle réception de Tee Higgins (44 yds). Ce n'est que partie remise puisqu'après une nouvelle bonne défense les Bengals peuvent marquer un field-goal qui les ramène à une possession d'écart. Et ensuite, Patrick Mahomes, sous pression de cette défense revigorée de Cincinnati, est intercepté (premier turnover du match; note: c'est aussi la toute première interception de Mahomes en 4 Finales de Conférence, sur un total de 132 passes lancées dans ces matchs… neutral).
    Cela donne une bonne position de départ pour Cincinnati, et l'occasion peu après pour Ja'Marr Chase (que l'on a quasiment pas vu jusque là) de capter un touchdown. Celui-ci étant converti avec succès à 2-pts, on se retrouve à égalité 21 - 21 alors que l'on entre dans le dernier quart-temps.

    Samaje Perine TD
    NFL / Aaron Doster
    C'est ensuite au tour de la défense des Chiefs de réaliser une interception sur Joe Burrow, mais celle des Bengals est toujours aussi intraitable dans cette seconde mi-temps : Mahomes est sacké pour une perte de terrain (deuxième fois consécutive sur une 3ème tentative) et le ballon est ainsi rapidement rendu à Cincinnati. Ils construisent alors un bon (et long) drive, avec plusieurs actions longues de près de 20 yds, qui se termine par un coup de pied assez monstrueux : 52 yards pour le kicker Evan McPherson tongue ! 24 - 21, les Bengals prennent la tête pour la première fois du match, avec 6 minutes restantes.
    L'attaque de Kansas City a été jusque là TOTALEMENT bloquée dans cette seconde mi-temps : un total de seulement 34 yds (contre 292 yds en première). Ils doublent ce total dans ce drive décisif : au temps-mort des deux minutes, ils sont parvenus aux 15 yards adverses… La gestion du temps devient vraiment cruciale, Cincinnati prend ses temps-morts (pour éventuellement pouvoir retrouver le ballon si Kansas City marque un TD), et la défense des Bengals continue de faire le boulot : ils arrivent même à provoquer un fumble de Mahomes dans les dernières secondes, mais les Chiefs le récupèrent DE JUSTESSE, et peuvent tirer un FG de 44 yards qui les emmène en prolongation (24 - 24).
    Et tout comme la semaine dernière ici-même contre Buffalo, Kansas City gagne le toss et a donc la première possession… Vont-ils refaire le même coup deux fois de suite unsure ?? (note: depuis les nouvelles règles de la prolongation, il y a eu 11 prolongations en playoffs : 10 fois, l'équipe qui a gagné le toss l'a emporté, dont 7 fois par un touchdown au premier drive, et DONC SANS laisser sa chance à l'autre équipe de répondre… sad Mais JAMAIS une équipe n'a gagné deux matchs de suite en prolongation lors des playoffs… roll). Le problème c'est que ce soir, depuis la reprise, Mahomes a des difficultés : il est déjà presque intercepté (dans une position qui aurait quasiment donné la victoire aux Bengals avec un FG facile), et sur l'action suivante il est réellement intercepté (défense de Bates, ballon pour Vonn Bell). C'est plus loin dans le terrain, donc il reste du chemin pour Cincinnati. Une passe vers Higgins, quelques courses de Mixon, et re-voilà McPherson pour le field-goal victorieux (31 yds), qui passe… oui
    Les Bengals égalisent le plus grand come-back dans une Finale de Conférence (AFC ou NFC) : 18 points dans la victoire d'Indianapolis sur New England en 2006 (ce soir, Cincinnati était mené à un moment 3 - 21 lol !). Quant à Patrick Mahomes, il pourra se consoler en étant devenu le troisième quaterback dans le classement historique des passes de touchdown en Finale de Conférence : Brady (21 en 14 finales), Montana (13 en 7 finales), et donc Mahomes (12 en 4 finales).

Super Bowl

Retour sur les Finales de Conférence :
  • Super Bowl LVI
    Les maîtres-mots de ces playoffs 2021-2022 sont : suspense et matchs serrés rigole !! En effet, les deux Finales de Conférence ont elles-aussi été passionnantes, avec des écarts de seulement 3 points à l'arrivée (et encore une prolongation siffle), tout comme les quatre matchs du deuxième tour. On s'est vraiment régalé sur les 6 derniers matchs, espérons que cela continue dans le Grand match… (et ce, malgré l'élimination de plusieurs favoris).
  • Le meilleur match a été celui de la première finale, celle de l'AFC, en particulier à cause de cette remontée historique des Bengals (18 points… cool). Même si la finale NFC a été tout aussi serrée, elle a aussi été plus hâchée et moins "vivante" (il s'agissait plus de ne pas faire trop d'erreurs que de réaliser de belles actions).
  • Malgré cela, la meilleure action individuelle est probablement le touchdown de Deebo Samuel pour San Francisco : complètement bluffant et un finnish impressionnant… roll Bien sûr, sur le plan purement comptable, on devrait également citer Evan McPherson dont les deux derniers field-goals ont été décisifs : l'un au quatrième de 52 yds pour prendre la tête, et l'autre en prolongation pour la victoire.

Présentation du Super Bowl LVI


Ce Super Bowl sera joué au SoFi Stadium à Inglewood, Californie (banlieue de Los Angeles), le dimanche 13 février (diffuseur cette année : NBC, et l'EquipeTV en France à partir de minuit). Rappel : on est une semaine plus tard que d'habitude, à cause de la semaine supplémentaire en saison régulière, et ce sera a priori le cas pour les années futures.

SoFi Stadium, Inglewood, CA
Après avoir attendu 55 ans que cela se produise (jusqu'à la saison dernière), ce sera la deuxième fois (et qui plus est, consécutive) qu'une équipe (les Rams) jouera un Super Bowl dans son propre stade (après donc Tampa Bay l'année dernière). Les Bengals étant néanmoins considérés comme équipe à domicile (année paire, donc NFC - AFC), ils ont choisi de jouer avec leur maillot traditionnel noir avec le pantalon blanc. Les Los Angeles Rams seront en blanc, pantalon jaune. Note: en revanche, à la suite d'un accord entre les deux équipes, ils pourront utiliser leur vestiaire habituel, et les Cincinnati Bengals utiliseront le vestiaire des Chargers, tout aussi luxueux, c'est l'avantage d'avoir deux équipes utilisant le même stade… wink2).
Le dernier Super Bowl à avoir été joué dans la banlieue de Los Angeles était le SB XXVII en janvier 1993 (au Rose Bowl de Pasadena). Mais au total, ce sera le 8ème (ce qui en fait la troisième ville hôte, derrière Miami et New Orleans).

Mais avant même le match lui-même, l'attraction principale cette année est évidemment le stade TOUT NEUF (cf. photos) conçu par la société HKS (pour un coût de 2.6 milliards !) et qu'il convient de considérer comme une merveille d'architecture fier et un concentré unique de technologie. S'étalant sur 4 ans, sa construction a mobilisé des centaines d'ouvriers pour un total de plus de 12 millions d'heures de travail. À regarder en particulier, cette vidéo impressionnante qui résume ces quatre ans en trois minutes, et donc est issue la photo ci-dessous.

SoFi Stadium, construction
Pour satisfaire les exigences de l'aéroport international de Los Angeles (situé à seulement 5 kms de ce site), l'empreinte du bâtiment est enfouie à 31 mètres sous terre, environ deux à trois fois la profondeur d'autres sites similaires, afin qu'il ne domine pas le paysage (le point le plus haut n'est ainsi finalement qu'à 53 mètres). Au-dessus de la pelouse, un écran géant de forme ovale (voir photo sur la fiche du match), unique au monde, a été installé par Samsung. Hissé pour la première fois en mai 2020, cet écran double-face (surnommé initialement "The Oculus" et dorénavant appelé "Infinity Screen") illustre la dimension hors-norme du lieu. Ses caractéristiques parlent d'elles-mêmes blink : 6500 m2 de superficie, un poids de plus de 900 tonnes, une longueur de 110 mètres sur une hauteur de 15 mètres. Il comporte 260 haut-parleurs et dispose d'une résolution vidéo de 80 millions de pixels pour une diffusion en 4K, avec des images visibles des deux côtés (sur les surfaces intérieures et extérieures).

Cet écran géant est surmonté d'une toiture de 1630 tonnes, une sorte de "canopée" translucide, conçue pour couvrir à la fois le stade proprement dit, une place adjacente qui sert d'entrée pour les spectateurs, ainsi qu'une salle de spectacle. Ce toit, constitué de plus de 300 panneaux en "ETFE", reflète une partie des rayons solaires et des rayons UV, protégeant les spectateurs des éléments météorologiques, tout en inondant le lieu de lumière naturelle (et des images peuvent être projetées et visibles depuis le ciel).
Notons enfin que seule la salle de spectacle (visible sur la photo de construction ci-contre, au niveau de la "pointe" à droite) est entièrement fermée, le reste de l'installation possède des côtés ouverts, l'objectif étant de faire un compromis entre "extérieur" et "intérieur". oui
  • Histoire : il y a déjà une vraie différence en expérience RÉCENTE : Les Rams sont ici pour la 2ème fois dans les 4 dernières saisons, alors que Cincinnati fait son retour au SB pour la première fois depuis 1988. Ce sera leur première rencontre en playoff. En fait, les deux équipes se sont peu rencontrées dans leur histoire : les Bengals ont un bilan de 8-6 en saison régulière. Au Super Bowl :
    • LAR : 1 victoire (1999) en 4 participations (saisons 1979, 1999, 2001, 2018). Leur plus récente apparition date donc d'il y a 3 saisons, et les Rams avaient perdu face aux Patriots sur le score de 13-3. C'était le plus faible total de points marqués dans l'histoire du Super Bowl. En 2001, ils avaient également chuté face à la même équipe (17-20), pour le 1er Super Bowl joué et gagné de Tom Brady.
    • CIN : Lors de leurs 2 Super Bowls joués, lors des saisons 1981 et 1988, les Bengals ont à chaque perdu de 5 points ou moins, face au même adversaire hmm : San Francisco. Lors du premier match, les 49ers avaient construit un avantage de 20-0 à la pause, avant de devoir contenir un comeback des Bengals (score final : 26-21). Joe Montana remportait alors son 1er Super Bowl. Lors du deuxième match, le SB XXIII, Cincinnati a mené 13-6 en seconde mi-temps, avant 2 drives décisifs de Joe Montana, qui a notamment trouvé John Taylor à 39 secondes de la fin pour le coup fatal (20-16). Note: j'ai déjà souvent parlé de ce match historique sur ce site, car c'était le premier Super Bowl que j'ai vu… siffle Il est reconnu comme l'un des meilleurs SB de l'histoire.
  • Super Bowl LVI
    Parcours cette saison :
    • LAR : en plus du "trade" de Stafford, les Rams ont également réalisé une importante acquisition avant le début de saison en échangeant des choix de 2ème et 3ème tour aux Broncos de Denver contre le linebacker Von Miller (6 sélections au Pro Bowl). De plus, quelques semaines plus tard, la franchise a signé le receveur Odell Beckham Jr. (3 sélections au Pro Bowl) libéré par les Browns de Cleveland.
    • CIN : les Bengals avaient une côte énorme de 125-contre-1 tongue au début de la saison, ayant eu le pire bilan de la NFL (seulement 2 victoires) en 2019 et seulement 4 victoires la saison dernière. Mais ils ont finalement déjoué tous les pronostics pour finir premiers de leur poule, et enchaîné ensuite les matches épiques en playoffs (alors qu'ils n'en avaient plus remporté un depuis 31 ans).
  • Quaterbacks : pensant que Matthew Stafford était le quaterback dont ils avaient besoin pour aller au Super Bowl, les Rams sont allés chercher le vétéran (12ème saison) chez les Lions. Et il a parfaitement répondu aux attentes. De son côté, dans sa deuxième saison, Joe Burrow a progressivement acquis un statut de superstar en réalisant certaines performances exceptionnelles. C'est la deuxième fois que le grand match opposera deux quaterbacks ayant chacun été numéro #1 lors de leur draft (après le Super Bowl 50, avec Peyton Manning et Cam Newton).
  • Coachs : Avec Sean McVay âgé de 36 ans (LAR) et Zac Taylor âgé de 38 ans (CIN), ce match réunit la paire d'entraîneurs la plus jeune de l'histoire du Super Bowl. C'est également le premier Super Bowl où les deux entraîneurs ont moins de 40 ans. Ceux-ci étaient également les deux entraîneurs les plus jeunes de la Ligue au cours de cette saison.
  • Anecdote : cela fait des années que je regarde systématiquement (chaque semaine la meilleure affiche) le "Sunday Night Football" sur NBC. Ces matchs sont commentés par le duo Al Michaels et Cris Collinsworth (qui a remplacé John Madden après la retraite de celui-ci en 2009). Je savais que Collinsworth était un ancien joueur, mais je ne m'étais jamais intéressé à son parcours. Or j'ai appris par hasard qu'il était en fait receveur chez les Bengals, et qu'il avait en particulier joué dans les deux SBs perdus (1981 et 1988). Ce fameux SB XXIII fut d'ailleurs son dernier match professionnel. Comme le hasard fait bien les choses, la rotation entre les télés américaines fait que c'est justement NBC qui diffuse cette année : nul doute qu'on attendra ses commentaires pendant ce match… wink
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