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NOSEA
SFCAR
INDNE
LACDEN
San FranciscoSeattle
New EnglandDenver
Seattle Seahawks (13 - 3)Sun. 02/02 6:30pm ETDenver Broncos (13 - 3)
New Orleans Saints (6)
26
Philadelphia Eagles (3)
24
Sat. 04/01
8:00pm ET
Pass: D. Brees (NO) - 250 yds, 1 TD, 2 INT
Rush: M. Ingram (NO) - 18 car, 97 yds, 1 TD
Rec: R. Cooper (PHI) - 6 rec, 68 yds, 1 TD

Fiche du match…
Les Saints ont souvent des pbms à l'extérieur (d'autant qu'il fera très froid), et les Eagles ont bien terminé la saison.
Pronostic : PHI by 3.
San Francisco 49ers (5)
23
Green Bay Packers (4)
20
Sun. 05/01
4:30pm ET
Pass: C. Kaepernick (SF) - 227 yds, 1 TD, 1 INT
Rush: C. Kaepernick (SF) - 7 car, 98 yds
Rec: M. Crabtree (SF) - 8 rec, 125 yds

Fiche du match…
Les 49ers semblent meilleurs sur le papier, mais le retour d'Aaron Rodgers et le froid pourraient être problématiques pour eux.
Pronostic : SF by 6.
Kansas City Chiefs (5)
44
Indianapolis Colts (4)
45
Sat. 04/01
4:30pm ET
Pass: A. Luck (IND) - 443 yds, 4 TD, 3 INT
Rush: K. Davis (KC) - 18 car, 67 yds, 1 TD
Rec: T. Hilton (IND) - 13 rec, 224 yds, 2 TD

Fiche du match…
Probablement le match le plus ouvert de ce premier tour. L'expérience est du côté des Colts, ainsi que l'avantage du terrain.
Pronostic : IND by 3.
Los Angeles Chargers (6)
27
Cincinnati Bengals (3)
10
Sun. 05/01
1:00pm ET
Pass: A. Dalton (CIN) - 334 yds, 1 TD, 2 INT
Rush: R. Brown (SD) - 8 car, 77 yds, 1 TD
Rec: M. Jones (CIN) - 8 rec, 130 yds

Fiche du match…
Les Bengals ont réalisé une saison sans embûche et ont l'avantage du terrain. Mais les Chargers peuvent créer la surprise de ce 1er tour.
Pronostic : CIN by 7.
New Orleans Saints (6)
15
Seattle Seahawks (1)
23
Sat. 11/01
4:30pm ET
Pass: D. Brees (NO) - 309 yds, 1 TD
Rush: M. Lynch (SEA) - 28 car, 140 yds, 2 TD
Rec: M. Colston (NO) - 11 rec, 144 yds, 1 TD

Fiche du match…
Les Seahawks sont très difficiles à battre à Seattle, or les Saints ont des difficultés à l'extérieur…

Pronostic : SEA by 7.
San Francisco 49ers (5)
23
Carolina Panthers (2)
10
Sun. 12/01
1:00pm ET
Pass: C. Newton (car) - 267 yds, 1 TD, 2 INT
Rush: F. Gore (SF) - 17 car, 84 yds
Rec: A. Boldin (SF) - 8 rec, 136 yds

Fiche du match…
San Francisco voudra prendre sa revanche, et ils ont maintenant une meilleure attaque avec le retour de Crabtree.
Pronostic : SF by 3.
Indianapolis Colts (4)
22
New England Patriots (2)
43
Sat. 11/01
8:00pm ET
Pass: A. Luck (IND) - 331 yds, 2 TD, 4 INT
Rush: L. Blount (NE) - 24 car, 166 yds, 4 TD
Rec: T. Hilton (IND) - 4 rec, 103 yds

Fiche du match…
Opposition intéressante, et donc peut-être surprise en vue… New England semble la meilleure équipe sur le papier.
Pronostic : NE by 5.
Los Angeles Chargers (6)
17
Denver Broncos (1)
24
Sun. 12/01
4:30pm ET
Pass: P. Manning (DEN) - 230 yds, 2 TD, 1 INT
Rush: K. Moreno (DEN) - 23 car, 82 yds, 1 TD
Rec: K. Allen (SD) - 6 rec, 142 yds, 2 TD

Fiche du match…
Les deux équipes se connaissent bien et Denver ne devrait pas avoir de pbm. A priori le match le plus déséquilibré de la semaine.
Pronostic : DEN by 9.
San Francisco 49ers (5)
17
Seattle Seahawks (1)
23
Sun. 19/01
6:30pm ET
Pass: R. Wilson (SEA) - 215 yds, 1 TD
Rush: C. Kaepernick (SF) - 11 car, 130 yds
Rec: D. Baldwin (SEA) - 6 rec, 106 yds

Fiche du match…
Seattle sera favori à domicile, mais si les 49ers réussissent à s'affranchir du bruit, ils sont meilleurs…
Pronostic : SF by 3.
New England Patriots (2)
16
Denver Broncos (1)
26
Sun. 19/01
3:00pm ET
Pass: P. Manning (DEN) - 400 yds, 2 TD
Rush: K. Moreno (DEN) - 14 car, 59 yds
Rec: D. Thomas (DEN) - 7 rec, 134 yds, 1 TD

Fiche du match…
Les Broncos ont fait une saison record, Manning est en grande forme, et le match se joue à Denver.
Pronostic : DEN by 6.
Seattle Seahawks
43
Denver Broncos
8
Sun. 02/02
6:30pm ET
Pass: P. Manning (DEN) - 280 yds, 1 TD, 2 INT
Rush: P. Harvin (SEA) - 2 car, 45 yds
Rec: D. Thomas (DEN) - 13 rec, 118 yds, 1 TD

Fiche du match…
Si Peyton Manning n'est pas trop gêné par le froid, si les Broncos limitent les turnovers, ce devrait être l'année de Denver.
Pronostic : DEN by 4.

Wildcard

Tableau des équipes qualifiées Bilan de la saison régulière 2013-2014

Parmi les 12 équipes présentes en playoffs la saison dernière, cinq (2 dans la conférence Américaine, 3 dans la Nationale) n'ont pas réussi à se qualifier cette année (dont les tenants du titre).

Pour ce premier tour, les deux premières équipes de chaque conférence sont exemptées, mais ce n'est pas forcément gage de meilleur succès. Sur les 8 derniers playoffs, 6 équipes disputant le premier tour ("Wild-Card") ont finalement gagné le Super Bowl, donc 2 fois seulement le gagnant final faisait partie des 4 meilleures équipes de la saison régulière (voir bilan 2013-2014 sur le lien ci-dessus). Et 5 fois sur les 6 dernières saisons, le numéro 1 de la NFC (Seattle cette année) n'a même pas participé au Super Bowl…

L'un des facteurs primordiaux de ce premier week-end risque d'être la météounsure
À part le match à Indianapolis (sous un dôme), les trois autres (à Cincinnati, Philadelphie et Green Bay) se dérouleront à l'extérieur avec des températures peut-être inférieures à zéro, voire sous la neige.
À Lambeau Field, le match San Francisco - Green Bay pourrait même (selon certaines prévisions météo) devenir le plus froid de l'histoire du jeu. Ce sera assurément l'un des matchs attendus de ce premier tour (ainsi que l'autre match de la Conférence Nationale : New Orleans - Philadelphia).
Équipes qualifiées : saison 2013-2014
RangConférence Américaine (AFC)Bilan
1
Denver Broncos
13 - 3
2
New England Patriots
12 - 4
3
Cincinnati Bengals
11 - 5
4
Indianapolis Colts
11 - 5
5
Kansas City Chiefs
11 - 5
6
Los Angeles Chargers
9 - 7
RangConférence Nationale (NFC)Bilan
1
Seattle Seahawks
13 - 3
2
Carolina Panthers
12 - 4
3
Philadelphia Eagles
10 - 6
4
Green Bay Packers
8 - 7 - 1
5
San Francisco 49ers
12 - 4
6
New Orleans Saints
11 - 5
  • Il fait froid à Philadelphie (-4°C, ressentie -7°C), mais pas autant que prévu, et surtout pas de neige à l'horizon.
    La particularité des deux quaterbacks qui se font face ce soir est qu'ils ont chacun brillés au collège dans la même école avant de devenir professionnels, mais avec 10 ans d'écart. L'expérience est évidemment du côté de Drew Brees (qui a déjà un Super Bowl à son actif et 8 matchs de playoffs), alors que Nick Foles dispute son premier match de playoff, lui qui est devenu titulaire seulement cette saison (après plusieurs essais de quaterbacks à Philadelphie). C'est d'ailleurs aussi le premier match de playoff du coach de Philadelphie, Chip Kelly, qui a remplacé le vieux Andy Reid (parti à Kansas City) cette saison.

    LeSean McCoy TD
    Getty Images / Maddie Meyer
    Le match débute sur un rythme complètement différent du match KC - IND (voir Kansas City - Indianapolis) : 6 drives infructueux (trois de chaque côté). En fait, il faut attendre la fin du premier quart-temps pour avoir un peu d'animation. Une longue passe de Drew Brees est interceptée par Bradley Fletcher, mais Philadelphie ne profite pas de ce premier turnover car Alex Henery loupe le FG de 48 yards. Sur la possession suivante, et après un certain cafouillage (fumble de New Orleans, mais finalement décision inversée, 4ème tentative, mais finalement pénalisée… blink), ce sont les Saints qui ouvrent le score par un FG de 36 yards. 3 - 0.
    Les Eagles sont ensuite bloqués par la défense des Saints, mais réussissent une deuxième interception sur Drew Brees. Et cette fois, Nick Foles lance une passe de 10 yards pour Riley Cooper dans l'embut, Philadelphie passe en tête. 3 - 7. New Orleans termine la première mi-temps en avançant jusqu'à pouvoir tenter un FG de 46 yards, qui passe. 6 - 7.

    À la mi-temps, 13 points combinés ont été marqués, dans un match défensif jusqu'ici. En comparaison, il y avait déjà 41 points marqués à Indianapolis (lien plus haut), et même 48 en incluant la première minute du troisième quart-temps. C'est tout le contraire de ce qu'avaient prévu les analystes, qui s'attendaient à un match défensif dans la Conférence Américaine et particulièrement offensif à Philadelphie. Mais au moins, il y a du suspense et tout peut se passer en seconde mi-temps. smile

    Le troisième quart-temps débute par un "3 & out" de Philadelphie, par contre les Saints construisent un beau drive qui se conclut par un touchdown à la passe de 24 yards (Lance Moore). 13 - 7. Et la chose se reproduit à l'identique sur les deux drives suivants : blocage des Eagles et TD des Saints (course de 4 yds par Mark Ingram). 20 - 7, soit le premier "vrai" écart du match, en faveur des visiteurs. Heureusement pour Philadelphie, leur running-back vedette, LeSean McCoy (leader de la NFL en course cette saison), qui a été plutôt transparent jusqu'ici, se réveille enfin : sur le drive suivant, il porte le ballon 4 fois sur les 7 actions, et conclut lui-même le touchdown (cf. photo de droite ci-dessus). 20 - 14.

    Shayne Graham Win FG
    Getty Images / Al Bello
    C'est au tour des Eagles de bloquer les Saints grâce à leur défense, mais une fois le ballon récupéré ils doivent se contenter d'un field-goal (31 yds), ce qui porte le score à 20 - 17. Sur le drive suivant, les Saints font un bond d'un coup grâce à une superbe passe de 40 yards lancée par Drew Brees et captée par Robert Meachem (première réception du match). Et cela permet un peu plus tard à New Orleans de reprendre ses 6 points d'avance avec 8 minutes à jouer. 23 - 17.
    On entre dans le "money time", et les Eagles sont aidés par une pénalité très coûteuse pour les Saints : sur une longue passe vers Jackson, qui aurait pu se transformer en touchdown, le défenseur est pénalisé, ce qui amène directement Philadelphie à 5 yards de l'embut (en fait, comme si la passe avait été captée). Et c'est Zach Ertz qui capte le touchdown deux actions plus loin. 23 - 24.

    Les Eagles ont donc repris la tête, mais il reste 4'30" et le ballon est à New Orleans. La tactique est simple : progresser, manger le temps, ne pas perdre le ballon, et marquer un field-goal le plus tard possible. Pour Philadelphie, il faut évidemment stopper les Saints, ce qui terminerait le match. Mais la défense des Eagles ne réussit pas, et tout se passe bien pour les Saints. À 3 secondes de la fin, il reste à Shayne Graham à réussir son coup de pied de 32 yards… Et ça passe facilement (cf. photo de gauche)… Score final : 26 - 24.

    Aussi incroyable que cela paraisse, c'est la toute première victoire à l'extérieur en playoffs pour l'équipe des New Orleans Saints (c'est à dire depuis… 1967 !! tongue). Mais cela ne représente en fait que 5 défaites (quand même), car New Orleans a souvent joué ses matchs de playoffs à domicile (où ils sont bien meilleurs).
    Le prochain match sera encore à l'extérieur, à Seattle, leader de la Conférence Nationale cette saison (comme les Saints sont #6, ils rencontrent le #1, quelque soit le résultat du match SF - GB de demain). Et Seattle n'ayant pas perdu un match à domicile depuis 2 ans, la tâche sera au moins aussi rude que ce soir unsure (mais c'est sous un dôme, comme à la Nouvelle Orleans)…
  • Impossible de ne pas commencer ce résumé qu'en parlant des conditions météowink
    Car s'il faisait finalement moins froid que prévu à Philadelphie et Cincinnati, les conditions polaires sont bien là à Green Bay (réputé pour être l'endroit le plus froid de la Ligue). Certes, le record n'est pas battu (il faut dire qu'il est quasi-imbattable : -26°C ici même en 1967, avec un ressenti dû au vent de -38°C… Ce match est appelé le "Ice Bowl"), mais il a tout de même fallu déployer les grands moyens : les responsables ont fait saler les bancs du public hier, ainsi que retirer environ 1 mètre de neige et de glace partout (les images d'hier étaient proprement apocalyptiques neutral), des cafés chauds sont servis gratuitement au public, ainsi que des bouteilles de thermos…
    Le sol est gelé et tout gris, mais entièrement dégagé. Tout le monde (joueurs, arbitres, et fans) porte une cagoule (les arbitres ressemblent maintenant VRAIMENT à des pandas, en combinant la cagoule noire avec leur costume rayé traditionnel, noir et blanc fier). Et hormis quelques joueurs qui ont le courage d'être bras nus parce qu'ils se sentent plus à l'aise (en particulier les running-back et les quaterback), les manches longues sont de sortie. Même les commentateurs portent des doudounes épaisses.
    => Température au coup de pied d'engagement : -15°C, et -23°C ressentie à cause du vent… Le match se situe quand même parmi les 10 plus froids de l'histoire.

    Frank Gore TD
    Getty Images / Mike McGinnis
    Pour Aaron Rodgers (quaterback des Green Bay Packers), c'est son 9ème match de playoffs (bilan 5-3, dont le Super Bowl XLV où il a été MVP). Pour Colin Kaepernick (quaterback des San Francisco 49ers), c'est déjà son 4ème (grâce au bon parcours de la fin de l'année dernière), alors qu'il ne fait que sa première saison complète en tant que titulaire. Notons qu'il a gagné les deux matchs qui l'ont opposé à Green Bay (la saison dernière en playoffs, et lors de la première semaine cette saison).

    Après un blocage de la défense des 49ers sur la première possession de Green Bay, San Francisco construit un bon drive (grâce en particulier à des passes captées par Michael Crabtree, dont une de 31 yards sur une quatrième tentative jouée par San Francisco) et s'approche à 5 yards de l'embut adverse. Mais ils doivent finalement se contenter d'un field-goal. 3 - 0.
    Nouvelle bonne défense de SF, et sur leur possession suivante ils parviennent encore dans les 10 yards adverses. Mais toujours pas de touchdown… 6 - 0. Le premier quart-temps se termine sur une statistique étonnante : 110 yards gagnés par San Francisco, contre seulement 6 par Green Bay… La défense des niners (l'une des meilleures de la NFL) a clairement dominé les débats pour l'instant.

    Kaepernick est ensuite intercepté (premier turnover de la soirée), et alors que leurs trois possessions précédentes s'étaient toutes conclues par un punt (et peu de gain), les Packers réussissent enfin à engranger des yards en attaque. Et eux ne gâchent pas l'occasion de marquer le premier touchdown de la partie (passe de 5 yards vers Jordy Nelson). 6 - 7. Les 49ers se retrouvent donc menés alors qu'ils semblaient dominer ce début de match…
    La réaction est immédiate : Colin Kaepernick fait lui-même une course de 42 yards blink (la fameuse tactique "read-option"…), et cela entraîne plus tard un touchdown à la course de Frank Gore (cf. photo de droite ci-dessus). 13 - 7. Le dernier drive de la première mi-temps est pour Green Bay, qu'ils concluent par un FG. 13 - 10 à la mi-temps, et Fox nous rappelle que les 3 précédents gagnants lors de ce week-end étaient menés à la mi-temps… siffle

    Phil Dawson Winning FG
    Getty Images / Jonathan Daniel
    Le troisième quart-temps débute sur les mêmes bases, bonnes défenses des deux côtés, et se termine sans scoring. La température est descendue à -16°C (ressentie -24°C). Au début du dernier quart-temps, Green Bay fait une bonne progression grâce à Randall Cobb qui capte une passe de 26 yards (sur une 4ème tentative jouée !!). Cela leur permet de marquer le touchdown quelques actions plus tard. 13 - 17.
    Les 49ers n'ont pas été bons en attaque dans cette seconde mi-temps : 3 punts sur leurs trois précédentes possessions. Cette fois, une nouvelle belle course de Kaepernick (24 yards) les placent en bonne position, et c'est Vernon Davis qui capte le touchdown (de 28 yds). 20 - 17. C'est ensuite encore Cobb qui réalise l'action d'éclat de la possession suivante (une passe de 25 yards), et qui place les Packers sur les 10 yards adverses. Mais la défense de San Francisco tient, et Green Bay doit se contenter d'un field-goal égalisateur. 20 - 20. Il reste 5 minutes à jouer…

    La possession suivante (pour SF) est évidemment cruciale… Les 49ers progressent doucement, mais le temps s'écoule. On a déjà passé le "2 minutes warning" et ils sont encore sur les 40 yards de Green Bay, donc bien trop loin pour un FG. Sur une troisième tentative et 8, décisive, Colin Kaepernick utilise une nouvelle ses jambes pour gagner le first-down oui ! San Francisco est désormais dans la zone d'un field-goal tentable. Un nouveau first-down gagné de justesse (quelques centimètres) les rapprochent à environ 15 yards de l'embut, et Phil Dawson se présente sur le terrain pour le field-goal final (cf. photo de gauche). Qui passe (de 33 yards), et qui envoie donc les San Francisco 49ers au deuxième tour… Score final : 23 - 20.
  • C'est le seul match de ce froid "wild-card week-end" à être disputé à l'intérieur, la neige est restée sur le toit du dôme d'Indianapolis… wink2
    Il oppose deux jeunes quaterbacks : Andrew Luck (Ind) et Alex Smith (Kc) en sont seulement à leur deuxième saison, même si pour Smith c'est la première avec Kansas City (anciennement à San Francisco). Les deux équipes se sont déjà rencontrées il y a quelques semaines (victoire d'Indianapolis).

    Dwayne Wayne
    Getty Images / Rob Carr
    Le premier drive est pour les Chiefs, il prend presque la moitié du premier quart-temps, et se conclut par un touchdown à la passe. 7 - 0. Réponse immédiate des Colts qui égalisent en 7 actions (toutes des passes réussies d'Andrew Luck). Le match (et ces playoffs 2013-2014, puisque c'est le premier match du week-end) est lancé sur de bonnes bases oui !! 7 - 7.
    Sur la possession suivante, les Chiefs réussissent la première grosse action du match, un gain de 63 yards grâce à une passe captée par Dwayne Bowe, ce qui les amène à moins de deux yards de l'embut adverse (cf. photo de droite). Mais ils sont bloqués et doivent se contenter d'un field-goal. 10 - 7. Puis après avoir bloqué Indianapolis en défense, ils repartent en attaque et Alex Smith lance une nouvelle bombe : 79 yards pour Donnie Avery (qui revient de blessure), qui est tout seul et va jusqu'au touchdown. 17 - 7.

    On est entré dans le second quart-temps, et les choses ne s'améliorent pas pour l'équipe à domicile puisque Indianapolis commet un fumble (par Richardson), ce qui rend le ballon aux Chiefs. Et ceux-ci en profitent pour transformer ce premier turnover du match en un nouveau touchdown (petite passe "shovel" vers Anthony Sherman). 24 - 7. Les Colts construisent ensuite un bon drive (grâce en particulier à une course personnelle d'Andrew Luck pour 21 yards), ce qui leur permet de revenir par un FG.
    24 - 10. Mais les Chiefs enfoncent le clou par un autre très long drive qui mange presque tout le temps restant de la première mi-temps, et qui se conclut par un petit touchdown à la course. 31 - 10. Et la mi-temps se termine par une interception d'Andrew Luck (second turnover pour Indianapolis), qui n'aura heureusement aucune conséquence sur le score.

    Kansas City a donc dominé la mi-temps, non seulement en yards gagnés (les deux longues passes de Smith aident…), mais également en nombre d'actions jouées, en temps de possession, et bien sûr en nombre de "takeaways" (le terme inverse de "turnovers"). À noter que c'est la première fois depuis 2004 qu'une équipe marque sur ses 5 premières possessions dans un match de playoffs. Si Indianapolis veut conserver une chance, il faut qu'ils réagissent très vite, ils auront la première possession de la seconde mi-temps.
    Mais ils débutent ce troisième quart-temps de la plus mauvaise des façons : sur la TOUTE PREMIÈRE action, Andrew Luck est à nouveau intercepté roll ! Et évidemment, c'est dans une très mauvaise position puisqu'ils commencent sur leurs propres 20 yards. Il ne faut donc qu'une minute pour que les Chiefs marquent encore un touchdown (le second TD de la soirée pour Knile Davis). 38 - 10.

    Andrew Luck
    Getty Images / Rob Carr
    Heureusement pour l'intérêt du match, les Colts vont marquer deux touchdowns consécutifs : d'abord sur un drive rapide, puis suite à un sack d'Alex Smith qui commet du coup un fumble récupéré par Indianapolis (les deux TDs par Donald Brown). 38 - 24. On est donc à 3 - 1 sur les turnovers, mais rapidement 4 - 1 suite à une autre interception de Luck (et FG Chiefs, 41 - 24). Puis touchdown Indianapolis, ce qui fait que les Colts ont réduit l'écart de 28 points à 10 points (41 - 31), dans un match qui est devenu complètement fou ! fier (et il reste plus d'un quart-temps à jouer… wink).

    Un touchdown des Colts au début du dernier quart-temps (sur une "action gag" un peu chanceuse, Andrew Luck récupérant lui-même le fumble d'un de ses partenaires sur la goal-line… cf. photo de gauche unsure) rend le match serré : 3 points (41 - 38), puis 6 points grâce à un FG des Chiefs (44 - 38), donc toujours à une possession d'écart. Il reste un peu plus de 5 minutes à jouer… Et une minute plus tard, Andrew Luck lance une passe de 64 yards pour T.Y. Hilton : touchdown et les Indianapolis Colts prennent la tête pour la toute première fois du match !!! 44 - 45.
    On se dit qu'un tel match peut encore se retourner deux ou trois fois dans les quatre dernières minutes, mais une pénalité coûte cher à Kansas City, obligés de tenter une quatrième tentative et 11 à deux minutes de la fin. Tentative qui échoue, et contre toute attente, les Indianapolis Colts réussissent l'un des plus grands comebacks en playoffs (28 points ; en fait c'est le deuxième plus grand, le record étant de 32 points en 1993) !!

    Il y aura eu 15 scores marqués dans ce match de folie (11 TDs tongue ! et 4 FGs)…
    Et pour les Kansas City, c'est la 8ème fois d'affilée qu'ils perdent dès le premier match des playoffs, un record…
  • Les San Diego Chargers ont arraché la dernière place qualificative en AFC (convoitée également par Miami, Baltimore et Pittsburgh, jusqu'à la dernière journée de la saison régulière) grâce à quatre victoires consécutives. Leur dernière défaite était début décembre, justement contre Cincinnati, leur adversaire du jour. La dernière apparition des Chargers en playoffs, c'était en 2009 (6 joueurs sont encore présents, dont le quaterback Philip Rivers). Quant aux Cincinnati Bengals, ils ont été éliminés dès ce tour "wild-card" lors des deux précédentes saisons, et espèrent bien cette fois profiter de l'avantage du terrain pour accéder au second tour. Ils sont en effet invaincus à domicile cette saison (8-0), ce qui ne leur est plus arrivé depuis 1988 (seule autre fois).

    Jermaine Gresham TD
    Getty Images / Andy Lyons
    Après deux possessions infructueuses (une de chaque côté), ce sont les Chargers qui réalisent les premiers un bon drive, conclu par un touchdown à la course de Danny Woodhead. 7 - 0. Un peu plus tard, après une progression faite de petites actions (moins de 10 yards à chaque fois), le quaterback des Bengals, Andy Dalton termine le drive en lançant une passe pour le touchdown de Jermaine Gresham (cf. photo ci-contre), et Cincinnati égalise. 7 - 7. Puis juste avant le "2 minutes warning", Dalton lance une passe de 49 yards vers Marvin Jones (plus longue action du match jusqu'à présent) qui amène les Bengals à seulement 16 yards de l'embut. Malheureusement pour eux, sur l'action suivante, Dalton lance une passe vers Giovani Bernard, qui est captée, mais le défenseur lui fait perdre le ballon en le plaquant, c'est donc un fumble récupéré par San Diego. Les Chargers sont cependant bloqués par la défense de Cincinnati et ce sont finalement les Bengals qui ont le dernier drive de la mi-temps, ce qui leur permet de marquer un field-goal. 7 - 10.

    Les San Diego Chargers reprennent l'avantage au milieu du troisième quart-temps, grâce en particulier à une longue passe (33 yards) de Philip Rivers vers Eddie Royal qui amène le touchdown deux actions plus tard (Ladarius Green, cf. photo de gauche ci-dessous). 14 - 10. Sur la possession suivante pour les Bengals, Andy Dalton tente de courir lui-même avec le ballon mais commet un fumble. Les Chargers se retrouvent du coup en bonne position, marquent un field-goal, et prennent un touchdown d'avance au score. 17 - 10.

    Alors qu'une forte pluie se met à tomber (et pas de la neige comme annoncée il y a quelques jours, la température est même très élevée pour un mois de janvier à Cincinnati : environ 5°C), les choses ne s'arrangent pas pour Cincinnati puisque Andy Dalton est intercepté, les Bengals concèdent donc un 3ème turnover sur leurs 5 derniers drives. Heureusement, malgré qu'ils soient dans les 10 yards adverses, les Chargers ne réussissent pas le touchdown et doivent se contenter d'un field-goal. 20 - 10. Leurs trois takeaways ne leur auront rapporté que 6 points en tout…

    Ladarius Green TD
    Getty Images / Rob Carr
    Au début du quatrième quart-temps, Cincinnati semble bien progresser mais Dalton est à nouveau intercepté unsure ! Et une nouvelle fois, les Chargers ne capitalisent pas ce turnover, car après une pénalité idiote ("delay of time", c'est à dire qu'ils n'ont pas remis le ballon en jeu avant les 40 secondes réglementaires), ils sont obligés de rendre le ballon aux Bengals par un punt. Suivent deux possessions bloquées par les défenses, et les Bengals se retrouvent avec le ballon et 4'30" à jouer. Ils ont épuisé leurs temps-mort pour arrêter l'horloge lors de la possession des Chargers et doivent marquer 2 fois pour au moins égaliser. Ils devront donc de toute façon tenter un "on-side kick" après avoir marqué, car ils ne peuvent pas se permettre de rendre le ballon aux Chargers (qui n'auraient alors qu'à laisser tourner le chrono).

    Leurs chances sont très faibles, d'ailleurs une grande partie des fans désertent déjà le stade, mais c'est jouable… Il faut néanmoins déjà progresser et marquer une première fois, ce qu'ils ne réussissent pas face à la bonne défense de San Diego. Les Chargers récupèrent le ballon et n'ont plus qu'à faire tourner l'horloge en faisant de petites courses. Mais à la surprise générale, Ronnie Brown réussit à s'infilter dans un trou et court jusqu'au touchdown (58 yards, plus longue action du match) ! 27 - 10.

    Les Bengals ont donc le ballon une dernière fois dans les deux dernières minutes, mais évidemment cela ne sert pas à grand chose, le match est déjà plié pour les Chargers. C'est la première victoire en playoffs depuis 2008 pour San Diego, qui ira donc à Denver la semaine prochaine. Les deux équipes se connaissent bien puisqu'il y a déjà eu 108 rencontres (ils sont dans la même poule) wink2 !! Mais JAMAIS en playoffs… Notons que les Chargers ont battus les Broncos à Denver (seule défaite de la saison à domicile pour Denver), mais c'était lors de la semaine 15, alors que les Broncos n'avaient plus grand chose à jouer dans cette fin de saison, étant déjà assurés d'être tête de série #1 dans la Conférence Américaine.

Divisional

Analyse du premier tour :
  • Contrairement à l'année dernière (voir Playoffs 2012-2013), où le premier tour n'avait été guère passionnant, nous avons eu cette année des matchs particulièrement serrés jusqu'au bout. Même si le score final du match à Cincinnati semble plus large que les autres, il ne faut pas oublier que le suspense existait encore jusqu'à 4 minutes de la fin. Et les trois autres matchs se sont décidés en 3 points maximumtongue
    C'est d'ailleurs la toute première fois que les deux matchs d'une même journée (wild-cards ou divisionals, c'est à dire premier ou second tour) ont été décidés par 2 points au maximum - en l'occurence la journée de samedi.
  • La palme de ce premier tour revient évidemment au match Kansas City - Indianapolis (voir la fiche KC-IND). Il y a presque tout eu dans ce match : des longues actions, des turnovers, des touchdowns à foison, et un "comeback" improbable (proche du record). Avec une action d'éclat en plus pour la défense (genre punt retourné pour un TD), ce serait un match parfait…
  • Quant au match San Francisco - Green Bay (voir la fiche SF-GB, il a été à la hauteur des espérances (sportivement et autres). Le froid était bien là. Rappel : les États-Unis souffrent actuellement d'une période de froid exceptionnelle (et pas seulement sur le nord-est, l'intérieur du pays est également touché), et le froid est LE sujet de discussion de cette saison, puisque le futur Super Bowl sera disputé (pour la première fois depuis des décennies) dans une ville "froide", et à l'extérieur… siffle
Présentation du second tour :
Le "divisional round" voit l'arrivée des deux meilleures équipes de chaque conférence cette saison, qui se sont reposées la semaine dernière et qui joueront à domicile. Elles sont donc traditionnellement favorites, mais c'est justement l'occasion de voir des surpriseswink
  • Difficile néanmoins de ne pas voir les têtes de série #1 se qualifier pour les finales de conférence : Denver semble largement au-dessus de San Diego, et de leur côté les Seattle Seahawks ont été quasi-invincibles à domicile ces dernières années (même en playoffs : 5 victoires consécutives depuis 2005). Attention néanmoins à l'expérience de Drew Brees pour les Saints.
  • La situation est en revanche plus serrée en ce qui concerne les têtes de séries #2 : San Francisco a été battu par Carolina 10-9 lors de la 10ème semaine (et Colin Kaepernick a réalisé ce jour-là le plus mauvais match de sa courte carrière), mais les 49ers sont désormais en meilleure forme et auront à cœur de prendre leur revanche. Quant au match Indianapolis - New England, c'est sans doute le plus attendu, celui dont l'opposition peut le plus conduire à un bon match…
  • À noter que sur les huit équipes restantes, on a un exact partage entre 4 quaterbacks de la "vieille école" (Manning, Rivers, Brees et Brady) et 4 issus de la jeune génération (Kaepernick, Newton, Wilson et Luck). On aura un match entre vétérans, un match entre jeunes, et deux matchs avec une opposition de style.
  • Le problème cette semaine n'est pas le froid (la période de froid intense est à sa fin), mais la pluie. Il fait 7°C (ressentie 3°C avec le vent). Mais il a beaucoup plu avant le match (un vrai déluge), et cela s'est juste un peu calmé. Il y a également pas mal de vent.

    Le match est lancé par New Orleans, qui est rapidement bloquée, alors que la première possession de Seattle leur apporte un field-goal.
    => 38 yds, 0 - 3. Les Saints ont l'occasion d'égaliser lors du drive suivant, mais eux ratent leur field-goal (de 45 yards). Cela rend le ballon aux Seahawks en bonne position, et leur permet de marquer un second field-goal peu avant la fin du premier quart-temps (de 49 yards). 0 - 6. Ce premier quart-temps aura donc été plutôt défensif, ne permettant que des FGs, mais les deux possessions de New Orleans ont été infructueuses alors que Seattle a marqué un FG sur leurs deux.

    Marshawn Lynch TD
    Getty Images / Harry How
    La première action du second quart-temps est aussi le premier turnover du match. Le running-back des Saints, Mark Ingram commet un fumble, récupéré par Seattle à seulement 24 yds de l'embut adverse. Il suffit alors de deux actions (deux courses) pour que Marshawn Lynch s'infiltre en force entre plusieurs défenseurs et marque le premier touchdown du match (cf. photo de droite). 0 - 13.
    New Orleans ne parvient toujours pas à avancer (3 passes incomplètes consécutives lancées par Drew Brees… roll), mais heureusement pour eux, parviennent enfin à bloquer l'attaque de Seattle - première possession sans marquer de points pour les Seahawks. Sur le drive suivant de Seattle, on voit un festival de leur jeune quaterback Russell Wilson : une passe de 16 yards, une autre de 25 yards et une course personnelle pour 7 yards. Cela amène les Seawhawks à seulement 8 yards de l'embut de New Orleans, mais cette fois encore la défense des Saints réussit à les bloquer et ils doivent se contenter d'un field-goal pour terminer la mi-temps. 0 - 16.

    Pour Seattle, cette avance de 16 points à la mi-temps est la plus large de l'histoire de la franchise en playoffs. Pour New Orleans, ils ne sont pas aussi dominés dans les statistiques qu'ils ne le sont au score, ce sont surtout les occasions perdues (et le turnover) qui font la différence.
    Le plus gros problème des Saints semble être Drew Brees… Il est visiblement gêné par la pluie (lui qui est si bon sous le dôme de New Orleans), ses passes sont moins claires que d'habitude. Il est pour l'instant limité à 34 yards (5/12). La dernière fois qu'il a lancé pour moins de 50 yds en une mi-temps remonte à 2006… blink

    Le troisième quart-temps se joue ENTIÈREMENT sur des bases très défensives (6 drives combinés sans points), même si Drew Brees a enfin réussi deux passes de plus de 10 yds consécutives lors de sa première possession (avant d'être sacké… neutral). Lors de la seconde, alors que la pluie se calme de plus en plus, les Saints parviennent à progresser jusqu'à environ 40 yds (surtout grâce à une pénalité), mais ne réussissent pas une "4ème et 3" (qu'il fallait tenter à ce moment-là du match, menés de 16 points à 4'30" de la fin du troisième). C'est donc la première fois depuis 2002 que New Orleans ne marque AUCUN points en 3 quart-temps.
    Mais ce troisième quart-temps s'est terminé sur une possession des Saints, et une BONNE possession : les deux plus longues passes du match (cette fois précises) de Drew Brees (23 yds et 24 yds) ont permis à New Orleans d'avancer jusqu'aux 11 yards adverses. Le quatrième quart-temps débute donc dans cette excellente position, dans la continuité de ce bon drive. Et trois actions plus tard, Khiry Robinson marque le touchdown à la course qui ouvre le score des Saints. Ceux-ci tentent alors (et réussissent ! fier) la transformation à 2 points : d'un seul coup, New Orleans a refait la moitié de son retard et le match regagne en suspense oui !! 8 - 16.

    Il reste alors 13 minutes à jouer, la pluie semble avoir totalement cessée, les Saints ont rattrapé les Seahawks dans les statistiques globales, et c'est presque un nouveau match qui commence… big_smile Après une bonne défense, les Saints ont même déjà l'occasion de revenir un peu plus, car ils progressent grâce à une passe de 15 yds puis une "bombe" de 30 yards à destination de Stills, mais une pénalité annule cette dernière action, et les fait de plus reculer de 10 yards, ce qui entraîne un nouveau punt quelques actions plus tard.
    Il ne reste plus que 7 minutes, et New Orleans doit absolument bloquer les Seahawks, ce qu'ils font en un peu plus d'une minute 30". Drew Brees se retrouve donc une nouvelle fois avec le ballon et lance une longue passe, qui est presque interceptée (touchée par un défenseur) mais finalement captée par Robert Meachem pour un gain INCROYABLE de 52 YARDS !! tongue
    Malheureusement, Brees rate ensuite trois passes consécutivement, et les Saints sont obligés de tenter un long field-goal de 48 yards contre le vent, qui ne passe pas (et de loin) non.

    Marshawn Lynch TD
    Getty Images / Harry How
    Dès lors, le match semble plié, seul un turnover ou une excellente défense pourrait sauver les Saints. Mais Russell Wilson réussit une passe de 24 yards, et Marshawn Lynch une course de 31 yards pour un touchdown, (cf. photo de gauche), qui tue les derniers espoirs de New Orleans. 8 - 23.
    Les 2'40" restantes sont alors anecdotiques, mais les Saints jouent jusqu'au bout (note : on a vu cette saison un match où un record de 4 TDs combinés des deux côtés ont été marqués en moins de 3 minutes…). Ils marquent le premier des deux TDs dont ils ont besoin (par Colston) à 26" de la fin, revenant à 8 points, puis tentent le "onside kick" pour récupérer le ballon. Et ils le réussissent !!! blink (ce qui est très rare quand les adversaires s'attendent à la tactique).

    Il ne reste néanmoins plus assez de temps pour faire vraiment avancer l'attaque, et le match se termine par deux actions "desespérées". Score final : 15 - 23.
    Au final, il est amusant de voir que malgré sa première mi-temps désastreuse Drew Brees a largement dominé son jeune adversaire dans les statistiques à la passe. D'ailleurs, New Orleans est devant dans toutes les statistiques sauf à la course (ainsi que les pénalités et le seul turnover concédé). Mais difficile de gagner un match en ne marquant ses premiers points qu'au début du quatrième quart-temps
    Les Seattle Seahawks recevront donc ici-même la finale de la Conférence Nationale la semaine prochaine. Et ils ont le "record en cours" de la plus longue série de victoires consécutives à domicile en playoffs (c'était la 6ème ce soir)… Ce sera dur pour, soit San Francisco, soit Carolina. smile
  • Bank of America Stadium, Charlotte, NC
    Getty Images / Ronald Martinez
    Grand soleil cet après-midi à Charlotte smile, en Caroline du Nord, où les Carolina Panthers reçoivent les San Francisco 49ers. Un vrai ciel bleu profond (cf. photo ci-contre), sans aucun nuage, qui nous change des deux matchs du samedi qui se sont disputés sous la pluie.
    Opposition entre deux jeunes quaterbacks, Colin Kaepernick et Cam Newton, qui sont tous les deux considérés comme de futurs grands de la NFL. Opposition également entre les deux coachs, Ron Rivera et Jim Harbaugh, qui se connaissent bien puisqu'ils ont été coéquipiers en tant que joueurs chez les Bears de 1987 à 1992…

    La première possession est pour les visiteurs, et on voit déjà quelques gros chocs (dont une blessure "définitive" pour un joueur de SF neutral) : la précédente rencontre entre les deux équipes (semaine 10) avait été l'un des matchs les plus physiques de toute la saison, et on attend le même type de jeu cet après-midi. Ce drive se termine par un sack de Kaepernick, et Phil Dawson tente et réussit un field-goal de 49 yards. 3 - 0. Carolina s'aligne pour son propre premier drive, mais après quelques bons gains, ils se font interceptés par la défense de San Francisco. Une interception chanceuse, puisqu'ils ont profité d'une déviation d'un joueur des Panthers. Partant du milieu du terrain, les 49ers progressent jusqu'aux 15 yds, mais doivent finalement se contenter d'un nouveau FG. 6 - 0.

    Steve Smith TD
    Getty Images / Kevin C. Cox
    Le drive suivant pour Carolina commence par une belle passe de Newton vers Steve Smith pour 28 yards, et les Panthers réussissent à avancer jusqu'à seulement 1 yard de l'embut adverse, finalement bloqués par une bonne défense de San Francisco. Alors que le second quart-temps commence, ils décident (logiquement) de tenter un "4th down" (4ème tentative) plutôt que de marquer un FG facile. Ils ont une bonne statistique pour eux : ils ont réussi 9 de leurs 10 dernières 4èmes tentatives (ce qui est un score incroyablement bon roll)… Mais cette fois, c'est un stop de la défense des niners oui ! Ces derniers récupèrent donc le ballon acculés sur leur 1 yard, mais au moins ils ont évité le touchdown. La possession ne donne rien et ils sont forcés de punter, ce qui redonne le ballon à Carolina en bonne position. Et dès la première action, Cam Newton trouve encore Steve Smith, cette fois pour un touchdown de 31 yards (cf. photo de gauche). 6 - 7.

    Les possessions suivantes sont improductives, car les défenses sont à l'honneur, comme lors de la semaine 10 : ce match s'est terminé par un score de 9-10, l'un des plus petits scores de la saison. Mais les Panthers réussissent finalement à bien progresser, grâce en particulier à une passe de 35 yards captée par Greg Olsen, et ils se retrouvent à nouveau proches de la goal-line (à 1 yard une nouvelle fois). Et une nouvelle fois, la défense de San Francisco fait des miracles ! Carolina doit se contenter d'un field-goal. 6 - 10.

    Vernon Davis TD
    Getty Images / Grant Halverson
    Ce dernier drive de Carolina a duré longtemps (9 minutes de jeu), et on entre dans les 2 dernières minutes de la première mi-temps. Michael Crabtree capte joliment une passe de 20 yards, ce qui place San Francisco à 25 yards de l'embut. Puis Anquan Boldin les amène à 9 yards. Et sur une pénalité ("pass interference"), ils sont à leur tour sur les 1 yard adverse. Les dernières secondes de cette mi-temps sont sujettes à révision vidéo. En effet, Vernon Davis "semble" avoir capté un touchdown, mais cela a été jugé "passe incomplète" par les arbitres (cf. photo de droite). La révision donne finalement raison aux 49ers, qui repassent donc en tête. 13 - 10. À noter une statistique étonnante : c'est la première fois depuis 18 possessions contre Carolina (entre le match de la semaine 10 et celui-ci) que San Francisco réussit à marquer un TD… blink

    Sur la première mi-temps, Carolina est devant en statistiques (course, passe, temps de possession), mais ils n'ont pas pu convertir suffisamment leurs deux incursions dans la "zone rouge" : seulement 3 points, contre 10 pour San Francisco avec le même nombre (2 incursions). Le match est serré comme attendu, physique et défensif, intéressant et indécis, on attend juste "l'action d'éclat" qui pourrait faire basculer les débats… wink

    Colin Kaepernick TD
    Getty Images / Kevin C. Cox
    Et celle-ci pourrait être la passe longue de Kaepernick vers Anquan Boldin pour un gain énorme de 45 yards qui place les 49ers à seulement 4 yards. C'est Colin Kaepernick lui-même qui se charge de marquer le touchdown à la course, ce qui lui permet de faire son fameux geste de célébration (un poing serré à la manière d'un bodybuilder, appelé "bicep kiss", cf. photo de gauche). 20 - 10.
    Le soleil décline, et plus de la moitié du terrain (longitudalement) est désormais dans l'ombre, ce qui complique le travail des quaterbacks et des receveurs, ainsi d'ailleurs que celui des cameramans (la partie au soleil est surexposée). À la fin du troisième quart-temps, la défense de San Francisco bloque une nouvelle fois l'attaque des Panthers (après un long drive qui a duré 8'20"), et on sent déjà clairement la victoire des 49ers.

    D'autant que quelques minutes plus tard, Frank Gore gagne d'un coup 39 yards à la course et amène les niners à 27 yards de l'embut. La défense de Carolina tient bon cependant, et San Francisco ne marque qu'un FG. 23 - 10.
    Aidés par une pénalité coûteuse pour San Francisco, les Panthers progressent ensuite jusqu'aux 28 yards, mais Cam Newton est à nouveau intercepté sad !!! Et cela clôt le match. Car avec 4'30" à jouer, San Francisco n'a plus qu'à laisser tourner le chrono.

    San Francisco (troisième participation d'affilée à la Finale de Conférence Nationale, et 15ème de l'histoire, record NFL) se déplacera donc chez son rival de division, Seattle. C'était prévu : à l'issue du dernier match entre les deux équipes, chacun s'est salué en disant "rendez-vous dans quelques semaines…". Le parcours de San Francisco dans ces playoffs passait en effet nécessairement (sauf grosse surprise) par la case "Seattle" (soit en demi-finale, soit en finale).
    Les deux matchs de cette saison ont été partagés (1 victoire de chaque côté, à domicile à chaque fois), mais l'avantage sera clairement pour les Seahawks : 6 victoires consécutives à domicile en playoffs, et pour leur quaterback Russell Wilson un excellent bilan de 16-1 à domicile (tous matchs confondus)… blink
  • La température est très clémente à New England (près de 14°C), avec toutefois un vent de plus de 30 km/h et un fort risque de pluie annoncé. Et cette dernière commence dès le coup d'envoi (et durera tout le match)…

    LeGarrette Blount TD #2
    Getty Images / Al Bello
    Sur la troisième action du match, Andrew Luck (quaterback des Indianapolis Colts) est intercepté !! Et cette interception (à 30 yards) est retournée jusqu'aux 2 yards adverses. Ce qui permet l'action suivante au running-back LeGarrette Blount de convertir ce premier turnover en marquant le premier touchdown du match (après seulement 1'20" de temps de jeu). 0 - 7.
    Après avoir bloqué Indianapolis en défense, les Patriots progressent bien, grâce en particulier à un first-down capté par Shane Vereen pour 13 yards, puis un autre de 16 yards par Danny Amendola (note : Tom Brady devient avec cette passe, le premier quaterback à passer la barre des 6000 yards en playoffsroll). Cela amène le second TD de Blount deux actions plus tard (cf. photo ci-contre).
    0 - 14.

    Les Patriots ont donc déjà pris le large alors qu'on n'est qu'au milieu du premier quart-temps… Les Colts réagissent : sur le drive suivant, Griff Whalen capte une passe de 22 yards, puis LaVon Brazill capte (magnifiquement) un TD de 38 yards. 7 - 14. Note : sur cette transformation, Adam Vinatieri bat lui aussi un record NFL, 59 transformations marquées en playoffs… tongue
    Suivent 2 possessions bloquées, puis un bon drive de New England, conclu encore par LeGarrette Blount pour son 3ème TD de la soirée (égalisant déjà le record de la franchise). 7 - 21. Une nouvelle fois, Indianapolis réagit en construisant un bon drive, mais face à la défense des Patriots, ils doivent se contenter d'un field-goal. 10 - 21.
    En fin de second quart-temps, une action BIZARRE a lieu : alors que les Patriots sont en train de se dégager ("punt"), le ballon passe LARGEMENT au-dessus du punter. Celui-ci tente de récupérer l'erreur, mais il est poussé dans sa propre zone d'embut, et le ballon est perdu, finissant hors du terrain. C'est donc un "safety" (un peu discutable selon moi… unsure) qui rapporte 2 points. 12 - 21.
    Puis, alors que les Colts semblent bien progresser, ils sont interceptés pour la seconde fois du match ! La dernière possession de la première mi-temps est donc pour New England, mais aucun point n'est marqué sur ce turnover.

    LeGarrette Blount TD #4
    Getty Images / Al Bello
    Au début du troisième quart-temps, une passe longue de Luck est captée par Hilton, qui après avoir été le héros de la semaine précédente est plutôt transparent ce soir, et permet un gain de 40 yards pour Indianapolis. Cela les place sur les 4 yds adverses, mais ils doivent finalement marquer seulement un FG. 15 - 21. De leur côté, les Patriots progressent jusqu'aux 5 yards, en particulier grâce à une incroyable passe de 53 yards captée par Danny Amendola, et eux marquent le TD. Qu'ils convertissent en plus à 2 points. 15 - 29.
    Les quatres incursions de New England dans la "red zone" adverse (les 20 derniers yds) ont donc été conclues par 4 TDs, alors qu'en face les trois incursions d'Indianapolis n'ont résultées qu'en 3 FGs. Cela explique le score… wink

    Andrew Luck lance ensuite un TD de 35 yards vers LaVon Brazill (son second du match), ce qui permet aux Colts de revenir à un touchdown d'écart. 22 - 29. Mais après plusieurs drives infructueux des deux côtés, et alors qu'on est entré dans le quatrième quart-temps, LeGarrette Blount s'infiltre dans la défense, passe tout le monde (cf. photo ci-contre), et court sur 73 yards (! blink) pour un nouveau touchdown, 4ème pour lui ce soir. Ce n'est que la deuxième fois qu'un joueur marque au moins 4 TDs dans un match (5 par Ricky Watters en 1994). 22 - 36. Dès le drive suivant, Luck est intercepté pour la troisième fois de la soirée, ce qui place les Patriots en excellente position sur le terrain. Et quelques actions plus tard, c'est l'autre running-back de New England, Stevan Ridley qui marque un TD. 22 - 43.

    Même s'il reste pas mal de temps sur l'horloge, l'écart est fait, et rien ne sera marqué dans les dix dernières minutes de jeu. New England accède à la Finale de Conférence Américaine pour la troisième fois d'affilée. Tom Brady n'a pas été excellent ce soir (13/25, 198 yds, 0 TD), mais l'équipe s'est inhabituellement concentrée sur le jeu de course, et leurs 6 TDs à la course (4 Blount, 2 Ridley) sont à une unité du record NFL en playoffs (qui date de 1940). Tom Brady étend néanmoins son propre record NFL avec sa 18ème victoire en playoffs, et pour le coach Bill Belichick, c'est 19 victoires, ce qui le place à la deuxième place ex-aequo (le record est de 20, et pourrait donc être égalé la semaine prochaine).
  • La température est acceptable dans le "Mile High" (Denver est en altitude, aux environs de 1600m, d'où le nom du stade wink), 2°C, mais il y a un vent de 35-40 km/h qui peut être dérangeant pour les deux équipes (même s'il est évidemment moins fort au niveau du terrain).
    Philips Rivers, quaterback des San Diego Chargers, est un peu la "bête noire" de Peyton Manning, quaterback des Denver Broncos. Il est sur un bilan de 5-4 contre lui, dont surtout 2-0 en playoffs.

    Au début de ce match, Peyton Manning détient plusieurs records, de la franchise ou de la NFL en globalité :
    • 450 passes complétées cette saison (team record).
    • 12 matchs avec +300 yards gagnés à la passe (team record).
    • 5477 yards à la passe cette saison (NFL record).
    • et SURTOUT 55 passes de touchdown sur une saison blink (NFL record). Ce dernier record, établi cette année, est le plus significatif et le plus important (le plus dur à battre, aussi).
    Wes Welker TD
    Getty Images / Justin Edmonds
    Après une bonne défense face à San Diego, ce sont les Broncos qui parviennent les premiers dans la "red zone" adverse, et eux qui ont scoré sur leurs 34 dernières incursions dans les 20 yards adverses (25 TDs, 9 FGs), ouvrent la feuille de score par un touchdown capté par Demaryious Thomas. 0 - 7.
    Au début du second quart-temps, une action litigieuse (regardée à la vidéo) permet de valider un fumble de Denver pour San Diego. Mais les Chargers sont bloqués par la défense de Denver, et même la tentative de FG de 53 yards ne passe pas, ce turnover n'apporte donc aucun point pour San Diego. C'est au contraire les Broncos qui à la suite d'un long drive accroissent leur avance par un touchdown capté par Wes Welker (cf. photo de droite). 0 - 14.
    Puis alors que San Diego est à nouveau obligé de se dégager par un punt après avoir été bloqués, Eric Decker retourne ce punt sur un total de 47 yards. En fait, après avoir passé tout le monde, on se dit qu'il va aller jusqu'au touchdown, mais il trébuche tout seul… roll Cela amène tout de même les Broncos en excellente position (sur les 30 yards) et ils ont tout juste le temps de marquer avant la mi-temps. Malheureusement, Manning est intercepté dans l'embut. neutral

    Les Chargers ont donc été largement dominés dans cette première mi-temps (près de quatre fois plus de yards gagnés par Denver ! tongue), et ils peuvent s'estimer heureux de n'être menés que de deux possessions. Le troisième quart-temps voit cependant les Broncos marquer un field-goal de 45 yards et le score passe à 0 - 17. Ils ont l'occasion plus tard d'en tenter un autre de 47 yards, mais celui-là ne passe pas.
    On entre dans le dernier quart-temps et on se demande comment San Diego peut revenir dans ce match tellement ils ont été inefficaces jusqu'ici. Mais une petite course personnelle de Philip Rivers puis surtout une passe de 30 yards captée par Eddie Royal (plus longue action du match), permet aux Chargers d'avancer dans la zone rouge adverse, et ils marquent le touchdown par Keenan Allen (16 yds). 7 - 17.

    Knowshon Moreno TD
    Getty Images / Ezra Shaw
    Denver reprend son avance dès le drive suivant, conclu par leur running-back Knowshon Moreno (cf. photo de gauche). 7 - 24. Les Chargers récupèrent le ballon avec environ 8 minutes à jouer, ils sont à nouveau bloqués par la défense de Denver, mais tentent une "4ème et 5" (action un peu risquée puisqu'ils sont sur leurs propres 25 yds : s'ils ratent, ils rendent le ballon aux Broncos pratiquement déjà dans la zone rouge). Mais Keenan Allen capte une passe extraordinaire de Rivers pour un gain énorme de 49 yards, et c'est encore lui qui marque le touchdown (16 yds). 14 - 24.

    Ils tentent ensuite logiquement un "onside-kick" et le réussissent fier !! Ils repartent donc en attaque directement (note : San Diego a marqué à ce moment-là deux fois plus de yards dans ce seul quatrième quart-temps que sur les trois premiers réunis unsure!). Et Allen, qui porte vraiment l'équipe à lui tout seul, réussit un gain de 17 puis 25 yards. Les Chargers progressent ainsi jusqu'aux 12 yards de l'embut, mais doivent se contenter d'un FG (de toute façon, il leur faut marquer un field-goal ET un touchdown pour égaliser). 17 - 24. Il reste encore près de 4 minutes, et contre toute attente les Chargers sont revenus à un TD d'écart.

    Cette fois, ils préfèrent ne pas tenter une deuxième fois le onside-kick et rendent le ballon aux Broncos, espérant les bloquer avec leur défense. Mais ce n'est pas ce qui se passe, Denver progresse doucement, et réussit quelques first-downs décisifs pour manger le temps restant.

    La finale sera donc une opposition classique entre Brady et Manning, deux quaterbacks vedettes qui se sont rencontrés deux fois à ce stade de la compétition (finale AFC) et une fois en demi-finale ces dernières années. Mais à l'époque, Peyton Manning jouait pour les Indianapolis Colts : 2003 (finale, victoire NE), 2004 (divisional, victoire NE), 2006 (finale, victoire IND). Ce sera la 4ème finale de conférence pour Peyton Manning, la première sous les couleurs de Denver.

Conférence

Analyse du second tour :
  • Moins de suspense dans ces "divisional games" que lors du tour précédent, moins de grosses performances aussi (sauf celle de Blount, cf. ci-dessous). Pas de véritable surprise non plus : les équipes mieux classées se sont imposées. Il y a certes une victoire à l'extérieur, mais San Francisco était considérée comme une meilleure équipe que Carolina (leur position de #5 dans la conférence étant surtout due au fait que le leader de la conférence, Seattle, est dans la même division). Du coup, cela va nous donner deux finales particulièrement excitantes tongue, opposant vraiment les 4 meilleures équipes de la NFL actuellement (voir présentation plus bas).
  • Les 4 équipes (parmi les 8 qualifiées dans ce second tour) qui étaient déjà présentes à ce stade l'année dernière (voir Playoffs 2012-2013) se sont TOUTES qualifiées. Mais ce n'était pas le cas la saison précédente, donc seules 2 équipes se retrouvent en Finale comme l'année dernière. Et en fait, les San Francisco 49ers et les New England Patriots disputeront toutes les deux leur 3ème finale de conférence consécutive.
  • Si on doit sortir un match du lot cette semaine, on choisit le match Indianapolis - New England, avec ses 6 touchdowns à la course siffle, dont 4 par LeGarrette Blount. C'est incontestablement la performance du week-end.
  • Dans la "bataille" entre quaterbacks expérimentés et jeunes, l'égalité est toujours respectée : deux partout. Et comme les deux vétérans se rencontrent en finale, ainsi que les deux jeunes, on aura forcément une opposition "vétéran vs. jeune" lors du prochain Super Bowl.
Présentation des Finales de Conférence :
Pour les téléspectateurs et les journalistes sportifs, ce sont vraiment les finales rêvées big_smile !! D'un côté, un duel entre deux quaterbacks légendaires, et de l'autre côté, un duel entre deux rivaux de division
  • Conférence Américaine (AFC) :
    • Tom Brady vs. Peyton Manning
      US Presswire / Stew Milne
      Le point le plus discuté cette semaine : le duel des superstars (cf. photo), Tom Brady (New England) vs. Peyton Manning (Denver). On ne peut pas faire mieux en NFL (seuls Rodgers et Brees pourraient éventuellement rivaliser, mais un cran en-dessous). Ce duel a donc évidemment fier passionné les médias, chacun y allant de son commentaire et de sa prédiction. Comme ce sont de "vieux" quaterbacks, ce sont également de vieilles connaissances : ils se sont rencontrés 14 fois (SANS être dans la même division, seulement dans la même conférence), dont 3 fois en playoffs. Rappel : Manning a fait toute sa carrière à Indianapolis avant de venir à Denver la saison dernière. Brady mène leur duel 10 victoires à 4, et 2-1 pour les playoffs. Du côté des statistiques globales en carrière (et aidé par cette saison 2013, où il a battu le record de yards mais aussi le record de TDs, détenu auparavant par Brady justement), Peyton Manning est devant. Mais Tom Brady a plus de titres et plus de participations au Super Bowl. Et comme les deux vétérans sont dans la dernière partie de leur carrière, cette finale pourrait bien être leur dernière chance d'ajouter une ligne à leur palmarès (voire même le dernier duel Manning-Brady), et sera donc très attendue oui.
    • Quelques statistiques : ce sera la 8ème finale de conférence pour Tom Brady, troisième consécutivement. Pour Denver, c'est un renouveau (grâce à l'embauche de Peyton Manning) puisque la franchise n'avait plus atteint ce niveau de la compétition depuis 2005. Tom Brady a disputé 5 Super Bowl (3 victoires), Peyton en a disputé 2 (1 victoire). Pour Brady, les playoffs dans sa longue carrière se sont souvent disputés à domicile ; ce sera pour lui son premier match de playoff à l'extérieur depuis 2006.
  • Conférence Nationale (NFC) :
    • Le point le plus discuté cette semaine : la grande rivalité entre les 49ers et les Seahawks. Celle-ci est relativement récente, mais elle est devenue de plus en plus forte au cours des récentes années. Bien sûr, les deux équipes jouent dans la même division, et donc non seulement se jouent 2 fois chaque saison, mais également sont des rivaux directs pour l'obtention de l'une des quatre premières places de la conférence (et match à domicile en playoffs). Mais il n'y a cependant pas de "grande rivalité" dans toutes les divisions. Il faut pour cela plusieurs facteurs supplémentaires. Tout d'abord que les deux équipes soient de force égale, et qu'elles se ressemblent. C'est ici le cas, San Francisco et Seattle sont devenues ces dernières années les équipes les plus en vues de la Conférence Nationale (il est donc assez logique qu'elles se retrouvent en finale), et sont toutes deux fondées sur le même genre de jeu : puissante défense, excellent jeu de course, et un jeune quaterback capable de courir avec le ballon. Colin Kaepernick et Russell Wilson sont ceux qui utilisent le plus la tactique "read-option". D'autre part, il est de notoriété publique que les deux coachs (Pete Carroll et Jim Harbaugh) se détestent. Cela vient d'un match au collège, et d'une décision "discutable" du coach Harbaugh qui avait déplu au coach Carroll. Et voilà maintenant (depuis 3 ans) que les deux hommes se retrouvent à coacher en NFL pour des équipes rivales de division siffle !
      Il n'en fallait pas plus pour attiser le feu, et tout naturellement, cette animosité s'est propagée… Aux joueurs bien sûr (beaucoup de "trash-talking", sur et en-dehors du terrain, dans la presse), au staff (chaque transfert de joueur dans une équipe voit un transfert équivalent dans l'autre, les équipes n'hésitant pas à même recruter au sein de leur rivale), et finalement aux fans (qui vont jusqu'à payer de leur poche un avion avec une bannière publicitaire, survolant le terrain adverse lors d'un match à l'extérieur rigole !!). Bref, cette rivalité sportive a pris des dimensions rarement atteintes…
    • Autre point important pour cette finale : l'avantage du terrain. Si le match se déroulait à San Francisco (ou sur terrain neutre), les 49ers seraient peut-être favoris. Mais les Seattle Seawhawks sont quasi-imbattables chez eux… Cela provient en grande partie de leur public (le "12ème homme", qui est plus qu'une simple expression pour les fans de Seattle ; c'est une association particulièrement active). Le bruit fait par le public peut déstabiliser n'importe quelle attaque adverse (et San Francisco en a fait les frais cette saison, battus 3-29 à Seattle). Les 49ers ont perdu leur deux derniers matchs à Seattle sur un score combiné de 71 à 16blink La tâche risque donc d'être dure pour eux…
  • Les Seahawks peuvent se reposer sur leur public à domicile. Ceux-ci ont fait enregistré au Guiness le record de bruit : 137.6 dBfier
    Et Russell Wilson, dans sa jeune carrière à domicile, a un bilan de 16 victoires pour une seule défaite.

    Première action du match (Seattle en attaque) : Russell Wilson court sur la gauche de la poche de protection, il est presque sacké par Aldon Smith mais parvient à s'échapper, cependant il perd le ballon sur l'action, et ce fumble est recouvert par Smith. San Francisco se retrouve donc directement sur les 15 yards adverses. Cependant, ils n'ont marqué qu'un seul touchdown dans leurs 22 dernières possessions contre Seattle, et cette tendance se prolonge puisqu'ils ne marquent à nouveau qu'un field-goal. 3 - 0.

    Anthony Dixon TD
    Getty Images / Ronald Martinez
    La défense de San Francisco bloque ensuite les Seahawks ("3 & out") et les 49ers repartent à l'attaque. Leur drive arrive jusqu'aux 41 yds adverses mais ils doivent finalement se dégager par un punt, et celui-ci atterit sur les 1 yard de Seattle, qui va donc devoir commencer leur drive suivant en mauvaise posture. Les Seahawks se sortent de cette position dangereuse grâce en particulier à une passe de 22 yards captée par Doug Baldwin. Mais ils sont à nouveau bloqués quelques actions plus tard.

    Le drive suivant des 49ers donne l'occasion à Colin Kaepernick de montrer sa mobilité. Il en est déjà à 5 courses pour un total de 43 yards gagnés lorsqu'il court une nouvelle fois avec le ballon pour un gain énorme de 58 yards blink !! C'est un record de carrière pour lui ; c'est aussi la plus longue course encaissée par Seattle cette saison. Il est presque sur le point de marquer un touchdown mais est finalement plaqué à 10 yards de l'embut. Anthony Dixon semble ensuite marquer ce TD, mais la révision vidéo l'invalide et San Francisco tente une 4ème tentative au lieu de prendre un field-goal facile (ils sont à 1 yard de l'embut). Et cette fois, Dixon saute au-dessus de tout le monde (cf. photo ci-contre) et le touchdown est indiscutable. 10 - 0.

    C'est ensuite au tour de Russell Wilson de répondre à Kaepernick en ayant lui aussi son action d'éclat. Après avoir cherché de longues secondes un receveur démarqué, il lance une "bombe" de 51 yards pour Doug Baldwin (encore lui…), et cela place les Seahawks à 11 yards de l'embut des niners. Seattle ouvre finalement sa feuille de score par un field-goal. 10 - 3.

    C'est la mi-temps, et les deux défenses ont clairement dominé les débats jusqu'ici. À part une action longue de chaque côté (de plus de 50 yards chacune), les gains ont été faibles (environ 130 yds seulement au total pour chacune des équipes). San Francisco domine en statistiques à la course, surtout à cause de Kaepernick, qui en est à 101 yards à la course (deuxième match de playoff à plus de 100 yards, ce qui égale le nombre réalisé par l'ensemble des quaterbacks dans l'histoiresiffle). C'est aussi la première fois depuis 1994 qu'un joueur accumule au moins 100 yards à la course dans la première mi-temps d'un "championship game". Seattle est devant à la passe, malgré que Wilson ait déjà été sacké quatre fois.

    Marshawn Lynch TD
    Getty Images / Jonathan Ferrey
    Au début du troisième quart-temps, alors que la nuit est desormais tombée sur le stade, le running-back vedette des Seahawks, Marshawn Lynch, réussit pour la première fois du match à gagner au moins 10 yards sur une de ses courses, et quelques actions plus tard, c'est lui qui s'échappe sur le côté droit et marque un touchdown de 40 yards (cf. photo de droite, c'est la plus longue course concédée par San Francisco cette saison). Seattle revient à égalité. 10 - 10.

    Sur le drive suivant, c'est d'abord Michael Crabtree qui capte une passe de 22 yards, puis Colin Kaepernick qui réalise une nouvelle course de 22 yards également, parfaitement "designée" (pas une improvisation). Sur l'action suivante, un défenseur de Seattle fait perdre le ballon à Kaepernick, mais ce fumble est heureusement récupéré par un joueur de la ligne offensive. Et Kaepernick, sous pression encore, lance alors une passe longue, captée dans l'embut par Anquan Boldin pour un TD de 26 yards. 17 - 10.

    Le match s'anime encore un peu plus lors du punt.
    Celui-ci est retourné sur 69 yards par Baldwin (plus long return de la saison pour Seattle, et plus long de ces playoffs 2013-2014), ce qui place les Seahawks en bonne position. La défense de San Francisco tient bon et Seattle ne marque qu'un FG de 40 yards. 17 - 13. Pour l'instant, les deux incursions des Seahawks dans la zone rouge adverse ne leur ont rapporté que 6 points.
    Après avoir de nouveau bloqué les niners, Seattle avance bien mais une pénalité leur coûte cher et ils doivent se résoudre à tenter un FG de 53 yards. Mais après un temps-mort, ils se ravisent et décident finalement de jouer une "4ème et 7". Russell Wilson trouve alors Jermaine Kearse dans l'embut pour un touchdown de 35 yards (cf. photo de gauche ci-dessous). On vient d'entrer dans le dernier quart-temps, et Seattle mène pour la première fois du match. 17 - 20.

    Jermaine Kearse TD
    Getty Images / Otto Greule Jr
    Les 49ers reviennent en attaque, et Colin Kaepernick se fait chiper le ballon un peu comme précédemment, mais cette fois le fumble est bien récupéré par la défense. C'est donc le deuxième turnover du match (après celui de la première action du match), cette fois favorable aux Seahawks, qui se retrouvent immédiatement en excellente position sur le terrain (à seulement 6 yards de l'embut). C'est évidemment un moment clé du matchroll
    La défense de San Francisco réussit une nouvelle fois à éviter le touchdown, bloquant les Seahawks sur la ligne des 1 yard. Ils récupèrent même le ballon sur un fumble, mais une fois la pile de joueurs dégagée, les arbitres donnent ce ballon à Seattle, alors que l'on voit clairement sur la vidéo que NaVorro Bowman a bien récupéré ce fumble oui !!! Cette action ne peut malheureusement pas être sujette à "challenge", et c'est la deuxième décision arbitrale discutable en quelques minutes, et encore une fois au désavantage des visiteurs (la première avait en quelque sorte permis le touchdown du début du quatrième quart-temps, une pénalité contre Seattle ayant été mal évaluée) ! sad
    Résultat : les Seahawks tentent la 4ème tentative (pour 1 yard, donc) afin de marquer un TD et d'étendre leur avance à deux possessions. Il y a cependant une justice : ils commettent un nouveau fumble et les 49ers récupèrent la balle sans que le turnover leur ait coûté de point. Ils ont néanmoins perdu Bowman sur blessure lors de l'action "contestable"…

    San Francisco a donc l'occasion de refaire son retard alors qu'il reste encore 8 minutes à jouer, mais sur la seconde action de ce drive, Colin Kaepernick est intercepté yikes ! C'était une passe un peu idiote, et ce deuxième turnover consécutif en deux possessions (les deux de la faute de Kaepernick) risque bien cette fois de tuer les espoirs des niners… C'est sa 10ème interception de la saison, ce qui reste raisonnable, mais aussi sa 5ème contre Seattle (en 3 matchs), ce qui l'est moins ! wink2
    Le "momentum" est clairement du côté de Seattle depuis le milieu du troisième quart-temps, et San Francisco doit une nouvelle fois espérer des merveilles de sa défense pour rester dans la course. Ils réussissent effectivement à limiter les Seahawks à un field-goal de 47 yards, mais il ne reste désormais plus que 3'32" et San Francisco doit marquer un touchdown. 17 - 23.

    Franchement, on n'y croit guère, même si le suspense est encore présent… Au "2 minutes warning", les 49ers sont encore sur leur propres 30 yards et doivent déjà faire face à une "4ème et 2 yds" décisive. Et c'est Frank Gore, le running-back, qui a été indigent à la course ce soir, qui capte une passe un peu désespérée (17 yds) pour un first-down qui entretient le suspense.
    Un peu plus tard, Michael Crabtree capte pour 16 yards (sur le même genre de passe risquée qui a coûté l'interception, mais maintenant c'est plus logique de tenter ce risque… wink), et les 49ers prennent leur premier temps-mort à 55" de la fin. Ils sont désormais à 29 yards du Super Bowl et il leur reste 2 temps-mort…
    Puis Vernon Davis gagne un nouveau first-down, et San Francisco est dans la "zone rouge" adverse. Il reste environ 30 secondes, et maintenant, le suspense est à son comble… Colin Kaepernick lance alors une passe longue dans l'embut vers Crabtree, mais l'un des défenseurs (Richard Shermann) dévie le ballon, et un autre le capte pour une interception qui clôt le match.
    => Une nouvelle fois, San Francisco est à une action de gagner le match, mais doit finalement s'incliner (comme lors du Super Bowl de l'année dernière, ou lors de la prolongation en finale NFC il y a deux ans). Score final : 17 - 23.

    Les deux quaterbacks n'ont pas été excellents dans ce match dominé par les défenses (malgré quelques fulgurances en attaque). Et c'est le jeu à la course qui a donné la majorité des gains des deux côtés. Colin Kaepernick (130 yards !) pour les 49ers, et Marshawn Lynch (109 yards) pour les Seahawks. San Francisco n'avait pas concédé plus de 100 yards à la course par un seul joueur sur leurs 22 derniers matchs. Et le dernier était justement Lynch, en décembre 2012.
    Une des clés de ce match serré a été les turnovers : San Francisco a bénéficié du premier, mais en a concédé deux consécutivement au début du 4ème quart-temps, alors qu'ils n'en avaient concédé qu'un seul dans les 24 quarts-temps précédents (soit 6 matchs).
    Ce sera le deuxième Super Bowl pour Seattle, le premier datant de 2005, quand ils avaient perdu le Super Bowl XL contre Pittsburgh.
  • Plein soleil cet après-midi à Denver au moment du coup d'envoi, avec une température jugée "anormalement haute pour la saison" : 17°C (il fait 2°C à New England).
    8ème participation à la finale AFC pour Tom Brady (en 14 saisons en NFL), et il a déjà atteint le Super Bowl 5 fois (donc un bilan de 5-2). Notons que JAMAIS un quaterback n'a joué dans 6 Super Bowl, il pourrait donc être le premier. Pour Peyton Manning, c'est la 4ème participation à une finale de conférence, avec un bilan de 2-1 (mais avec une équipe différente, Indianapolis).

    Jacob Tamme TD
    Getty Images / Doug Pensinger
    Ce sont les Patriots qui ont la première possession et ils sont bloqués par la défense des Broncos. En fait, les défenses ont l'avantage dans ce début de match, sur les 4 premières possessions, jusqu'à ce que Demaryius Thomas capte une passe de 29 yards, et permette enfin un gain significatif pour Denver. Puis Eric Decker les amène à 9 yards, mais ce drive se conclu finalement par un field-goal. 0 - 3.
    Les New England Patriots étant toujours bloqués, c'est ensuite Knowshon Moreno qui amène les Broncos sur les 11 yards adverses grâce à une belle course sur troisième tentative (28 yds). Et Jacob Tamme marque le touchdown (cf. photo ci-contre). 0 - 10.
    Les Patriots, qui n'ont pas été très productifs en attaque jusqu'ici, progressent enfin convenablement sur le drive suivant, mais Tom Brady est sacké pour une perte de 11 yards, ce qui les oblige à frapper un FG de 47 yds. 3 - 10.
    Denver a l'occasion de jouer un dernier drive avant la mi-temps, et Demaryius Thomas capte deux passes successives de Manning (pour 26 et 27 yards). Malheureusement, les Broncos doivent se contenter d'un field-goal quelques actions plus tard, ce qui leur donne tout de même deux possessions d'écart à la mi-temps.
    3 - 13.

    Denver a totalement maîtrisé cette première mi-temps roll, marquant 3 fois (mais un seul TD), et surtout contenant les Patriots en défense. Peyton Manning a déjà lancé pour 100 yards de plus que Tom Brady. Pour Belichick et Brady, c'est la première fois en huit finales AFC qu'ils sont menés à la mi-temps. Mais n'oublions pas que lors de la semaine 12 (dernière rencontre entre les deux équipes) New England a dominé Denver 34 à 7 sur la seule seconde mi-temps (en comptant la prolongation). Donc rien n'est perdu pour eux… siffle

    Demaryius Thomas TD
    Getty Images / Kevin C. Cox
    Dès la première possession de la deuxième mi-temps, à l'issue d'un drive qui a duré pratiquement la moitié du troisième quart-temps, les Broncos augmentent leur avance grâce à un touchdown de Demaryius Thomas (cf. photo de droite), qui est pour l'instant l'homme du match (déjà plus de 100 yards captés unsure). 3 - 20.
    Les Patriots se retrouvent ensuite en position de tenter un FG, mais préfèrent jouer une 4ème tentative et 3 yds à gagner. Malheureusement, Tom Brady est sacké pour la seconde fois, et ce sont les Broncos qui récupèrent le ballon. Ce drive commencé en bonne position sur le terrain leur permet de marquer un nouveau FG. 3 - 23.

    Il y a désormais urgence pour New England (12 minutes restantes). Ils réussissent à bien avancer et Julian Edelman réceptionne le touchdown de l'espoir pour les Patriots. 10 - 23. Mais on est déjà à la moitié du dernier quart-temps, et New England doit absolument empêcher Denver de marquer pour conserver une chance de revenir dans ce match.
    La défense des Patriots bloque effectivement les Broncos, mais ceux-ci peuvent tout de même tenter un field-goal difficile de 54 yards, et celui-ci passe. 10 - 26.
    Il y a donc toujours 2 possessions d'écart, mais il faut désormais réussir deux transformations à deux points sur 2 TDs pour les Patriots (et probablement un "onside_kick" selon le temps restant), autant dire que le match est quasiment plié pour Denver neutral.
    Tom Brady marque lui-même le premier touchdown par une petite course, mais la transformation à 2 points échoue, ainsi que le onside-kick. Score final : 16 - 26.

    Les Patriots ont encaissés un total de 507 yards tongue (un record depuis que Belichick est le coach de l'équipe), et les Broncos ont marqué soit un FG soit un TD sur TOUTES leurs possessions (sauf la première, et la dernière qui a terminé le match). Autant dire que la défense de New England n'a pas été à la hauteur. Et leur jeu de course, si flambloyant la semaine dernière, s'est avéré inefficace face à la défense de Denver.
    Peyton Manning établit le nouveau record pour un match de finale de Conférence avec 32 passes complétées (ses stats finales : 32/43, 400 yards, 2 TD). Et John Fox est le 6ème coach a emmener deux équipes différentes au Super Bowl (avec Carolina, SB XXXVIII), tandis que Peyton Manning est le premier quaterback à réaliser cette performance.

Super Bowl

Retour sur les finales de Conférence :
  • Finale AFC : le fameux duel "Brady - Manning" a finalement tourné court tellement Peyton Manning et les Denver Broncos ont dominé les débats dans ce match. Si le score semble serré à la fin, il ne faut oublier qu'il était de 3-23 au début du quatrième quart-temps hmm ! Le pari est donc déjà partiellement gagné pour le légendaire John Elway qui a pris la direction de l'équipe de Denver en 2011 : il a pris le risque d'embaucher un quaterback trentenaire qui avait raté sa saison à cause de multiples interventions chirurgicales, mais celui-ci les a emmenés dès l'année dernière en playoffs (perdant au second tour contre les futurs vainqueurs du Super Bowl, dans un match épique avec 2 prolongations…), puis battant tous les records à la passe cette année pour arriver désormais au Super Bowl.

  • Finale NFC : en revanche, la finale Nationale nous a donné un match à suspense, jusqu'à la dernière action (ou presque, puisqu'il ne restait plus que 22 secondes). Chacune des équipes aurait pu l'emporter, et cela s'est finalement joué sur quelques actions décisives. San Francisco avait l'avantage jusqu'à ce qu'un "punt return" exceptionnel (voir ci-dessous) commence à inverser le momentum. Et les deux turnovers concédés presque coup sur coup par Colin Kaepernick au début du quatrième quart-temps ont permis aux Seattle Seahawks de dominer la fin du match.

  • L'action de la semaine : le punt return de 69 yards par Doug Baldwin. Non seulement c'est la plus longue action du match, mais c'est aussi le plus long punt return de cette année en playoffs. En fait, les équipes spéciales ont été plutôt transparentes pendant tous ces 10 matchs de playoffs. Les field-goal ont été réussis, les kickoffs se sont terminés dans les embuts, et seuls deux punts ( blink !) ont été retournés sur plus de 30 yards (dont celui là, donc).

Présentation Super Bowl XLVIII


Le Super Bowl 2013-2014 opposera donc les deux meilleures équipes de la saison régulière (rank #1 dans chacune de leur conférence respective). Malgré l'avantage très net que procure ce statut pendant les playoffs (exempté de premier tour ET les deux matchs joués à domicile), ce cas ne se produit pas si souvent (la dernière fois, c'était en 2009).

Mais ce qui rajoute encore un peu de piment à ce match, c'est qu'en plus ce sera la meilleure attaque de la saison, les Denver Broncos (qui ont battu des records historiques cette année), face à la meilleure défense de la saison, les Seattle Seahawks. Et là, ce cas de figure est beaucoup plus rare : ce n'est que la 5ème fois que cela arrive depuis 1970, et la dernière fois c'était en 1990 blink ! (notons que lors de ces précédents Super Bowls entre meilleure attaque et meilleure défense, la meilleure défense a remporté le titre 3 fois sur 4).
  • Le froid : c'est évidemment l'un des gros sujets de discussion, qui remonte d'ailleurs loin puisque les villes hôtes sont choisies longtemps à l'avance (plusieurs années avant). Et alors que l'habitude est de privilégier des "villes chaudes" en cette période de l'année (ou au moins des stades couverts), le Super Bowl XLVIII sera disputé au MetLife Stadium, stade ouvert situé dans la banlieue de New York - là où jouent les Giants et les Jets. Du coup, on aura quoi qu'il arrive un Super Bowl "froid" pour la première fois depuis des décennies. Et au vu de la vague de froid qui a frappé les États-Unis le mois dernier, et même les vingt centimètres de neige qu'il y avait encore la semaine dernière à New York, on a beaucoup discuté des éventuels risques de déplacement du "Big Game" (soit la veille, soit le lendemain).

    Russell Wilson / Peyton Manning
    Espn.com
    Bon, finalement la situation s'est un peu arrangé du côté des prévisions météo, et les gros problèmes seront sans doute évités. Certes, il fera froid, il y aura un peu de vent qui fera encore baisser la température ressentie, mais les conditions seront a priori tout à fait propices pour jouer au football (après tout, c'est un sport qui se déroule en hiver… wink). Les prévisions font état d'une température au coup d'envoi de l'ordre de 5°C, qui pourrait baisser vers 0°C au cours du match. Cela sera donc proche du record pour un Super Bowl : 4°C il y a 42 ans (SB VI, en 1972).
    Enfin, tout le monde s'entend pour penser que le froid risque d'être plus gênant pour l'équipe de Denver et son quaterback Peyton Manning. En effet, l'équipe de Seattle est beaucoup plus orientée vers le jeu de course, et donc moins gênée par les conditions météorologiques (froid et/ou précipitations).
  • Seattle : ce sera le second Super Bowl pour les Seahawks. Ils avaient perdu le Super Bowl XL contre Pittsburgh en 2006.
    Une des statistiques étonnantes pour cette équipe est qu'ils arrivent au dernier stade de la compétition en n'ayant engrangé que 148 yards en attaque lors des playoffs (en deux matchs). C'est le plus petit nombre depuis les Ravens en 2000, et c'est seulement la 6ème équipe à accéder au Super Bowl avec moins de 200 yards en attaque pendant les playoffs - 3 sur 5 ont finalement remporté le titre.
  • Denver : c'est le 7ème Super Bowl pour les Broncos, mais aussi un grand retour à la grande finale. Il s'est effectivement écoulé 15 ans depuis que John Elway (devenu maintenant Executive Vice President à Denver) terminait sa légendaire carrière en remportant le Super Bowl XXXIII, en 1999. Il avait auparavant donné sa seule autre victoire à Denver la saison précédente (SB XXXII). Les Broncos ont donc un bilan de 2-4 au Super Bowl.
  • Quaterbacks : difficile de faire plus déséquilibré en statistiques entre les deux quaterbacks rigole !! (cf. photo)
    Russell Wilson disputera évidemment son premier Super Bowl puisqu'il n'est que dans sa seconde saison. Alors que Peyton Manning a déjà joué dans 3 Super Bowls (et gagné 1 titre) avec les Indianapolis Colts. À bientôt 38 ans, il sera le deuxième plus vieux quaterback à jouer dans la grande finale, quelques mois seulement derrière celui qui est devenu son patron, John Elway (qui lui a deux titres, et 5 apparitions au Super Bowl).

Conclusion


Pete Carroll
Getty Images / Kevin C. Cox
Il est clair que ce Super Bowl ne s'est pas déroulé comme attendu rigole !
Cela a été une véritable démonstration de la part des Seattle Seahawks, dont la défense a rendu apathique la meilleure attaque de la saison (rappelons qu'ils ont été la première équipe à dépasser la barre symbolique des 600 points marqués en une saison, avec 606 cette année). Il est cependant assez marrant de noter que les statistiques finales des deux équipes en attaque sont assez proches (sauf une domination normale à la course pour Seattle). Et deux joueurs des Denver Broncos ont même battu des records en Super Bowl :

1) 13 réceptions pour Demaryius Thomas (l'ancien record était de 11), qui a porté l'attaque de Denver à lui tout seul dans ce match.
2) 34 passes complétées pour Peyton Manning (l'ancien record était de 33). Il a en outre dépassé Tom Brady pour le record du nombre de yards gagnés à la passe en playoffs (Super Bowls compris).

Mais ces beaux records n'ont servi à rien, il manquait les scores pour Denver, et les 4 turnovers concédés (2 interceptions en première mi-temps, 2 fumbles en seconde) leur ont coûté trop cher.

Quelques autres statistiques :
  • C'est finalement le troisième (ex-aequo) plus gros déficit au Super Bowl (35 points), et Denver a maintenant deux des trois plus grosses défaites : John Elway avait perdu le SB XXIV sur le score de 55-10 avec les Broncos (déficit record de 45 points, contre San Francisco). Et 3 des 5 plus grosses. Notons que sur l'ensemble de la saison, les Broncos n'avaient jamais été menés dans un match de plus de 19 points… roll
  • Malcolm Smith MVP
    Getty Images / Jamie Squire
    Denver a désormais perdu 5 Super Bowls (pour 2 victoires). Quant à Seattle, c'est leur premier titre (2 participations), et aussi le premier titre majeur en sport pour la ville depuis les Sonics (leur équipe de basket, aujourd'hui déménagée) en 1979. C'est également la première fois qu'une équipe marque à la fois : un safety, une interception retournée pour un TD, et un retour de coup d'envoi pour un TD. Enfin, ils égalent le record de l'équipe la plus jeune (en moyenne de leurs 53 joueurs) à avoir gagné un Super Bowl (26,4 ans). De quoi voir l'avenir avec confiance… oui
  • Russell Wilson est le troisième plus jeune quaterback à gagner un titre, et les deux autres (Roethlisberger et Brady) en ont tous les deux gagné plusieurs dans leur carrière. À l'autre extrémité, Pete Carroll (cf. photo de gauche ci-dessus), 62 ans est le troisième plus vieux coach à gagner un Super Bowl.
    Note : et Peyton Manning devient aussi le quaterback à avoir perdu le plus de matchs en playoffs (Super Bowls compris), avec 12 défaites pour 11 victoires.
  • Ajout : si l'on pouvait croire que le match à sens unique allait faire fuir les téléspectateurs à la mi-temps, cela n'a finalement eu peu d'impact (75% des gens sont restés). Et comme l'audience au départ était exceptionnellement haute, le taux d'audience moyen établit un nouveau record avec 111.5 millions. De quoi rassurer le diffuseur (la Fox cette année), qui a du coup enregistré une bonne audience sur le programme suivant.
Enfin, on aurait pu penser que Russell Wilson, avec plus de 200 yards à la passe, 2 TDs et aucune interception (et avec un excellent pourcentage de complétion ainsi qu'un excellent "rating"), serait élu MVP de ce Super Bowl. Mais c'est finalement Malcolm Smith qui a été choisi (cf. photo de droite) grâce à son interception pour un touchdown de 69 yards au second quart-temps et le fumble récupéré dans le troisième quart-temps (en plus de 10 tacles personnels). C'est le premier défenseurà être élu MVP depuis le SB XXXVII, mettant ainsi fin à une série de 10 fois consécutives pour soit le quaterback soit un receveur de l'équipe gagnante.
C'est une excellente décision tant la défense de Seattle a dominé ce match, il est même dommage qu'on ne puisse pas décerner le trophée à toute une escouade ! wink

Rendez-vous la saison prochaine, le 01 février 2015, au "University of Phoenix Stadium" de Glendale, Arizona, où sont domiciliés les Cardinals, et où aura lieu le Super Bowl XLIX. big_smile
Bye-bye !!
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