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Conférence Nationale Conférence Américaine
DETNO
ATLNYG
CINHOU
PITDEN
   
NOSF
NYGGB
DENNE
HOUBAL
New YorkSan Francisco
BaltimoreNew England
New York Giants (9 - 7)Sun. 05/02 6:30pm ETNew England Patriots (13 - 3)
Detroit Lions (6)
28
New Orleans Saints (3)
45
Sat. 07/01
8:00pm ET
Pass: D. Brees (NO) - 466 yds, 3 TD
Rush: P. Thomas (NO) - 8 car, 66 yds, 1 TD
Rec: C. Johnson (DET) - 12 rec, 211 yds, 2 TD

Fiche du match…
Match sûrement très offensif (surtout à la passe).
A priori, difficile de battre les Saints dans leur dôme.
Pronostic : NO by 10.
Atlanta Falcons (5)
2
New York Giants (4)
24
Sun. 08/01
1:00pm ET
Pass: E. Manning (NYG) - 277 yds, 3 TD
Rush: B. Jacobs (NYG) - 14 car, 92 yds
Rec: H. Nicks (NYG) - 6 rec, 115 yds, 2 TD

Fiche du match…
Les Giants ont fini très fort la saison régulière pour se qualifier, et seront difficile à battre à domicile.
Pronostic : NYG by 5.
Cincinnati Bengals (6)
10
Houston Texans (3)
31
Sat. 07/01
4:30pm ET
Pass: A. Dalton (CIN) - 257 yds, 3 INT
Rush: A. Foster (HOU) - 24 car, 153 yds, 2 TD
Rec: A. Johnson (HOU) - 5 rec, 90 yds, 1 TD

Fiche du match…
Probablement le match le plus indécis de la semaine, et donc l'occasion d'une surprise.

Pronostic : CIN by 3.
Pittsburgh Steelers (5)
23
Denver Broncos (4)
29 OT
Sun. 08/01
4:30pm ET
Pass: T. Tebow (DEN) - 316 yds, 2 TD
Rush: I. Redman (PIT) - 17 car, 121 yds
Rec: D. Thomas (DEN) - 4 rec, 204 yds, 1 TD

Fiche du match…
Les Steelers doivent gérer les blessures et auront peut-être du mal cette année, mais les Broncos ne doivent pas trop les inquiéter. Pronostic : PIT by 12.
New Orleans Saints (3)
32
San Francisco 49ers (2)
36
Sat. 14/01
4:30pm ET
Pass: D. Brees (NO) - 462 yds, 4 TD, 2 INT
Rush: F. Gore (SF) - 13 car, 89 yds
Rec: V. Davis (SF) - 7 rec, 180 yds, 2 TD

Fiche du match…
La bonne défense de SF devra limiter l'attaque des Saints, et les 49ers devront profiter de chaque opportunité qui leur sera offerte.
Pronostic : SF by 1.
New York Giants (4)
37
Green Bay Packers (1)
20
Sun. 15/01
4:30pm ET
Pass: E. Manning (NYG) - 330 yds, 3 TD, 1 INT
Rush: A. Rodgers (GB) - 7 car, 66 yds
Rec: H. Nicks (NYG) - 7 rec, 165 yds, 2 TD

Fiche du match…
Les Giants peuvent-ils refaire le coup de 2008 ? Les Packers restent favoris (sur ce match et sur l'ensemble des playoffs).
Pronostic : GB by 7.
Denver Broncos (4)
10
New England Patriots (1)
45
Sat. 14/01
8:00pm ET
Pass: T. Brady (NE) - 363 yds, 6 TD, 1 INT
Rush: W. McGahee (DEN) - 17 car, 76 yds, 1 TD
Rec: R. Gronkowski (NE) - 10 rec, 145 yds, 3 TD

Fiche du match…
Attention, les Patriots ont pris la fâcheuse habitude de perdre ces matchs décisifs lors des dernières années.
Pronostic : NE by 7.
Houston Texans (3)
13
Baltimore Ravens (2)
20
Sun. 15/01
1:00pm ET
Pass: T. Yates (HOU) - 184 yds, 3 INT
Rush: A. Foster (HOU) - 27 car, 132 yds, 1 TD
Rec: A. Johnson (HOU) - 8 rec, 111 yds

Fiche du match…
Difficile de ne pas voir Baltimore aller en finale de conférence. A priori le match le plus déséquilibré du week-end.
Pronostic : BAL by 10.
New York Giants (4)
20 OT
San Francisco 49ers (2)
17
Sun. 22/01
6:30pm ET
Pass: E. Manning (NYG) - 316 yds, 2 TD
Rush: F. Gore (SF) - 16 car, 74 yds
Rec: V. Cruz (NYG) - 10 rec, 142 yds

Fiche du match…
Match très équilibré, les deux équipes ont déjà réalisé des exploits pour arriver jusqu'ici. On espère encore un beau spectacle.
Pronostic : SF by 3.
Baltimore Ravens (2)
20
New England Patriots (1)
23
Sun. 22/01
3:00pm ET
Pass: J. Flacco (BAL) - 306 yds, 2 TD, 1 INT
Rush: B. Green-Ellis (NE) - 15 car, 68 yds, 1 TD
Rec: A. Boldin (BAL) - 6 rec, 101 yds
Fiche du match…
Si la défense des Ravens parvient à bloquer T. Brady, le match peut devenir serré. Sinon les Patriots seront au Superbowl.
Pronostic : NE by 7.
New York Giants
21
New England Patriots
17
Sun. 05/02
6:30pm ET
Pass: E. Manning (NYG) - 296 yds, 1 TD
Rush: A. Bradshaw (NYG) - 17 car, 72 yds, 1 TD
Rec: H. Nicks (NYG) - 10 rec, 109 yds

Fiche du match…
Les Patriots sont favoris grâce à leurs meilleures statistiques globales, mais les Giants sont sur une bonne dynamique.
Pronostic : NYG by 3.

Wildcard

Tableau des équipes qualifiées Bilan de la saison régulière 2011-2012

Dans la Conférence Nationale, difficile de ne pas voir les Green Bay Packers comme favoris, tant leur bilan de 15 victoires domine la Ligue entière. Mais c'est ce que l'on disait des Patriots lors de leur "saison quasi-parfaite" en 2008, et on a vu comment cela a terminé (cf. Super Bowl XLII 2007-2008).
D'autant que c'est aussi dans cette conférence que se trouvent les deux équipes suivantes au classement général de la Ligue : les San Francisco 49ers qui pourraient créer la surprise malgré leur jeunesse, et les New Orleans Saints du récent recordman Drew Brees. Les Detroit Lions livreront quant à eux un premier tour décisif face aux Saints pour confirmer leur belle saison (et interrompre une série de 20 ans sans succès en playoffs). Bref, nul doute que le titre NFC sera disputé cette saison.

Dans la Conférence Américaine, la situation semble a priori plus claire. Les New England Patriots et les Baltimore Ravens sont devant et vont pouvoir se préparer pour le second tour. Les Pittsburgh Steelers sont toujours un adversaire sérieux en post-saison, mais doivent gérer les blessures de deux joueurs décisifs (Roethlisberger and Mendenhall). Les trois autres équipes (Denver Broncos, Houston Texans et Cincinnati Bengals) semblent moins taillées pour les playoffs et devront compter sur une surprise pour faire un bon parcours.
Équipes qualifiées : saison 2011-2012
RangConférence Américaine (AFC)Bilan
1
New England Patriots
13 - 3
2
Baltimore Ravens
12 - 4
3
Houston Texans
10 - 6
4
Denver Broncos
8 - 8
5
Pittsburgh Steelers
12 - 4
6
Cincinnati Bengals
9 - 7
RangConférence Nationale (NFC)Bilan
1
Green Bay Packers
15 - 1
2
San Francisco 49ers
13 - 3
3
New Orleans Saints
13 - 3
4
New York Giants
9 - 7
5
Atlanta Falcons
10 - 6
6
Detroit Lions
10 - 6
  • Avec deux des trois meilleurs quaterbacks de la saison (et de l'histoire, si on considère leurs + 5000 yds) face à face, on s'attendait à un festival en attaque, on l'a eu ! smile
    Les touchdowns se sont tellement enchaînés dans ce match qu'il serait vain de les décrire tous. Pourtant, cela n'a pas démarré si fort que cela, avec plutôt de très longs drives de chaque côté, qui ont mangé beaucoup de temps. Detroit a marqué un TD sur leur première possession, mais il a ensuite fallu attendre le début du second quart-temps pour voir l'égalisation des Saints. Puis les Lions repassent devant mais ne profitent pas d'un second fumble des Saints dans ce match (peu habitués à ce genre d'erreur puisqu'ils n'en ont concédé que 6 sur toute la saison) pour augmenter leur avance, et finalement ils mènent de 4 points (14 - 10) à la mi-temps (ce qui est déjà une performance dans un match à New Orleans).
    (note : en fait les Detroit Lions auraient dû marquer un TD en défense, mais l'arbitre a mal sifflé le fumble de Brees).

    Devery Henderson TD
    AP Photo / Dave Martin
    C'est en seconde mi-temps que les choses explosent côté offensif. Dès la reprise, les Saints reprennent la tête, et finalement ils vont réussir à marquer sur toutes leurs possessions (sauf la dernière, devenue inutile), soit : 5 TDs en 5 possessions !! tongue Difficile de suivre ce rythme pour les Lions, et pourtant ils font ce qu'ils peuvent, et ne sont menés que de 3 points au début du quatrième quart-temps (21 - 24). Malheureusement une interception de Matthew Stafford va permettre aux Saints de prendre le large (eux qui marquent des TDs à chaque drive). Et une seconde interception en fin de match va encore être bénéfique pour New Orleans et donner au match un score final assez large (28 - 45).

    Les Detroits Lions peuvent tout de même se féliciter de leur belle saison. Un véritable renouveau pour cette équipe qui terminait la saison régulière à 0 victoires (!) il y a juste 2 ans. Et même dans ce match, Matthew Stafford (dont c'était le premier match de playoff) n'a pas démérité avec 380 yards et 3 TDs (mais aussi ces 2 INTs en fin de match).

    Mais voilà, en face c'était Drew Brees et les Saints, et en plus sur leur terrain, où ils sont invincibles cette saison. C'est bien simple : depuis quelques semaines, Drew Brees et les New Orleans Saints ré-écrivent l'histoire à chaque match, effaçant des tablettes de vieux records NFL (voir Saison régulière 2011-2012). Drew Brees a ainsi lancé pour 466 yards (3 TDs), ce qui est le record en playoffs (pas vraiment absolu, parce qu'il y a un match de 1986 à 489 yards, mais avec prolongation). Et surtout, le total de yards engrangé par l'équipe est de 626 yards, ce qui bat un record de 49 ans.
    Ces records offensifs se déclinant en de nombreuses catégories, le site d'ESPN, pourtant généralement friand de nous présenter ces records en exhaustivité, a jeté l'éponge, préférant écrire dans la colonne dédiée à cela : "Plenty of offensive records were set in New Orleans Saturday". lol
  • Ce premier affrontement de l'histoire en playoffs entre les deux équipes débute sur un mode particulièrement défensif puisque les 5 premières possessions se terminent rapidement par des punts (1 seul first-down obtenu pendant ces cinq possessions…). C'est finalement Atlanta qui réalise le premier drive un peu efficace en fin de premier quart-temps, et sur la première action du second quart-temps, les Falcons se retrouvent sur une quatrième tentative pour quelques centimètres et choisissent de la tenter (décision un peu bizarre à ce moment du match puisqu'ils sont largement dans la zone pour tenter un field-goal).

    Ce "coup de poker" échoue et rend donc le ballon aux Giants. Mais deux actions plus tard, Eli Manning est acculé dans sa propre zone d'embut et est obligé de se débarrasser de la balle avant d'être plaqué. Les arbitres constatent (avec raison) qu'il n'y avait pas de receveur dans la zone visée, ce qui est une faute. Le quaterback des Giants est donc considéré comme sacké dans sa propre zone d'embut, ce qui rapporte 2 points (un "safety") à Atlanta (et la possession). Quelques temps plus tard, une superbe course de Brandon Jacobs pour 34 yards (sa plus longue de la saison) conduit à un touchdown de Hakeem Nicks (grâce à une très belle réception dans l'embut). Les trois dernières possessions du second quart-temps ne donnent rien, et le score à la mi-temps est donc de 2 - 7 pour New York.

    Hakeem Nicks TD
    AP Photo / Peter Morgan
    Les Giants continuent sur leur lancée au troisième quart-temps, en particulier avec une passe de 22 yards captée par Victor Cruz, le héro de la semaine dernière, totalement transparent jusque là. Passe immédiatement enchaînée par une longue course de Ahmad Bradshaw pour 30 yards, mais la défense d'Atlanta résiste bien et New York doit finalement se contenter d'un FG (22 yards), portant le score à 2 - 10. Sur la possession suivante les Falcons réussissent à bien progresser, jusqu'aux 21 yds adverses, mais soumis encore à une quatrième tentative et 1 yd ils font de nouveau le choix de la tenter. Et si leur première décision de la sorte (voir plus haut) était déjà "contestable" (mais acceptable), celle-ci semble ridicule puisqu'ils sont menés de 8 points et qu'un FG les aurait mis à moins d'un touchdown de retard…

    Cette mauvaise décision va en quelque sorte coûter prématurément le match aux Falcons. En effet, la tentative échoue comme la première, et deux actions plus tard Eli Manning lance une passe moyenne distance plein centre, qui est captée par Hakeem Nicks en plein mouvement. Celui-ci s'engage alors entre plusieurs défenseurs et remonte le terrain jusqu'à un TD de finalement 72 yards ! tongue
    Et dès le début du quatrième quart-temps, les Giants en rajoutent une couche par une nouvelle passe de TD de Manning vers Mario Manningham pour 27 yards (magnifiquement captée dans l'embut). New York aurait même pu agraver le score en fin de match s'ils n'avaient pas raté un FG pourtant facile.

    Bien que les TDs aient été marqués à la passe, c'est sur un solide jeu de course que les Giants ont construit leur victoire. Quant aux Falcons, ils ont montré qu'ils pouvaient progresser, mais ont lamentablement échoué à marquer des points (0 point en attaque…).
  • Un match entre deux équipes peu habituées à aller loin en playoffs (pour les Texans, c'était même leur premier match de playoff, l'ancienne équipe de Houston étant parti à Tennessee il y a une dizaine d'années, c'est une nouvelle franchise qui s'est créée dans cette ville), mais dont l'une devait forcément se qualifier pour les demi-finales. Les deux quaterbacks étaient tous les deux inexpérimentés (rookies tous les deux).

    Après quelques possessions inefficaces de chaque côté, c'est Cincinnati qui ouvre le score par un touchdown à la course de Cedric Benson (1 yard). Réaction immédiate de Houston qui égalise 7 - 7 en 2'30" par un TD de Arian Foster (7 yards). Puis les Bengals ratent un field-goal difficile (50 yds) mais se rattrapent à 9 minutes de la mi-temps (grâce à une belle passe Dalton vers D. Lee pour 36 yards, renforcée en plus par une pénalité qui les amènent à 25 yds du but) par un FG de 37 yds. C'est ensuite au tour des Texans d'être un peu efficaces en attaque (en particulier une passe de T.J. Yates captée par Andre Johnson pour 17 yards), ce qui leur permet d'égaliser 10 - 10 avant la mi-temps (39 yds FG).

    Arian Foster TD
    AP Photo / Dave Einsel
    La dernière possession de la mi-temps est pour Cincinnati, les Bengals avancent doucement, et on se dit qu'avec un peu plus d'une minute à jouer ils peuvent encore aller chercher au moins un nouveau FG. Mais c'est alors que Andy Dalton est intercepté par J.J. Watt (un rookie lui aussi) qui retourne sur 29 yards pour un touchdown de la défense (première fois de l'histoire pour un rookie défensif dans un match de playoff). Ce premier turnover de la partie permet donc aux Houston Texans de rentrer au vestiaire avec un TD d'avance (10 - 17).

    Le troisième quart-temps commence comme le premier, c'est à dire avec plusieurs possessions qui n'avancent guère, jusqu'à une passe incroyable de 40 yards de T.J. Yates pour Andre Johnson en fin de quart-temps qui porte l'avance des Texans à 2 TDs d'avance (10 - 24).
    Puis Dalton est intercepté deux fois au quatrième quart-temps (la deuxième étant une très jolie INT), un nouveau turnover qui se conclut pour les Texans par un touchdown à la course de toute beauté (42 yards ! tongue) marqué par Arian Foster en longeant la ligne (cf. photo ; même avec trois ralentis, on se demande pourquoi l'un des trois défenseurs de Cincinnati autour de lui n'a pas réussi à le pousser en touche blink).

    Cela clôt évidemment les débats (même s'il reste à ce moment 5 minutes à jouer) et les Houston Texans remportent leur premier match de playoff de la franchise, dans un match qui a été serré jusqu'à cette interception en fin de première mi-temps, qui a totalement déconcentré les Bengals pour la seconde mi-temps, pendant laquelle ils ont été largement dominés (aucun point de marqué, 21 points encaissés). Assurément le moment-clé du match…
    Notons la performance du running-back de Houston, Arian Foster, qui termine le match avec 153 yards et 2 TDs.
  • Ce match était annoncé comme le plus déséquilibré du week-end, cela aura donné le match le plus serré (et le plus intéressant) fier ! La faiblesse annoncée du quaterback de Denver, Tim Tebow, qui avait particulièrement raté ses 3 derniers matchs en saison régulière (seulement 4/22 sur ses passes de + 15 yds, pour 1 TD et 3 INTs), avait même laissé supposer qu'il resterait sur le banc pour ce match de playoff. Dans ces conditions, comment croire que Pittsburgh, meilleure défense à la passe de toute la Ligue, pourrait se faire surprendre par le quaterback classé dernier de la Ligue (avec seulement 46.5% de réussite sur la saison) ?
    Il s'agissait juste de mettre en place une stratégie "homme à homme" suffisamment aggressive, et compter ensuite sur l'incapacité de Tebow à lancer des passes longues…

    Cette stratégie classique semble bien fonctionner au premier quart-temps, puisque les Broncos sont bien bloqués, les Steelers enregistrant quant à eux 2 FGs (6 - 0). Mais dès le début du deuxième quart-temps, c'est un Tim Tebow métamorphosé qui va changer le cours du match. D'abord par une passe extraordinaire de 51 yards vers Demaryius Thomas (la plus belle passe du week-end, en tout cas à ce moment du match wink), suivie d'une nouvelle passe longue de 30 yds et un TD de Eddie Royal (6 - 7). Et cela ne va pas s'arrêter là, puisque sur la possession suivante des Broncos, Tim Tebow lance à nouveau une passe super longue (58 yds) vers le même Thomas, qui conduit à un TD à la course (par Tebow lui-même). Ajoutons à cela 2 FGs marqués (dont l'un grâce à une passe de 40 yds vers D. Fells), et Denver réussit à marquer 20 points au second quart-temps !! (6 - 20 à la mi-temps).

    Demaryius Thomas OT TD
    Getty Images / Doug Pensinger
    Le match ne se passe donc pas du tout comme espéré pour Pittsburgh, d'autant que leur quaterback, Ben Roethlisberger, est de plus en plus handicapé par sa cheville en mauvaise état. Avec beaucoup de mal à se déplacer, il est sacké plusieurs fois, intercepté déjà deux fois dans cette mi-temps, et il boite sur plusieurs actions. Heureusement pour eux (et pour le suspense), les Steelers vont passer toute la seconde partie du match à tranquillement revenir au score, sans grands gains, mais avec des petites passes et des courses renversées.
    Résultat : égalité 23 - 23 à 3'40" de la fin du match. Lors de la dernière possession du match, on peut même penser qu'ils vont passer devant, mais Roethlisberger est sacké à 3 reprises par l'excellente défense des Broncos, et commet même un fumble récupéré de justesse.

    On arrive donc en prolongation. Là, les présentateurs et les arbitres nous font tout un speech pour expliquer les nouvelles règles des prolongations en playoffs. En effet, c'est la toute première fois que ces règles vont être appliquées. La NFL a voulu retirer le caractère aléatoire des prolongations en "mort subite" (l'équipe qui gagnait le toss avait un trop net avantage), mais au lieu de faire quelque chose de simple, ils n'ont pas complètement renoncé à l'attrait du "winning-drive", ce qui conduit à des règles assez incompréhensibles.
    Mais nous n'aurons pas le temps d'essayer de comprendre ces règles… Sur la toute première action de la prolongation, Tim Tebow lance directement une passe longue plein centre, captée par Demaryius Thomas, qui court ensuite (cf. photo) jusqu'à l'embut pour un touchdown de 80 yards !! (double record NFL au passage : plus long TD en playoffs lors d'une prolongation, et prolongation la plus courte de l'histoire, 11 secondes). Et comme ce TD a eu lieu sur le premier drive, ceci clôt le match (donc, comme avant).

    C'est finalement logique que ce match se termine par une telle action d'éclat, tellement nous avons vu de belles actions d'attaque pendant toute la durée. Les Steelers ont finalement sous-estimé la capacité de Tim Tebow à mener son équipe, et les Broncos ont su pleinement profiter de la méforme de Roethlisberger (et de l'absence de Mendenhall). Assurément le meilleur match de la semaine !! tongue

Divisional

Pour la première fois depuis 2006, les 4 équipes évoluant à domicile ont gagné lors de ce premier tour des playoffs. Nous aurons donc dans chaque conférence les quatre premières équipes du classement qui s'affronteront lors du deuxième tour (rappelons qu'il ne s'agit pas forcément des équipes ayant le meilleur bilan de la saison, à cause de l'avantage donné aux équipes qui remportent leur Division ; par exemple Pittsburgh était classé 6ème avec 12 victoires alors que Houston est 4ème avec seulement 10 victoires).

Assez logiquement, les équipes recevant cette semaine (et qui se sont reposées la semaine dernière car exemptées du premier tour) seront aussi favorites, à l'exception du match New Orleans - San Francisco, où les Saints seront favoris à cause de leur attaque de feu menée par Drew Brees. Ce match sera d'ailleurs a priori le plus captivant (et peut-être le plus serré). Les 49ers font leur retour en playoffs pour la première fois en 9 ans (large défaite à Tampa Bay), et cela fait encore plus longtemps qu'on ne les a plus vus au second tour, qui plus est à domicile. Ce retour à Candlestick Park est déjà en soi l'un des évènements majeurs de ces playoffs 2011-2012.

L'autre opposition de la Conférence Nationale, New York - Green Bay sera aussi intéressante. Les Giants étant en grande forme en ce moment, ils peuvent poser quelques problèmes à la meilleur équipe de la saison régulière. En revanche, les deux matchs de la Conférence Américaine semblent assez déséquilibrés sur le papier, Baltimore et New England apparaissant bien meilleurs que leurs adversaires respectifs. Mais attention aux surprises… wink
  • Un match atypique, opposant la meilleure attaque à la meilleure défense, et qui a pleinement répondu aux attentes (et même au delà, puisqu'il est carrément entré dans la légende de la NFL fier…)

    Sur le premier (long) drive de New Orleans, les Saints progressent bien mais sont bloqués à seulement 2 yards du but à cause d'un fumble de Pierre Thomas (blessé sur l'action). Première réussite de la défense des 49ers. Les deux possessions suivantes ne donnent rien, mais San Francisco se retrouve en bonne position (milieu du terrain) pour démarrer un nouveau drive. Et en seulement deux actions, les 49ers ouvrent le score par un touchdown de 49 yards de Vernon Davis (cf. photo à gauche ci-dessous). Sur la possession suivante, Drew Brees voit une de ses longues passes interceptée par Dashon Goldson, qui remonte le ballon sur 41 yards ! Cela place l'attaque des 49ers à moins de 5 yards, et ils rajoutent sans problème un second TD. Puis, sur le coup de pied de ré-engagement après ce TD, New Orleans laisse échapper le ballon pour un nouveau fumble, ce qui permet à San Francisco de marquer un field-goal en tout début de second quart-temps.

    Vernon Davis TD
    Getty Images / Ezra Shaw
    En environ 4 minutes de jeu, les 49ers ont donc marqué 17 points tongue ! Et les Saints débutent le deuxième quart-temps menés 0 - 17, avec déjà 3 turnovers concédés (2 fumbles, 1 INT). Et cela aurait pu être pire encore si le fumble de Darren Sproles sur la possession suivante avait été validé. Heureusement pour New Orleans, ils contestent l'arbitrage et gagnent leur challenge, ce qui permet un peu plus tard à Drew Brees de lancer une passe pour un TD de Jimmy Graham (14 yds), puis pour Marques Colston pour un nouveau TD (25 yds) lors de leur drive suivant. Deux très belles réceptions qui permettent aux Saints de revenir dans le match. La fin du second quart-temps nous permet de voir enfin une belle passe de Alex Smith (Vernon Davis pour 20 yds), mais le quaterback de San Francisco commet aussi un fumble, heureusement trop tard (à 17 secondes de la mi-temps) pour coûter des points.

    Quant à Drew Brees, il est intercepté une seconde fois dans ce match, portant donc à 4 le nombre de turnovers contre New Orleans dans cette seule première mi-temps ! (ce qui égalise déjà le record de l'équipe sur un match pendant cette saison). Les New Orleans Saints peuvent donc s'estimer très heureux de rentrer aux vestiaires avec seulement un déficit de trois points (14 - 17) malgré ces turnovers à répétition. Et ils savent que leur attaque prolifique peut largement faire la différence plus tard, d'autant qu'en face, l'attaque de San Francisco n'est vraiment pas à la mesure de leur défense : depuis leur avance 0 - 17, les 49ers ont eu 4 possessions qui se sont soldées par 3 punts et 1 fumble.
    Le troisième quart-temps débute néanmoins dans la droite ligne des autres : les 49ers sont encore bloqués en attaque, mais regagnent une fois de plus la possession grâce à un nouveau fumble de Darren Sproles (cette fois-ci validé) lors du punt. Cela fait maintenant 5 turnovers contre New Orleans, la dernière fois que c'est arrivé en playoffs c'était en 1982 (Jets).

    Darren Sproles TD
    AP Photo / Marcio Jose Sanchez
    Cela amène un FG pour SF de 41 yards (14 - 20), et le reste du quart-temps est très défensif, aucune équipe ne réussissant à construire un drive victorieux. Ce n'est qu'au début du dernier quart-temps que les Saints reviennent à 3 points grâce à un beau FG (rappel: nous sommes en extérieur) de 48 yards du vétéran John Kasay (42 ans, 21 saisons en NFL, un des plus vieux joueurs encore en activité). Après un drive inefficace de chaque côté, on se retrouve sur ce score de 17 - 20 avec environ 10 minutes restantes. Et à partir de là, chaque drive va amener des points, pour chaque équipe à son tour. C'est d'abord une grande course de Frank Gore pour 42 yards qui amène quelques actions plus tard les 49ers en position pour marquer un nouveau FG (17 - 23). Puis Drew Brees lance une passe vers Darren Sproles, celui-ci s'infiltre entre plusieurs défenseurs, et il court finalement jusqu'au touchdown de 44 yards (cf. photo de droite).

    À 4 minutes de la fin du match, les New Orleans Saints prennent donc la tête pour la première fois (24 - 23), alors que San Francisco n'a marqué que 6 points depuis la fin du premier quart-temps. Mais cette fin de match à suspense ne fait pas peur aux 49ers, car cela a été leur lot pendant toute la saison : ils ont déjà réussi à cinq reprises des comebacks victorieux dans le dernier quart-temps. Mais pour que ce match rentre vraiment dans la légende de Candlestick Park, il faut un scénario incroyable, et c'est justement ce qui va se produire puisque c'est carrément 2 drives victorieux qu'il va falloir produire dans ces quatres minutes. blink

    Alex Smith TD
    US Presswire / Cary Edmondson
    San Francisco débute ce drive sur ses propres 20 yards, ils ont donc 80 yards à remonter et 4 minutes pour le faire, soit largement assez pour ne pas se précipiter. Une superbe passe longue (37 yds) à destination de Vernon Davis permet déjà d'atteindre les 30 yards adverses, et les 49ers se retrouvent presque en position de marquer un FG. On se dit alors qu'ils vont tranquillement avancer en mangeant le chrono pour frapper le coup de pied le plus tard possible, puisqu'un FG leur suffit pour gagner le match. Mais deux actions plus tard, à la surprise générale, les 49ers décident d'utiliser une tactique rarement utilisée, le quaterback Alex Smith courant seul sur la gauche, puis longeant la ligne de touche jusqu'à marquer lui-même un extraordinaire touchdown de 28 yards ! (cf. photo de gauche) Il s'agit de la plus longue course de sa carrière, et du plus long TD marqué par un QB depuis 1972.

    Cette action pourrait à elle seule placer le match en bonne position dans les annales, mais c'est loin d'être fini… roll San Francisco tente (et rate) la transformation à 2 points, ils mènent donc 24 - 29, mais il reste 2'11", et les Saints vont avoir l'occasion de marquer à nouveau. Et Drew Brees prouve une nouvelle fois qu'il est bien l'un des meilleurs QBs de l'histoire puisqu'il lance une magnifique passe longue pour un TD de Jimmy Graham (66 yards !!). New Orleans tente aussi la transformation à 2 points, mais eux la réussissent, ce qui porte le score à 32 - 29. Ils n'ont consommé que 34 secondes de jeu pour ce drive, et Alex Smith se retrouve à devoir une nouvelle fois remonter tout le terrain pour emmener son équipe en prolongation grâce à un FG. Mais cette fois, il ne reste plus que 1'37" à jouer.

    Vernon Davis Winning TD
    AP Photo / Paul Sakuma
    Ce n'est pas un problème, l'histoire est en marchesiffle Grâce en particulier à une passe de 47 yards, les 49ers se placent à nouveau en position de tenter le coup de pied égalisateur, mais à 9 secondes de la fin, c'est finalement une passe de 14 yards qui est captée dans l'embut par Vernon Davis, donnant la victoire finale à San Francisco (32 - 36) et un nouveau match de légende à San Francisco. Il y avait déjà "The Catch" par Joe Montana et "The Catch II" par Steve Young, il faudra désormais rajouter de "The Catch III" (ou "The Grab" comme l'ont appelé les joueurs) par Alex Smith (cf. photo de droite).
    Ce TD victorieux à la dernière seconde conclut un match fantastique en terme de suspense : 4 changements de leader dans les 4 minutes finales, un record. Autres record : ce n'est que le second match de playoffs où les deux équipes ont combiné chacune plus de 16 points en quatrième quart-temps. Enfin, Vernon Davis, avec ses 180 yards au total, devient le meilleur TE dans un match de playoff.

    Drew Brees n'a pas démérité, avec 40/63, 462 yds, 4 TDs, 2 INTs, mais ces 63 passes tentées sur un match montrent que les Saints se sont bien trop appuyés sur leur QB. Ils ont beaucoup souffert de leur 5 turnovers concédés, dont 3 fumbles dans ce seul match alors qu'ils n'en avaient fait que 5 sur toute la saison.
    Quant à San Francisco, ils ont démontré qu'alors que la Ligue NFL est devenue particulièrement offensive (surtout cette année) une bonne défense peut encore dominer les débats.
  • Le match débute sur un bon rythme puisque les 4 premiers drives se concluent par des points (FG - FG - TD - TD) alternativement pour les deux équipes, et on arrive au début du second quart-temps sur un score de parité 10 - 10. Ce quart-temps est beaucoup plus défensif, et voit en particulier les New York Giants être bloqués à deux reprises, d'abord un FG contré, puis une interception de Eli Manning. Heureusement pour eux, ce premier tournover restera le seul concédé du match, et ne leur coûte pas de points, car sur le drive suivant John Kuhn (auteur du premier touchdown pour les Packers) commet le premier fumble de sa carrière. Cela rend le ballon aux Giants, qui en profitent pour reprendre la tête par un nouveau FG (13 - 10). La possession suivante est inefficace pour Green Bay, et les Giants se retrouvent avec le dernier drive de la mi-temps, et 41 secondes à jouer.

    Hakeem Nicks Hail Mary TD
    Getty Images / Jamie Squire
    C'est probablement le moment clé du match. Alors qu'ils sont encore dans leur propre terrain à 15 secondes de la fin, les Giants s'apprêtent à laisser courir les dernières secondes, mais le coach des Packers demande alors un temps-mort (on se demande encore pourquoi). Cela permet aux Giants de changer d'avis et de mettre en place une tactique plus ambitieuse : sur une course d'abord feinte à gauche, Ahmad Bradshaw court sur la droite pour un gain de 23 yards, sortant ensuite du terrain pour arrêter le chrono avec 6 secondes au compteur.

    New York est encore un peu loin pour un FG, il ne leur reste donc plus qu'à tenter une passe dite "ave Maria" dans l'embut. Et alors que ce genre de tentative de la dernière chance ne fonctionne que très rarement, cette fois Eli Manning trouve Hakeem Nicks pour un touchdown de 37 yards (cf. photo), le deuxième pour lui ce soir (après celui de 66 yards lors du premier quart-temps). tongue

    Les Green Bay Packers sont donc menés 20 - 10 à la mi-temps, et ce touchdown incroyable à la dernière seconde de la mi-temps est autant à mettre sur le dos d'une mauvaise défense qu'au crédit de l'attaque adverse.
    En effet, après la décision inexplicable de leur coach, les Packers se sont en plus particulièrement mal placés pour la défense de l'"ave Maria" : il n'y avait que quatre défenseurs dans l'embut (contre 4 receveurs, les autres défenseurs étant encore en train de retro-pédaler lors de la réception), et aucun ne couvrait vraiment Hakeem Nicks. Résultat : 7 points de plus presque "donnés" aux Giants. hmm
    Pour la première fois de la saison, Green Bay est mené à domicile à la mi-temps, et l'écart ne sera jamais rattrapé. Les statistiques de cette première mi-temps sont vraiment atypiques pour les Packers, qui n'ont que 112 yards gagnés à la passe contre 274 yards pour les Giants. Et déjà 4 passes "droppées" (lâchées par les receveurs). Cette mauvaise soirée continue sur le premier drive du troisième quart-temps, puisque Aaron Rodgers commet son premier fumble de la saison (heureusement aucun point marqué sur ce nouveau turnover).

    En un quart-temps et demi seuls 2 FGs sont marqués (un par chaque équipe) et le score est donc de 23 - 13 à la moitié du dernier quart-temps. Il reste donc le temps de revenir pour les Packers, même si leur attaque est particulièrement mal réglée ce soir. Mais un deuxième moment décisif va arriver : un autre fumble permet à Blackbum de remonter le ballon sur 40 yards (jusqu'à 4 yds de l'embut des Packers), ce qui va amener un touchdown facile pour Mario Manningham (30 - 13).
    Un touchdown de chaque côté sera marqué plus tard, portant le score final à 37 - 20.
    Comme il y a 4 ans (l'année de leur victoire surprise au Super Bowl XLII contre les New England Patriots invaincus), les New York Giants battent donc Green Bay sur leur terrain. Cela porte à 4 le nombre de défaites sur les 6 derniers matchs de playoffs à domicile, alors qu'entre la création de l'équipe (en 1919) et 2002 les Packers avait un record de 13 victoires pour aucune défaite. Mais les Packers n'ont pas montré dans ce match leur visage habituel de meilleure équipe de la saison (15-1), les statistiques sont sans appel : les receveurs ont droppé un total de 8 passes (pourtant parfois faciles à capter), et Green Bay a concédé 3 fumbles dans ce seul match alors qu'il n'en avaient commis que 6 pendant toute la saisonblink
  • Les statistiques présentaient ce match comme déséquilibré, mais il l'a été encore plus que prévu. Les Patriots ont rapidement mené 0 - 14 (deux drives en un peu plus de 8 minutes écoulées), mais une interception de Tom Brady lors de leur possession suivante permet aux Broncos de revenir à 7 - 14 en tout début de deuxième quart-temps. Malheureusement, l'espoir de voir un match serré ne va pas durer longtempshmm
    Tom Brady va lancer pour 3 nouveaux TDs dans ce quart-temps, soit 5 TDs en une mi-temps (nouveau record NFL). En face, Tim Tebow n'a plus rien du héros de la semaine dernière contre Pittsburgh : il a déjà un sack et un fumble à son passif, et a complété dans cette mi-temps moins de passes (3) que Brady n'a complété de TDs (5) !!! unsure
    Le score est donc déjà de 7 - 35 à la mi-temps, et le match est déjà plié. Le reste ressemble plus à un entraînement, New England réussissant à passer un 6ème TD (record NFL égalé en playoffs), faisant par la même occasion de Tom Brady le troisième QB en nombre de TDs en playoff pour sa carrière (36 TDs).
  • Le match débute plutôt bien pour les Texans puisqu'un énorme retour de coup de pied d'engagement (60 yds, de loin le plus long de ces playoffs jusqu'ici) permet de commencer leur premier drive en excellente position, et d'ouvrir le score par un FG (3 - 0). Mais par la suite, deux grosses erreurs vont leur coûter très cher : d'abord un fumble sur un punt va redonner le ballon à Baltimore à quelques yards de l'embut, puis un peu plus tard le rookie T.J. Yates est intercepté par Lardarius Webb. Ces deux turnovers sont chacun convertis par un touchdown (Kris Wilson 1 yard, Anquan Boldin 10 yards, cf. photo ci-dessous).
    En ajoutant un FG réussi de 48 yards, Baltimore mène déjà 3 - 17 à la fin du premier quart-temps, dont 14 points pris sur turnover.

    Anquan Boldin TD
    Getty Images / Rob Carr
    Le match aurait pu dès lors tourner en débâcle pour Houston (comme dans l'autre match de la conférence joué à Foxborough), mais cela n'a pas été le cas, la faute à l'inefficacité des deux escouades offensives.
    Les Texans vont entreprendre une remontée au score en second quart-temps, surtout grâce à leur running-back Arian Foster, qui peut aussi capter des passes à l'occasion. Ce joueur semble le seul à être au niveau pour Houston cet après-midi (il finira le match avec 132 yds, alors que JAMAIS Baltimore n'avait encaissé plus de 100 yds sur un match de playoff, en 15 matchs disputés).
    Une première course de 19 yds va amener un FG (6 - 17), puis une course de 28 yds (plus longue course encaissée par Baltimore cette saison) lors du drive suivant conduit à un TD marqué par lui-même. Les Texans reviennent donc à 13 - 17 à la mi-temps, et on peut imaginer un match à suspense.

    Las, la suite sera bien moins passionnante… hmm
    À partir du TD précédent (5 minutes à jouer au deuxième), aucun point ne sera marqué jusqu'à 3 minutes de la fin du match, soit 32 minutes de jeu au total sans point.

    Il y a certes quelques belles actions (dont cette passe de 30 yards captée à une main par L. Evans pour Baltimore), et le match reste serré. Mais c'est surtout à une avalanche de punts que l'on assiste (et la plupart sur des "3 & out"). À environ 8 minutes de la fin du match, T.J. Yates est à nouveau intercepté, ce qui conduit à un FG pour les Ravens (13 - 20). Puis sur le drive suivant, alors que l'on rentre dans les deux dernières minutes, Yates est trop gourmand en voulant tenter une passe longue. Il est intercepté pour la troisième fois (4ème turnover concédé par les Texans) et s'en est fini des espoirs de Houston.

    Malgré tout cela, il reste une ultime tentative pour les Texans, et T.J. Yates lance une passe "ave Maria" dans l'embut, qui, si elle avait été captée, aurait été l'action de la semaine (en concurrence avec la passe d'Alex Smith pour Davis). Mais le miracle ne se produit pas, et Baltimore se qualifie sans gloire.
    La défense de Baltimore a gagné le match à elle seule, capitalisant les turnovers obtenus en premier quart-temps, alors que Houston n'a jamais été en mesure de remonter ce différentiel. Quant à l'attaque, il faudra de bien meilleures stats pour Joe Flacco (14/27 pour 184 yds, 2 TDs, mais aussi 5 sacks) pour affronter Tom Brady en finale.

Conférence

  • Le taux de renouvellement par rapport à la saison précédente était de 3 sur 8 au premier et deuxième tour, il est de 0 sur 4 au niveau des finales de Conférence (c'est à dire qu'AUCUNE des équipes présentes à ce niveau l'année dernière ne se retrouve en finale cette année).
  • La victoire des New York Giants sur le terrain de Green Bay évite un record absolu de 8 victoires sur 8 à domicile pendant les deux premiers tours des playoffs (mais avec 7 sur 8, le record est égalé).
  • Le fait marquant : trois des quatre équipes encore en lice ont un jeu "conventionnel", soit fondé sur la défense pure (Baltimore, San Francisco), soit équilibré (New York). Seuls les New England Patriots ont une jeu fondé sur l'attaque à outrance, caractéristique de cette saison 2011-2012 qui a vu tous les records offensifs battus. Comme quoi les playoffs et la saison régulière sont deux choses différentes.
  • NFC Championship : comme annoncé dès le début (voir ma présentation des playoffs il y a deux semaines), le titre NFC est particulièrement disputé cette année, et l'élimination de la meilleure équipe de la saison régulière en est une autre preuve. Les demi-finales nous ont donné un match historique (San Francisco) et un match surprise (New York). La finale sera à nouveau le match le plus attendu, une vieille rivalité entre deux équipes historiques de la NFL. Les Giants ont un bilan de 3 victoires pour 4 défaites, et leur dernier affrontement en playoffs date de 2003, un match de wildcard complètement fou où les 49ers étaient menés 38 - 14 à 4 minutes restantes dans le troisième quart-temps. Les San Francisco 49ers avaient fini par gagner le match 38 - 39, ce qui constitue le deuxième plus gros comeback de l'histoire des playoffs.
  • AFC Championship : dans la Conférence Américaine, la logique est respectée puisque les deux têtes de séries se rencontrent. Une opposition classique entre une bonne attaque et une bonne défense, où les turnovers peuvent avoir une importance capitale.
  • Les prévisions vont bon train parmi les journalistes sportifs, et à ce niveau de la compétition les pronostics représentent plutôt ce qu'on a envie de voir au Super Bowl XLVI. Beaucoup espèrent la revanche du Super Bowl XLII (New York - New England). À l'opposé, d'autres aimeraient plutôt voir un "Harbaugh Bowl" (San Francisco - Baltimore), appelé ainsi parce qu'il opposerait deux frères au poste de coach.
  • À la différence de la semaine dernière (où il y avait un grand soleil à Candlestick Park), ce match se déroule sous la pluie (et de nuit). Une pluie parfois en raffale (toujours beaucoup de vent à San Francisco) qui va durer les trois-quarts du match, mais ne sera finalement pas un facteur déterminant (sauf pour les caméras de la Fox… wink).
    Vernon Davis TD
    Getty Images / Jamie Squire
    Ce grand retour de la rivalité historique entre ces deux équipes, qui nous rappelle les années 80s et 90s, débute (après un "National Anthem" particulièrement beau, avec un drapeau américain couvrant l'intégralité du terrain) par deux possessions inefficaces, et la première action d'éclat vient par Vernon Davis (le héros de la semaine dernière) qui capte une passe longue de Alex Smith et longe longuement la ligne de touche pour un touchdown de 73 yards ( wink2 !!), lequel sera revu à la vidéo et finalement confirmé (0 - 7, cf. photo de droite).

    Au début du deuxième quart-temps, les Giants parviennent à égaliser (grâce en particulier à une longue réception de Victor Cruz qui les positionne bien) par une passe de TD vers Bear Pascoe (6 yds, 7 - 7).
    La fin du quart-temps est plus défensif, et San Francisco doit laisser la dernière possession de la première mi-temps aux Giants (avec 1'36" à jouer). Ceux-ci en profitent pour construire un drive de 50 yards, avec en particulier 4 first-downs (> 10 yards) gagnés par Victor Cruz (notons à ce sujet l'ambiance dans le stade, les "Cruuuuuzz…" qui ponctuent chacune de ses réceptions montrent bien qu'il y a beaucoup de supporters des Giants qui ont fait le déplacement à San Francisco).

    New York prend donc la tête à la mi-temps par un FG (10 - 7). Le troisième quart-temps commence encore par des séries sans point (bonnes défenses), jusqu'à ce qu'une belle réception de Frank Gore (le running-back de SF) amène sur l'action suivante une passe profonde dans l'embut vers Vernon Davis pour un touchdown de 28 yards - son 4ème TD personnel dans ces playoffs 2011-2012, et le deuxième dans cette finale. 10 - 14. Cette action rappelle son TD victorieux de la semaine passée ("The Catch III"), et on commence sérieusement à envisager un autre jour glorieux à Candlestick Parkroll
    On repart ensuite sur des possessions "3 & out" (c'est à dire 3 tentatives qui ne réussissent pas à dépasser les 10 yards nécessaires, et un punt de dégagement pour la quatrième). Le match est clairement défensif, mais reste du coup serré. On est maintenant dans le quatrième et dernier quart-temps, et le premier turnover va alors changer le matchunsure

    Kyle Williams Muff
    Fox / MpokNews
    On est déjà à un tiers du dernier quart-temps, et on peut s'étonner qu'aucun turnover n'ait émaillé le match jusque-là, surtout vu les statistiques de nos matchs de playoffs cette année, et qui plus est dans une météo exécrable. Mais c'est justement lorsque la pluie se calme que survient la première perte de balle du match. Sur un nouveau punt des New York Giants, le "punt returner" de San Francisco, Kyle Williams, touche (très) légèrement le ballon du genou.
    Cette action critique est longuement revue à la vidéo (cf. photo de gauche ; sur un "challenge" lancé par New York, les arbitres acceptent finalement de revoir leur jugement premier, ce qui est souvent difficile à obtenir…). C'est finalement un "muff" (donc faute pour le retourneur), et la balle revient aux Giants en excellente position sur le terrain (dans les 30 yds de SF).
    Et cela coûte cher aux 49ers, puisque sur cette possession "donnée", New York marque un TD par une passe longue vers Mario Manningham (17 yards, cf. photo de droite plus bas), et reprend donc la tête 17 - 14. Heureusement, porté par son public réveillé par une belle course de Alex Smith lui-même, San Francisco parvient à égaliser par un FG sur le drive suivant, et le match est "tied" (17 - 17) avec 5'39" restantes…

    On commence déjà à parler d'un "winning-drive" pour Eli Manning (le QB des Giants en a déjà 6 cette saison), mais ce sont encore les défenses qui vont s'illustrer dans cette fin de match puisque les six possessions suivantes (3 pour chaque équipe) se soldent par des gains de : 7, -7, -5, 0, 41 et 2 yards (l'exception étant à l'actif de New York, surtout grâce à une course de 30 yards de Ahmad Bradshaw, mais ne conduisant pas à mieux que les autres drives). Et on arrive finalement en prolongation, la seconde cette saison en playoffs.

    Mario Manningham TD
    Getty Images / Doug Pensinger
    Contrairement à la première, cette prolongation ne dure pas qu'une action (voir le résumé de PIT - DEN d'il y a deux semaines), ce qui permet du juger réellement des nouvelles règles. Et celles-ci s'avèrent bien plus simples que je ne l'avais dit (la faute à des explications vaseuses, de la part de la télévision avec leurs incrustations, de la part des commentateurs américains, et de la part des commentateurs français). En fait, la prolongation reste en "mort subite" comme avant, SAUF pour UN CAS BIEN PARTICULIER : un field-goal marqué lors de la première possession de la prolongation. Dans ce cas (et seulement CE cas), l'équipe adverse se voit redonner le ballon et a donc une chance d'égaliser (voire de gagner le match avec un TD).
    Cela évite donc qu'une équipe gagne le tirage au sort puis progresse jusqu'au FG pour remporter le match, donnant ainsi un peu moins de valeur au tirage au sort (même s'il vaut toujours mieux le remporter, la preuve avec Denver).

    En tout cas ce soir, la première possession (qui était pour New York) n'a pas été décisive, ni les suivantes d'ailleurs, car on repart dans le même schéma défensif qu'à la fin du temps réglementaire, soit 3 tentatives et un punt.

    Mais lors du second dégagement des Giants dans cette prolongation (donc troisième possession), Kyle Williams commet un fumble sur le retour (deuxième erreur du match pour lui, donc), ce qui place directement New York loin dans le terrain des 49ers. Les Giants n'ont plus qu'à avancer le ballon sur quelques yards pour préparer leur boteur de précision, qui entre sur le terrain quelques actions plus tard.

    Lawrence Tynes Title FG
    Getty Images / Thearon W. Henderson
    Et comme il y a 4 ans (c'était aussi en prolongation, mais à Green Bay cette fois, voir ce match), Lawrence Tynes envoie son équipe au Super Bowl (FG de 31 yards, cf. photo de gauche). lol

    Si du côté de San Francisco on peut évidemment regretter les deux erreurs de Kyle Williams, qui ont côuté 2 turnovers et 10 points, il faut rappeler qu'il s'agit d'un remplaçant, le punt returner titulaire (très bon sur la saison ; en fait les 49ers sont considérés comme les meilleurs dans les équipes "spéciales") étant blessé.
    D'autre part, plus tôt dans le match (à 1 minute de la fin du troisième) une collision entre deux défenseurs de SF a empêché une interception facile qui aurait peut-être changé le cours du match.
    Enfin, il faut également avouer que l'attaque menée par Alex Smith a été bien plus terne que la semaine passée. Ils n'ont converti qu'une seule troisième tentative (sur 14), et encore, cette seule réussite ne compte pas vraiment puisque c'était la dernière action du temps règlementaire. neutral

    Bref, pas la peine d'accabler le pauvre Williams (qui s'est plaint de recevoir des insultes et des menaces sur son compte Twitter).

    San Francisco a fait une superbe saison grâce à leur défense, mais s'ils veulent vraiment revenir parmi les grands, il faut nettement étoffer le secteur des wide-receivers…
  • Il faut attendre assez longtemps dans ce match pour voir l'ouverture du score (field-goal NE, 0 - 3), puis une égalisation de Baltimore, grâce à une interception de Tom Brady réalisée par Lardarius Webb et qui amène un FG après une première longue passe réussie par Joe Flacco. Nous sommes déjà au début du deuxième quart-temps, heureusement ce match très défensif jusque là va enfin démarrer côté offensif puisque les trois possessions suivantes vont amener des points. D'abord un TD à la course pour les Patriots marqué par BenJarvus Green-Ellis (7 yds, 3 - 10), puis la réponse des Ravens par une petite passe dans l'embut pour Dennis Pitta (6 yards, 10 - 10). Enfin New England réalise un bon drive mais doit se contenter d'un nouveau FG, ce qui leur permet d'être en tête à la mi-temps : 10 - 13.

    À la mi-temps, les deux équipes possèdent des statistiques équivalentes, mais à la surprise générale, Joe Flacco est au-dessus de Tom Brady, grâce en particulier à la défense des Ravens qui a bien bloqué l'attaque des Patriots. Le premier drive au retour sur le terrain est très long (14 actions, près du tiers du quart-temps consommé) et permet à New England d'augmenter leur avance (FG, 10 - 16). Notons que les Patriots n'ont pas voulu tenter une 4ème tentative avec 2 yards à gagner, préférant se contenter du field-goal, ce qui semble assez inhabituel pour cette équipe plutôt tournée vers l'attaque à outrance.
    Sur leur possession suivante, les Baltimore Ravens conduisent à leur tour un bon drive, qui se termine par une passe de Flacco pour Torrey Smith, qui longe longuement la ligne de touche (à la limite) pour un touchdown de 29 yards confirmé à la vidéo. Baltimore prend donc la tête pour la première fois du match (17 - 16), et leur avance va même augmenter sur l'action suivante. En effet, sur le coup de pied d'engagement, Danny Woodhead laisse échapper le ballon (fumble) ce qui le rend aux Ravens, qui en profitent pour marquer un FG (20 - 16).

    Tom Brady TD
    Getty Images / Elsa
    Ce deuxième turnover contre New England, et ces 10 points marqués successivement par Baltimore, aurait pu être le tournant du match, mais les Patriots ne vont pas paniquer wink2. Au contraire, ils vont à nouveau construire un long drive pour débuter le quatrième quart-temps, et reprendre la tête grâce à un TD à la course marqué par Tom Brady lui-même (cf. photo ; 20 - 23). Note : ce touchdown aura dû être tenté (et réussi) deux fois, les arbitres ayant annulé la première fois.
    Commence alors une longue série de possessions inefficaces de chaque côté (il reste alors 11'30" à jouer), comme au début du match, les défenses faisant un excellent travail (il y aura en particulier deux interceptions SUCCESSIVES, une de chaque côté, ce qui porte au total le nombre de turnovers à 3 - 1 en faveur des Ravens). On arrive ainsi à 1'44" de la fin du match, et Baltimore a la dernière possession. Et pour la première fois dans ce dernier quart-temps, les Ravens réussissent à bien progresser, gagnant 65 yards au total ce qui les amène à seulement 14 yards de l'embut des Patriots.

    À 11 secondes de la fin, c'est donc un field-goal FACILE pour Billy Cundiff (32 yards), ce qui donnera l'égalisation et la prolongation pour les Ravens. Mais contre toute attente, le field-goal est RATÉ !!! yikes

    Et les New England Patriots vont au Super Bowl alors que les Baltimore Ravens sont médusésblink
    Ce FG manqué fait en plus suite à un TD "presque marqué" dans l'embut deux actions plus tôt (pour Lee Evans), ce qui fait que cette défaite est vraiment amère pour les Ravens. Ils ont pourtant fait le travail dans ce match : leur défense a limité New England à 23 points (alors que leur moyenne dans les quatres derniers matchs était de plus de 40 points), Tom Brady n'a pas lancé de touchdown (ce qui interrompt une incroyable série de 18 matchs en playoffs avec au moins un TD à la passe, seconde plus longue série de l'histoire), et ils ont forcé 3 turnovers contre les Patriots (et ce n'est que la 3ème fois en près de 50 matchs de finale de conférence qu'une équipe avec un déficit de 2 ou plus en turnovers finit par gagner le match, les autres étant en 1975 et 1981).

    Et si cette bonne défense des Ravens était évidemmment attendue, leur attaque a aussi brillé puisque Joe Flacco, avec le même nombre de passes, a dépassé Tom Brady de 67 yards (il faut aussi dire que Tom Brady a fait un match horrible, avec un rating de seulement 57.5).
    Mais voilà, ce coup de pied manqué de 32 yards est aussi le troisième plus court manqué dans les 30 dernières secondes (ou en prolongation ; les autres sont de 27 et 23 yards) d'un match de playoff, et le plus court ayant entraîné la défaite finale de l'équipe.
    En tout cas, Tom Brady (même en jouant assez mal cet après-midi) égalise désormais Joe Montana pour le plus grand nombre de victoires en playoffs (16, pour 5 défaites), et il pourra battre ce record dans 2 semaines.

Super Bowl

  • Les deux finales de Conférence ont été palpitantes cette année, car serrées jusqu'au bout (dont une prolongation). Les places au Super Bowl ont finalement été obtenues grâce aux erreurs de l'équipe adverse.
  • Le fait marquant (de l'ensemble de ces playoffs 2011-2012) : pour moi, c'est le nombre anormalement élevé de "cafouillages" sur les retours de coups de pied (soit punts, soit kicks).
    Même s'ils n'ont pas toujours conduit à des turnovers (voire la perte du match comme pour San Francisco), on n'en voyait pas autant les saisons passées. Notons d'ailleurs que ce fait n'est pas limité aux playoffs, puisque cela a également été le cas lors de la saison régulière.
    Une des explications possibles (selon moi) est le changement de règles cette saison, qui avance de 10 yards les coups de pied d'engagement (les "kicks-off"). Du coup, il y a beaucoup plus de "touchback" (ballon dans l'embut adverse), et beaucoup moins de retours. Les "punt/kick returners" ont donc beaucoup moins l'occasion de retourner, puisqu'on leur demande souvent de ne pas prendre de risques et de mettre le genou à terre. Ils s'entraînent donc moins sur cette phase de jeu, et lorsqu'ils veulent tenter un retour, ils sont moins préparés et peuvent commettre des erreurs… wink
  • Comme beaucoup le souhaitaient, le Super Bowl XLVI sera donc un "re-match" de l'incroyable Super Bowl XLII de 2008, qui avait été l'un des plus beaux Super Bowl de l'Histoire, en particulier grâce à son final éblouissant fier.
    Par rapport à ce SB historique, seuls 8 joueurs des Patriots présents ce jour-là sont encore dans l'effectif, et c'est à peu près la même chose pour les Giants. Mais les 2 principaux acteurs (quaterback et coach) seront les mêmes des deux côtés.
Quelques statistiques :
  • Générales :
    • Super Bowl XLVI
      NFL
      Les deux équipes présentes dans le grand match cette année ont fondé leur saison régulière sur l'attaque, en particulier grâce à leurs quaterbacks parmi les meilleurs de la Ligue. Les Giants et les Patriots se sont en effet classés respectivement 27ème et 31ème (avant-derniers) en défense, ce qui doit constituer un record combiné.
      On s'attend donc plutôt à un match offensif, mais attention, c'est aussi ce que l'on prévoyait il y a 4 ans, et le match s'était finalement soldé sur un score assez faible (17 - 14).
    • Dans leur duel commun, New England mène 5 - 4, mais New York a gagné les deux dernières confrontations : le fameux Super Bowl de 2008, et le match de saison régulière cette année.
  • New England Patriots :
    • New England participera à son 7ème SB (à une participation du record partagé par Dallas et Pittsburgh).
    • Tom Brady en sera à son 5ème SB, égalant John Elway. Il vient d'égaler le record de Joe Montana avec un total de 16 victoires en playoffs dans sa carrière, et pourrait égaler le record de 4 SB gagnés (Joe Montana et Terry Bradshaw) en cas de victoire à Indianapolis ce week-end.
  • New York Giants :
    • New York participera à son 5ème SB (3 victoires, 1 défaite). Notons que les Giants sont la première équipe à participer à un Super Bowl avec un bilan de points négatif sur la saison régulière (- 6), et seulement la troisième avec un bilan de victoires de 9 - 7.
    • Eli Manning est devenu le premier quaterback à gagner 5 matchs de playoffs à l'extérieur.

Conclusion


Super Bowl XLVI Last Attempt
Reuters / Brent Smith
Un peu comme il y a 4 ans, ce Super Bowl s'est joué sur un faux rythme jusqu'au dernier quart-temps, qui a pour sa part été explosif. Pour le public (et les téléspectateurs), il est évident que le match a manqué d'actions d'éclat. Sur tout le match, seules 5 passes profondes ont été tentées, et la seule réussie a été celle captée par Manningham à 3'39" de la fin. Pour les Patriots, le plus long gain n'a été que de 21 yards. Ajoutons à cela un seul turnover (l'interception de Brady au début du quatrième), et il est clair qu'il était facile de s'endormir… smile

En revanche, il est tout aussi évident que le match a été serré et tendu jusqu'à la dernière action (cf. photo ci-contre), et donc plus intéressant que si une équipe avait outrageusement dominé les débats. Et le quatrième quart-temps a été particulièrement excitant.
Sans passes longues, les deux quaterbacks ont cependant chacun été très bons : Eli Manning a débuté le match avec un 9/9 à la passe (record SB pour un début), et Tom Brady a établi le record de passes successives réussies (16) et le record de yards gagnés en SB (sur la carrière).

Au niveau statistiques, les New England Patriots sont devenus la 4ème équipe à perdre 4 Super Bowls (avec les Vikings, les Bills et les Broncos). Pour eux, la question est désormais de savoir si Tom Brady, si brillant en début de carrière, peut encore briller en fin (il lui reste peut-être 3 ou 4 ans).

Du côté des New York Giants, ils font désormais partie des 5 équipes ayant au moins 4 Super Bowls à leur palmarès, égalisant les Green Bay Packers à la troisième place de ce classement. Notons que ces 5 équipes les plus titrées (Pittsburgh Steelers, San Francisco 49ers, Dallas Cowboys, Green Bay Packers et New York Giants) combinent à elles-seules plus de la moitié des Super Bowls (24/46).

Eli Manning / Tom Coughlin
Reuters / Jim Young
D'autre part, leur coach Tom Coughlin est devenu à 65 ans le plus ancien coach à gagner un Super Bowl (et a d'ores et déjà annoncé qu'il ne prenait pas sa retraite).
Enfin, Eli Manning a logiquement été élu MVP (pour la seconde fois, après 2008), et devient le 11ème quaterback avec plusieurs bagues de Champion à son actif (cf. photo ci-contre, avec Tom Coughlin à droite).

Télévision :
  • ce Super Bowl a réalisé aux États-Unis une audience de 111.3 millions (contre 106 l'année dernière).
  • le 14 décembre dernier, la NFL a annoncé que le "deal" avec les 3 diffuseurs (FOX, NBC et CBS), qui se partagent les matchs (en particulier le Super Bowl, qui "tourne" sur chacune des chaînes d'une année sur l'autre) était reconduit jusqu'en 2022 (pour un montant non révélé, mais probablement proche du milliard par saison…).
  • la retransmission française sur W9 était aussi bonne que l'année dernière, avec une prise d'antenne dès l'entrée des équipes (donc avant l'hymne) et avec toutes les images de la remise du trophée. Et très peu de pages de pub (3 ou 4 sur près de 4 heures, très raisonnable).
Rendez-vous la saison prochaine, le 3 février 2013 au Superdome de New Orleans, Louisiana où aura lieu le Super Bowl XLVII. big_smile
Bye-bye !!
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